Méthodes contraceptives chez les jeunes filles élèves et grossesses en milieu scolaire dans un établissement secondaire à abidjan

Abstract

La grossesse est un état physiologique qui requiert l’attention de tous. Cependant, elle devient problématique quand elle survient chez les jeunes filles élèves. Nous avons initié cette étude dont l’objectif général était d’identifier les méthodes contraceptives et leur impact sur la survenue des grossesses chez les jeunes filles en milieu scolaire. Le but est de réduire au mieux les grossesses en milieu scolaire. Une étude transversale descriptive a été réalisée. Celle-ci nous a permis d’interroger des jeunes filles du Lycée Moderne de Cocody Angré (LMCA) dont l’âge était compris entre 10 et 17 ans à l’aide d’un questionnaire anonyme. Notre étude s’est déroulée du 1er au 15 Décembre 2020. Les critères de sélection ont permis de retenir 200 jeunes filles. Soixante-quatre pour cent (64%) de filles n’ont eu aucun rapport sexuel. La contraception a été très peu utilisée car 92% des filles ne l’utilisaient pas. Les méthodes les plus citées étaient : les pilules, les préservatifs, les pilules du lendemain avec respectivement 41%, 57% et 25%. Les jeunes filles n’avaient pas accepté les contraceptions à 67% et 75% d’entre elles n’ont pas reçu de formation en la matière. La majorité des jeunes filles (73%) a abandonné sa scolarité pour cause de grossesse. Des filles (80%) ont répondu qu’il n’était pas possible de partir à l’école et de s’occuper d’un bébé. Les grossesses des jeunes filles élèves participent à l’échec et aux décrochages scolaires de celles-ci. La lutte doit être intensifiée afin de venir à bout de ce fléau.

Pregnancy is a physiological state that requires everyone's attention. However, it becomes problematic when it occurs in young female students. We initiated this study, the general objective of which was to identify contraceptive methods and their impact on the occurrence of pregnancies in young girls in the school environment. The goal is to reduce school pregnancies as much as possible. A descriptive cross-sectional study was carried out. This allowed us to interview young girls from the Lycée Moderne de Cocody Angré (LMCA) whose age was between 10 and 17 years old using an anonymous questionnaire. Our study took place from December 1 to 15, 2020. The selection criteria made it possible to retain 200 young girls. Sixty-four percent (64%) of girls have had no sexual intercourse. Contraception was used very little because 92% of girls did not use it. The most cited methods were pills, condoms, and morning after pills with 41%, 57% and 25% respectively. 67% of young girls had not accepted contraception and 75% of them had not received any training in the matter. Most girls (73%) dropped out of school due to pregnancy. Girls (80%) answered that it was not possible to go to school and take care of a baby. The pregnancies of young girl students contribute to their failure and school dropouts. The fight must be intensified to overcome this scourge.