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Willingness to pay for treatment with highly active antiretroviral (HAART) drugs: a rural case study in Cameroon
Abstract
This paper reports on the willingness of HIV/AIDS patients to pay for the most affordable triple therapy combination of antiretrovirals in a local setting in Cameroon. Questionnaires were used to evaluate willingness to pay, and patients who could still afford their medication 6 months after the survey were also investigated, to give an indication of actual ability to pay. In addition, oral interviews were carried out for clarification. In all, 84 patients out of a total of 186 were involved in the study. Results indicated that more men (39%) were willing to pay than women (22%), although more women (56%) were afflicted than men.Willingness to pay was directly dependent on cost with 69%, 22% and 9% of respondents indicating willingness to pay $1, $2 and $3 a day respectively. After 6 months of treatment, 22% of patients were still on therapy. A majority of patients stopped taking the drugs after 6 months due to financial constraints. Apart from cost, stigma, disbelief and side-effects of medication were found to be the main factors militating against willingness to pay. Improved counselling and provision of information, reduced cost of drugs including laboratory tests, and destigmatisation programmes are recommended to improve patients' ability to pay for antiretrovirals.
SAHARA-J (2004) 1(2): 107-113
Keywords: HIV/AIDS, treatment, access to antiretrovirals, drug costs, affordability.
RÉSUMÉ
Cette communication porte sur une bonne volonté des patients souffrants du VIH/SIDA à payer un prix assez abordable de la thérapie triple des anti-rétroviraux dans un milieu rural au Cameroun. Des questionnaires ont été utilisés afin d'évaluer cette bonne volonté à payer les médicaments. De plus, les patients qui avaient les moyens d'acheter leurs médicaments 6 mois après ces épreuves furent interviewés également. En plus de cela, les patients ont été interviewés avec le but d'obtenir des éclaircissements. Parmi les 186 patients, 84 participaient à l'étude. Les résultats de cette étude ont démontré que davantage d'hommes (39%) avaient la bonne volonté de payer des médicaments que des femmes (22%), tandis que les femmes sont plus souffrantes (56%) que les hommes. Cette volonté de payer était directement liée au coût des médicaments avec 69%, 22% et 9% des interviewés qui veulent bien payer une somme de $1, $2 et $3 par jour respectivement. Au bout d'une période de 6 mois de traitement, 22% de patients étaient encore en thérapie. Une majorité de patients ont arrêté le traitement au bout de 6 mois faute de manque d'argent. En dehors du coût, le stigmate, l'incrédulité et les effets secondaires des médicaments étaient les facteurs principaux qui étaient contre la volonté de payer. Il est conseillé d'améliorer les services de consultation, de fournir de l'information, de réduire le coût de médicaments ainsi que les essais en laboratoire et l'élaboration des programmes de déstigmatisation afin d'améliorer la capacité de patients à payer pour les anti-rétroviraux.
SAHARA-J (2004) 1(2): 107-113
Mots clés: le VIH/SIDA, le traitement, l'accès aux anti-rétroviraux, le coût de médicaments, avoir des moyens d'acheter.
SAHARA-J (2004) 1(2): 107-113
Keywords: HIV/AIDS, treatment, access to antiretrovirals, drug costs, affordability.
RÉSUMÉ
Cette communication porte sur une bonne volonté des patients souffrants du VIH/SIDA à payer un prix assez abordable de la thérapie triple des anti-rétroviraux dans un milieu rural au Cameroun. Des questionnaires ont été utilisés afin d'évaluer cette bonne volonté à payer les médicaments. De plus, les patients qui avaient les moyens d'acheter leurs médicaments 6 mois après ces épreuves furent interviewés également. En plus de cela, les patients ont été interviewés avec le but d'obtenir des éclaircissements. Parmi les 186 patients, 84 participaient à l'étude. Les résultats de cette étude ont démontré que davantage d'hommes (39%) avaient la bonne volonté de payer des médicaments que des femmes (22%), tandis que les femmes sont plus souffrantes (56%) que les hommes. Cette volonté de payer était directement liée au coût des médicaments avec 69%, 22% et 9% des interviewés qui veulent bien payer une somme de $1, $2 et $3 par jour respectivement. Au bout d'une période de 6 mois de traitement, 22% de patients étaient encore en thérapie. Une majorité de patients ont arrêté le traitement au bout de 6 mois faute de manque d'argent. En dehors du coût, le stigmate, l'incrédulité et les effets secondaires des médicaments étaient les facteurs principaux qui étaient contre la volonté de payer. Il est conseillé d'améliorer les services de consultation, de fournir de l'information, de réduire le coût de médicaments ainsi que les essais en laboratoire et l'élaboration des programmes de déstigmatisation afin d'améliorer la capacité de patients à payer pour les anti-rétroviraux.
SAHARA-J (2004) 1(2): 107-113
Mots clés: le VIH/SIDA, le traitement, l'accès aux anti-rétroviraux, le coût de médicaments, avoir des moyens d'acheter.