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Prise en charge post exposition des victimes d’agression par un animal à Ouagadougou
Abstract
Le nombre de victimes d’agression par un animal ne cessent de croître au Burkina Faso. Chaque année plus de 5 000 cas d’agressions par un animal sont notifiés dans le pays par les centres nationaux de traitement anti rabiques (CNTAR) du pays. L’étude se propose de décrire la prise en charge post agression des victimes d’agression par un animal de la commune de Ouagadougou. Il s’est agi d’une étude rétrospective descriptive des victimes d’agression par animal, reçues au CNTAR de Ouagadougou, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2009. Les données ont été collectées à partir du registre de consultation des victimes. Les données ont été analysées avec Epi-info 2000 version 3.5.3. La plupart des victimes d’agression provenaient de la commune de Ouagadougou (98,5 %) et l’âge médian était de 15 ans à prédominance masculine. L’animal agresseur était un chien domestique non immunisé contre la rage. Les victimes dans 25,48 % ont bénéficié d’une prophylaxie vaccinale anti rabique ; 30,70 % étaient agressées par un chien errant ou enragé avec une prophylaxie antirabique incomplète dans 22,54 % des cas. La rage a une issue toujours fatale ; le seul traitement reste la prévention primaire et surtout secondaire qui doivent être renforcées.
Mots-cles : Morsure, chien, rage, prévention, Ouagadougou.
The number of victims of aggression by an animal are growing in Burkina. Each year more than 5000 cases of attacks by animals are notified by the anti rabies treatment centers in the country. The study is to describe the post aggression management of victims of the town of Ouagadougou. It is a retrospective descriptive study of attack victims by animal received at the anti-rabies national processing center in Ouagadougou between 01st January and 31st December 2009. Data were collected from the victims consultation register. The data analysis were performed with Epi-Info version 2000 3.5.3. Most victims of aggression came from Ouagadougou city (98.5%). The median age was 15 years predominantly male (60%); 95% of the animal were domestic dog and unvaccinated against rabies. The most common form of aggression was the bite (99%). After exposure, 25.48 % of the victims have received anti rabies vaccine prophylaxis, of which 30.70 % were attacked by a rabid stray dog, whose rabies prophylaxis was incomplete in 22.54 % of cases. Rabies having always fatal issue, the only treatment is primary prevention, specially secondary prevention which should be strengthened.
Keywords: bite, dog, rabies, prevention, Ouagadougou.