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Review of past and present research on aflatoxin in Uganda
Abstract
Uganda is a landlocked country located in Eastern Africa covering an area of about 241,000 km2. Its climate is tropical, with most parts of it receiving bimodal rainfall of 500 to 2000 mm per annum, and an average temperature of 25 oC. These temperatures and the humid environment are optimum for growth of Aspergillus flavus/parasiticus and subsequent production of aflatoxins in the produce. The country was among those in the world where aflatoxin studies were first conducted following their discovery, in the 1960s and, during that time, hepatoma frequency was related to aflatoxin content of food. The objective of this paper is to review the past and present status of aflatoxin research in Uganda by considering the epidemiology, measurement, research, promoting factors, control strategies and problems associated with this toxin in the country. It is revealed that aflatoxin contamination has been studied mainly in maize and groundnuts, and aflatoxin B1 is the most prevalent in the country. More studies have been done on foods sampled at the market level than on-farm level. There is more aflatoxin contamination of foods in markets, than those stored by farmers, with some having levels above the FDA/WHO recommended limits of 20 ppb. However, no strategies for controlling aflatoxin contamination of food and food products in Uganda have been reported. It is concluded that aflatoxin contamination of agricultural produce is a big problem in the country, and this is attributed to inadequate research, lack of proper sampling and analytical procedures; poor legislation and lack of awareness of the problem by farmers, traders, processors and consumers. Therefore in order to reduce the potential hazard of aflatoxins, government of Uganda through the Ministries of Health, and Agriculture, Animal Industry and Fisheries; together with the Uganda National Bureau of Standards, should put into place information dissemination and training programs for farmers, traders and consumers on proper pre- and post-harvest aflatoxin management strategies. To reduce further this potential hazard, regulations for monitoring susceptible produce from buying points to retail markets should be put in place and strict measures on the quality of food at both household and market levels be enforced by all policy makers.
Key words: Uganda, aflatoxin, contamination, maize, groundnuts
L’Ouganda est un pays enclavé situé en Afrique orientale, qui couvre une superficie de près de 241.000 km2. Son climat est tropical, la plupart de ses régions reçoivent des pluies bimodales de 500 à 2000 mm par an, et la température moyenne est de 25 oC. Ces températures et l’environnement humide sont optimaux pour la culture et la croissance d’Aspergillus flavus/parasiticus et la production subséquente d’aflatoxines dans ses produits. L’Ouganda compte parmi les premiers pays du monde où des études sur les aflatoxines ont été menées aussitôt après la découverte de ces dernières dans les années 1960. A cette époque, la fréquence de l’hépatome a été associée à la teneur en aflatoxine dans les aliments. L’objectif du présent document est d’évaluer l’état des recherches passées et actuelles sur l’aflatoxine en Ouganda en considérant l’épidémiologie, les mesures, les recherches, les facteurs de promotion, les stratégies de contrôle et les problèmes associés à cette toxine dans le pays. Il a été révélé que la contamination par aflatoxine a été étudiée principalement dans le maïs et l’arachide, et l’aflatoxine B1 est la plus prévalente dans le pays. Des études ont été effectuées sur les aliments pris comme échantillons plus au niveau du marché qu’au niveau des champs. Il y a plus de contamination par aflatoxine dans les aliments exposés au marché que dans les aliments conservés par les cultivateurs, certains aliments ayant des niveaux supérieurs aux limites de 20 ppb recommandées par l’OMS/FDA (organisme gouvernemental de contrôle pharmaceutique et alimentaire). Cependant, aucune stratégie de contrôle de la contamination par aflatoxine d’aliments et de produits alimentaires en Ouganda n’a été rapportée. La conclusion est que la contamination des produits agricoles par aflatoxine est un grand problème qui se pose dans le pays, et ceci est dû à des facteurs tels que des recherches inadéquates, le manque d’échantillonnage approprié et de procédures analytiques; une mauvaise législation et aussi parce que les agriculteurs, les commerçants, les agents de la transformation industrielle et les consommateurs ne sont pas au courant du problème. Par conséquent, pour réduire les possibilités des dangers présentés par les aflatoxines, le Gouvernement de l’Ouganda, par le biais des Ministères de la santé, de l’agriculture, de l’industrie animale et de la pêche, conjointement avec le Bureau National de vérification des Normes en Ouganda (Uganda National Bureau of Standards), devrait mettre en place des programmes de diffusion d’informations et de formation à l’intention des cultivateurs, des commerçants et des consommateurs sur des stratégies de gestion de l’aflatoxine avant et après la récolte. Dans le souci de réduire davantage ce danger éventuel, des règlements visant à contrôler des produits sensibles depuis les points d’achat jusqu’aux marchés de vente en détail devraient être mis en place et des mesures strictes relatives à la qualité des aliments aussi bien au niveau des ménages qu’au marché devraient être mises en application par tous les décideurs.
Mots-clés: Ouganda, aflatoxine, contamination, maïs, arachides