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BIOTECHNOLOGY CAN IMPROVE FOOD SECURITY IN AFRICA
Abstract
By the year 2025, 83% of the expected global population of 8.5 billion will be living in developing countries. The capacity of global resources and technologies to satisfy the demands of this growing population for food and other agricultural commodities is not assured. In 25 years, Africa's population is projected to increase to 1.3 billion, bringing about intense interest in Africa's agricultural and economic performance, and the potential impact of biotechnology on the economy and the welfare of the continent. Under Trade-Related Intellectual Property Rights (TRIPS), most processes and many products of biotechnology research are patentable. African countries generally have weak national scientific infrastructure and capacity to innovate and patent new materials as well as enforce biosafety requirements. In order for countries to access biotechnology products or technologies, it will become increasingly important to have policies and procedures on intellectual property rights in place at the national and institutional levels. In view of the extent of the collaborative international programs taking place, strong local partners are required to expedite the adaptation of technologies and materials that are developed through collaborative research. Lack of biotechnological innovations or their limited diffusion by farmers has increased the technological gap with developed countries. Biotechnology will affect even the most isolated villages in various ways. It will neither be wise nor justified for African countries not to effectively participate in this revolution and fight for gaining some of its expected advantages. The current policy indifference will not help our farmers.
Key words: biotechnology, patent, global, agriculture, genetically modified (GM), transgenic, biosafety, food security
Résumé
LA BIOTECHNOLOGIE PEUT AMÉLIORER LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN AFRIQUE
D'ici l'an 2025, 83% de la population mondiale prévue à 8,5 milliards vivront dans des pays en développement. La capacité des ressources et des technologies mondiales de satisfaire les demandes de cette population croissante en matière d'alimentation et d'autres ressources agricoles n'est pas assurée. Selon les projections, dans 25 ans la population de l'Afrique augmentera de 1,3 milliards et s'accompagnera d'un intérêt intense aux performances agricoles et économiques de l'Afrique, ainsi que l'impact éventuel de la biotechnologie sur l'économie et le bien-être du continent. D'après les Droits de Propriété Intellectuelle en matière de Commerce (TRIPS), la plupart des procédés et des produits de la recherche en biotechnologie sont brevetables. En général, les pays africains ont des infrastructures scientifiques faibles au niveau national et de faibles capacités d'innover et de breveter de nouveaux produits et de mettre en vigueur les exigences de la prévention des risques biotechnologiques. Pour que ces pays aient accès aux produits ou aux technologies de la biotechnologie, il deviendra de plus en plus important d'avoir en place des politiques et des procédures sur les droits de propriété intellectuelle aux niveaux national et institutionnel. Etant donné l'ampleur des programmes internationaux de collaboration qui sont introduits, des partenaires locaux solides sont nécessaires pour expédier l'adaptation des technologies et des produits qui sont mis au point à travers une recherche conjointe. Le manque d'innovations biotechnologiques ou leur diffusion limitée de la part des agriculteurs ont élargi l'écart technologique par rapport aux pays développés. La biotechnologie affectera même les villages les plus isolés de plusieurs manières telles que celles associées à la baisse de la production et des coûts des transactions. Il ne sera ni sage ni justifié pour les pays Africains de ne pas participer efficacement à cette révolution en vue de lutter pour gagner certains des avantages qui en sont attendus au lieu de l'indifférence de la politique actuelle.
Mots clés: Biotechnologie, breveter, mondial, agriculture, génétiquement modifiés (GM), trans-génique, prévention des risques biotechnologiques, sécurité alimentaire.
(Af. J. of Food and Nutritional Sciences: 2002 2(2): 14-21)
Key words: biotechnology, patent, global, agriculture, genetically modified (GM), transgenic, biosafety, food security
Résumé
LA BIOTECHNOLOGIE PEUT AMÉLIORER LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN AFRIQUE
D'ici l'an 2025, 83% de la population mondiale prévue à 8,5 milliards vivront dans des pays en développement. La capacité des ressources et des technologies mondiales de satisfaire les demandes de cette population croissante en matière d'alimentation et d'autres ressources agricoles n'est pas assurée. Selon les projections, dans 25 ans la population de l'Afrique augmentera de 1,3 milliards et s'accompagnera d'un intérêt intense aux performances agricoles et économiques de l'Afrique, ainsi que l'impact éventuel de la biotechnologie sur l'économie et le bien-être du continent. D'après les Droits de Propriété Intellectuelle en matière de Commerce (TRIPS), la plupart des procédés et des produits de la recherche en biotechnologie sont brevetables. En général, les pays africains ont des infrastructures scientifiques faibles au niveau national et de faibles capacités d'innover et de breveter de nouveaux produits et de mettre en vigueur les exigences de la prévention des risques biotechnologiques. Pour que ces pays aient accès aux produits ou aux technologies de la biotechnologie, il deviendra de plus en plus important d'avoir en place des politiques et des procédures sur les droits de propriété intellectuelle aux niveaux national et institutionnel. Etant donné l'ampleur des programmes internationaux de collaboration qui sont introduits, des partenaires locaux solides sont nécessaires pour expédier l'adaptation des technologies et des produits qui sont mis au point à travers une recherche conjointe. Le manque d'innovations biotechnologiques ou leur diffusion limitée de la part des agriculteurs ont élargi l'écart technologique par rapport aux pays développés. La biotechnologie affectera même les villages les plus isolés de plusieurs manières telles que celles associées à la baisse de la production et des coûts des transactions. Il ne sera ni sage ni justifié pour les pays Africains de ne pas participer efficacement à cette révolution en vue de lutter pour gagner certains des avantages qui en sont attendus au lieu de l'indifférence de la politique actuelle.
Mots clés: Biotechnologie, breveter, mondial, agriculture, génétiquement modifiés (GM), trans-génique, prévention des risques biotechnologiques, sécurité alimentaire.
(Af. J. of Food and Nutritional Sciences: 2002 2(2): 14-21)