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Etiologies des douleurs thoraciques en pratique pneumologique à l’hôpital jamot de Yaoundé
Abstract
Introduction : La douleur thoracique est un symptôme majeur en
pratique pneumologique. Elle représente l’un des grands motifs de consultation au service des maladies respiratoires de l’Hôpital Jamot de Yaoundé.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 6 années
consécutives au cours desquelles 8760 patients ont été consultés. Les dossiers de 2332 ont été jugés exploitables pour le symptôme « douleur ». Ils ont constitué notre échantillon définitif de travail.
Résultats : Les résultats montraient 598 patients (25,6%) souffrant de douleurs pariétales et pleurales dont une nette prédominance (85%) de la névralgie intercostale. Les douleurs liées à un diagnostic précis se partageaient les 74,4 % de cas restants. Ainsi, la douleur thoracique au cours des infections respiratoires basses (bronchites, pneumonies et pleurésies) concernait 467 patients (20,0%). Les douleurs d’origine digestive sous diaphragmatiques concernaient 336 cas (14,5 %). Les douleurs d’origine rachidienne (rachis thoracique) représentaient 2,3 % des cas. Les cancers bronchiques ainsi que les tumeurs médiastinales malignes et bénignes représentaient 1,6 % des cas. Les névralgies thoraciques liées à la prise d’antituberculeux concernaient 688 patients (29,5%). Les autres affections douloureuses dans leur ensemble, étaient représentées par les états gravidiques, les douleurs osseuses de la ménopause et les formes psychologiques représentaient 1,5 %
des cas. Dans l’ensemble, on notait une répartition inégale statistiquement significative des affections douloureuses par organe ou par pathologie (p<0.001).
Conclusion : A Yaoundé, la douleur thoracique en milieu pneumologique est due d’abord à la prise d’antituberculeux. Suivent alors les névralgies intercostales sans cause apparente et les infections respiratoires basses dont la douleur est causée ou exacerbée par les efforts de toux.
ots-clés : Douleur, Thorax, Infection, Cancer, Cameroun.
pratique pneumologique. Elle représente l’un des grands motifs de consultation au service des maladies respiratoires de l’Hôpital Jamot de Yaoundé.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 6 années
consécutives au cours desquelles 8760 patients ont été consultés. Les dossiers de 2332 ont été jugés exploitables pour le symptôme « douleur ». Ils ont constitué notre échantillon définitif de travail.
Résultats : Les résultats montraient 598 patients (25,6%) souffrant de douleurs pariétales et pleurales dont une nette prédominance (85%) de la névralgie intercostale. Les douleurs liées à un diagnostic précis se partageaient les 74,4 % de cas restants. Ainsi, la douleur thoracique au cours des infections respiratoires basses (bronchites, pneumonies et pleurésies) concernait 467 patients (20,0%). Les douleurs d’origine digestive sous diaphragmatiques concernaient 336 cas (14,5 %). Les douleurs d’origine rachidienne (rachis thoracique) représentaient 2,3 % des cas. Les cancers bronchiques ainsi que les tumeurs médiastinales malignes et bénignes représentaient 1,6 % des cas. Les névralgies thoraciques liées à la prise d’antituberculeux concernaient 688 patients (29,5%). Les autres affections douloureuses dans leur ensemble, étaient représentées par les états gravidiques, les douleurs osseuses de la ménopause et les formes psychologiques représentaient 1,5 %
des cas. Dans l’ensemble, on notait une répartition inégale statistiquement significative des affections douloureuses par organe ou par pathologie (p<0.001).
Conclusion : A Yaoundé, la douleur thoracique en milieu pneumologique est due d’abord à la prise d’antituberculeux. Suivent alors les névralgies intercostales sans cause apparente et les infections respiratoires basses dont la douleur est causée ou exacerbée par les efforts de toux.
ots-clés : Douleur, Thorax, Infection, Cancer, Cameroun.
