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Les facteurs de risque biochimiques de rétinopathie diabétique au Centre Hospitalier Départemental du Borgou, Bénin
Abstract
Objectifs : Rechercher et analyser l’influence de certains facteurs biochimiques sur la survenue de la rétinopathie diabétique, puis faire des suggestions pour la réduction de la prévalence de cette complication grave du diabète.
Patients et méthodes : L’étude a été réalisée dans le service
d’ophtalmologie du Centre Hospitalier Départemental du Borgou à
Parakou. Elle a été prospective transversale à visée descriptive et analytique et s’est étendue du 02 février au 31 juillet 2009. Ont été inclus dans l’étude, tous les patients diabétiques vus dans le service d’ophtalmologie pendant la période d’étude et qui ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet et des examens biochimiques suivants : glycémie à jeun, triglycéridémie, cholestérolémie totale et HDL, uricémie, protéinurie à la bandelette.
Résultats : La prévalence de la rétinopathie diabétique était de
36,6%. Les taux de triglycéridémie et d’uricémie n’ont pas influencé la survenue de la rétinopathie diabétique (p>0,05%). En revanche, le mauvais équilibre glycémique, l’hypercholestérolémie LDL et la présence d’une protéinurie ont constitué des facteurs de risque (p = respectivement 0,01; 0,04 et 0,01).
Conclusion : La rétinopathie diabétique étant une affection grave car cécitante, il est important de lutter essentiellement contre ses facteurs biochimiques de risque que sont la glycémie déséquilibrée, l’hypercholestérolémie LDL et la présence d’une protéinurie.
Mots clés : Rétinopathie diabétique, Glycémie, Cholestérolémie, Protéinurie, Benin.
Patients et méthodes : L’étude a été réalisée dans le service
d’ophtalmologie du Centre Hospitalier Départemental du Borgou à
Parakou. Elle a été prospective transversale à visée descriptive et analytique et s’est étendue du 02 février au 31 juillet 2009. Ont été inclus dans l’étude, tous les patients diabétiques vus dans le service d’ophtalmologie pendant la période d’étude et qui ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet et des examens biochimiques suivants : glycémie à jeun, triglycéridémie, cholestérolémie totale et HDL, uricémie, protéinurie à la bandelette.
Résultats : La prévalence de la rétinopathie diabétique était de
36,6%. Les taux de triglycéridémie et d’uricémie n’ont pas influencé la survenue de la rétinopathie diabétique (p>0,05%). En revanche, le mauvais équilibre glycémique, l’hypercholestérolémie LDL et la présence d’une protéinurie ont constitué des facteurs de risque (p = respectivement 0,01; 0,04 et 0,01).
Conclusion : La rétinopathie diabétique étant une affection grave car cécitante, il est important de lutter essentiellement contre ses facteurs biochimiques de risque que sont la glycémie déséquilibrée, l’hypercholestérolémie LDL et la présence d’une protéinurie.
Mots clés : Rétinopathie diabétique, Glycémie, Cholestérolémie, Protéinurie, Benin.
