Main Article Content
Vegetable consumption pattern of households in selected areas of the old rivers state in Nigeria
Abstract
The vegetable consumption pattern of households in selected areas in the old Rivers State (now Rivers and Bayelsa States) in Nigeria was investigated. Areas studied were Port Harcourt the State capital, Igwuruta, Ahoada and Kaiama. Results
showed that mothers consumed 59 ± 0.45g to 130 ± 2.04g/person/day of vegetables between the months of May and July, the peak season of vegetable production. Factors that influenced vegetable consumption were found to be chiefly season and culture. Other factors were availability/price for 43.8% of households in Kaiama, a riverine community, while taste and nutrition knowledge wielded minor influences. Leafy vegetables were consumed at least four times per week in Igwuruta and Port Harcourt, while households in Ahoada and Kaiama, where culture had strong influence, consumed them only occasionally. Vegetables consumed were mainly pumpkin leaves (Telfairia occidentialis) and okro (Abelmoschus esculentus) in areas where season played a strong role. In areas where culture had a strong influence, bitterleaf, a leafy vegetable that undergoes rigorous process of squeezing and washing and is only scantly used in soups, was the vegetable of choice. Other vegetables less frequently consumed were Amaranthus hybridus, Pterocarpus spp.,
Gnetum africanum and Piper guineense leaves. These were used chiefly in various
soup dishes eaten as accompaniments with the starchy staples. Other dishes in
which leafy vegetables were consumed were pottage in those areas of high vegetable consumption, and occasionally in stew by all households investigated. Household size of 5 to 8 persons consumed their soup dishes between two and four days, while larger households of nine and above ate their soups in one day. However, households with deep freezer facilities stored their soup dishes for up to seven days. In spite of the reasonable consumption of vegetables during the peak season of production, reports of micronutrient deficiencies in Nigeria are rife, indicating a need for intervention. Possible reasons for the high prevalence of micronutrient deficiencies are seasonal variations in vegetable production, inadequate processing and preservation of vegetables for all year distribution and culture which may limit adequate consumption of leafy vegetables even when they are in abundance. This situation underscores the need for nutrition education, coupled with a program on dietary diversification to create awareness, increase production, processing, preservation and consumption of vegetables.
Key words: Vegetable consumption, season, culture, nutrition education
Le modèle de consommation de légumes tel que pratiqué par des ménages dans des
régions sélectionnées de l’ancien Etat de ‘Rivers’ (aujourd’hui Etats de Rivers et de
Bayelsa) au Nigeria a fait l’objet de recherche. Les régions étudiées étaient Port Harcourt, la Capitale de l’Etat, Igwuruta, Ahoada et Kaiama. Les résultats ont montré que des mères consommaient entre 59 ± 0.45g et 130 ± 2.04g/personne/jour de légumes entre les mois de mai et de juillet, la saison maximale de production de légumes. Il s’est avéré que les facteurs qui ont influencé la consommation de légumes étaient principalement la saison et la culture. D’autres facteurs étaient la disponibilité/le prix pour 43.8% des ménages de Kaiama, une communauté riveraine, tandis que le goût et la connaissance en matière de nutrition ont joué une influence mineure. Les légumes verts étaient consommés au moins quatre fois par semaine à Igwuruta et à Port Harcourt, tandis que les ménages d’Ahoada et de Kaiama, où la culture a une forte influence, ne les consommaient que de temps à autre. Les légumes consommés étaient principalement les feuilles de courge (Telfairia occidentialis) et okro (Abelmoschus esculentus) dans les régions où la saison jouait un grand rôle. Dans les régions où la culture a une forte influence, la feuille amère, un légume vert qui subit un processus rigoureux qui consiste à le presser et le laver, et qui n’est utilisé que légèrement dans les soupes, était le légume favori. D’autres légumes moins fréquemment consommés étaient les feuilles d’Amaranthus hybridus, de Pterocarpus spp., devGnetum africanum et de Piper guineense. Ces légumes étaient utilisés surtout dans les différentes variétés
de soupes mangées comme des accompagnements avec les aliments de base riches en féculents. D’autres plats dans lesquels des légumes verts étaient consommés étaient des potages dans ces régions de grande consommation de légumes, et de temps à autre en ragoût par tous les ménages qui ont fait l’objet de l’étude. Les ménages d’une taille de 5 à 8 personnes consommaient leurs plats de soupes entre deux et quatre jours, tandis que de plus grands ménages de neuf personnes et plus mangeaient leurs soupes en une journée. Cependant, les ménages qui ont des réfrigérateurs conservaient leurs plats de soupes jusqu’à sept jours. En dépit de la consommation raisonnable de légumes pendant la saison maximale de production, les rapports sur les carences en micronutriments au Nigeria vont bon train, indiquant une nécessité d’intervention. Les raisons possibles qui expliquent cette prévalence élevée des carences en micronutriments sont les variations saisonnières en production de légumes, un traitement inadéquat et une mauvaise conservation des légumes à répartir sur toute l’année, ainsi qu’une culture qui peut limiter une consommation adéquate des légumes verts même lorsqu’il y en a en abondance. Cette situation met en exergue la nécessité d’une éducation portant sur la nutrition, complétée par un programme sur la diversification alimentaire en vue d’une prise de conscience, d’une augmentation de la production, du traitement, de la conservation et de la consommation des légumes.
Mots-clés: Consommation de légumes, saison, culture, éducation portant sur la nutrition