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La Thanatologie dans L’ombre D’imana: Voyages Jusqu’au Bout du Rwanda de Veronique Tadjo
Abstract
La mort est la mort pour chaque être humain partout dans le monde, peu importe son âge, son rang social, sa race ou sa couleur. Mais quelques divergences se manifestent dans le cadre de la conception de la mort par des individus et groupes divers. L’objectif de la présente recherche est l’étude de la mort, ou la thanatologie dans L’ombre d’Imana : voyages jusqu’au bout du Rwanda de l’écrivaine ivoirienne, Véronique Tadjo. Elle dispose, principalement, de deux théories critiques : l’écocritique et la psychanalyse. La typologie de l’écocritique selon le postulat d’Ifeoma Onyemelukwe s’avère utile dans cette étude ; de même l’approche sociologique. Notre recherche aboutit à huit types de mort : physique, psychologique, spirituelle et symbolique, entre autres. Il a été constaté que Tadjo, dans L’ombre d’Imana : voyages jusqu’au bout du Rwanda, ne se contente pas avec la peinture de l’horreur du génocide, qu’elle a d’ailleurs fait excellemment, mais elle va plus loin pour proposer des solutions concrètes au fléau mondial appelé le génocide. Alors, elle recommande la mort de la haine et du génocide au Rwanda ; préconise la réconciliation et la naissance d’un nouveau Rwanda. Heureusement qu’aujourd’hui, le Rwanda a été reconstruit au point d’être l’une des étoiles les plus brillantes d’Afrique (Newey 1).
Mots clés : Thanatologie, mort, génocide, L’ombre d’Imana: voyages jusqu’au bout du Rwanda, Veronique Tadjo