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Le taux d’intérêt á court terme et la politique monétaire en Algérie
Abstract
Cet article s’applique à vérifier à travers une batterie de tests, l’efficacité des instruments de la politique monétaire en Algérie. Après avoir décrit l’évolution de la politique monétaire en Algérie, on a mis en relation le taux de réescompte considéré comme principal instrument de la politique monétaire jusqu’à 2000, et les objectifs intermédiaires et finals de la politique monétaire algérienne. Le résultat montre quelle taux de réescompte répond aux variations de l’inflation mais ne contribue pas à la réalisation de la stabilité du PIB et du taux de change, ceci peut être expliqué par l’importance du marché parallèle et la dépendance du PIB des recettes des hydrocarbures et non pas de l’investissement. A partir de 2001 et malgré la surliquidité, les instruments utilisés pendant cette période ont permis de maitriser l’inflation mais malheureusement, ces disponibilités en liquidité sont sans conséquence sur l’amélioration du PIB hors hydrocarbures (PIB hors hydrocarbure reste toujours faible), ce qui signifie que, les banques algériennes ne sont pas incitées à accorder des crédits pour encourager l’investissement.
Mots clés: Politique monétaire, taux d’intérêt à court terme, régression multiple, l’Algérie
JEL CLASSIFICATION : C1, C13, E4, E52, E5
English Title: Short-term interest rates and monetary policy in Algeria
English Abstract
This paper seeks to implement a set of tests to bear out the effectiveness of monetary policy instruments in Algeria. After having depicted the evolution of monetary policy in Algeria, the rediscount rate considered as the main instrument of monetary policy up to 2000, was linked with the intermediate and final objectives of Algerian monetary policy. Results show that the rediscount rate responds to changes in inflation, but does not contribute to the realization of GDP and exchange rate stability. The fact which can be explained by the importance of the parallel market and GDP dependence from receipts of hydrocarbons and not on investment
Ever since 2001, despite the liquidity excess, instruments used during this period allowed to master unfortunately inflation. However, liquidity supplies have no impact on the improvement of non-hydrocarbon GDP (GDP excluding hydrocarbons remains low ), Which means that, Algerian banks do not have incentives to provide credits to promote investment.
Keywords: Monetary policy, short-term interest rates, Algeria