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Point sur la Situation des Antiretroviraux au Cameroun en 2013


EN Essomba
JG Tsagadigui
AB Fouda
JI Abessougoue
D Minkemdeffo
S Tsakam
A Etang
L Lehman

Abstract

Les traitements antirétroviraux ont manifestement amélioré la qualité de vie des patients infectés par le virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH). La mortalité due à cette infection a baissé de plus de 50% depuis 1996. Pour cela l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS) recommande depuis juin 2013 de mettre les patients sous traitement antirétroviraux (ARV) lorsque le taux de CD4 devient inférieur ou égal à 500/mm3. Ceci vient accentuer le problème de tensions d’ARV que connaissent la plupart des pays en voie de développement et notamment le Cameroun.
Avec sa projection de 903 000 patients infectés au VIH en décembre 2013, le Cameroun entend placer sous traitement plus de 150 000 patients d’ici fin décembre 2013, sur plus de 320 000 éligibles aux ARV. Ce qui pose avec acuité la problématique de la disponibilité en ARV dont les solutions proposées revêtent simultanément des aspects techniques et financiers. Elles devront intégrées l’amélioration de la contribution du fonds de solidarité en santé, le vote du budget pour l’acquisition des ARV par le parlement camerounais, le plaidoyer en direction des partenaires au développement pour une consolidation de leurs dotations, une minime contribution des patients, ceci dans l’optique de stabiliser et d’augmenter le budget pour l’achat des ARV. Sur le plan technique, l’Etat devrait encourager des initiatives de fabrication locale de médicaments et les missions de supervision du personnel en charge de la coordination de la riposte au VIH (CNLS) devraient être renforcées. Reste entendu que le personnel médical responsable de la dispensation de ces molécules en même temps que les personnes infectées doivent être sensibilisés.

Mots clés : Situation ; Antirétroviraux ; 2013; Douala; Cameroun.


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eISSN: 2410-8936
print ISSN: 2226-2903