Power and protest: priesthood among the Fante-Akan

Abstract

The phenomenon of female priesthood, which has been an integral part of
Ghanaian and most West African traditional religious cultures, has in recent
times become a central focus of reference by other religious  denominations in their agitation, submissions and arguments for women’s ordination or gender equity. This notwithstanding, contemporary African Traditional Religions (ATRs) and their religious officials continue to suffer persistent denigration as in the past. This paper briefly outlines the concept of priesthood and the training procedure among the Fante specifically and the Akan generally. A divine call is mostly a prerequisite for entry into the office. The study observes that at one end of the ideological spectrum most Christians in Ghana still regard indigenous religions and their personnel as evil and anachronistic, which at best should be abolished; at the other end the same people are apt to substantiate and appropriate aspects of ATRs in the development and transformation of their own religious beliefs and practices.

Résumé
Le phénomène de prêtrise féminine, naguère partie intégrante des traditions religieuses des Ghanéens et des cultures majoritaires d’Afrique occidentale, est récemment devenu un point central de référence pour les autres confessions dans leurs campagne, propositions et arguments en faveur de l'ordination des femmes ou de l’équité genrée. Néanmoins, les Religions Traditionnelles Africaines (RTA) contemporaines et leurs représentants religieux continuent de subir un dénigrement incessant, de la part de certains sujets, comme dans le passé. Cet article esquisse brièvement le concept de prêtrise et sa procédure de formation chez les Fante en particulier et les Akans en général. La vocation
divine est principalement la condition préalable pour l’entrée dans ces
fonctions. L’article montre qu’aux extrémités de l’échiquier idéologique
ghanéen se trouvent polarisés des Chrétiens qui majoritairement considèrent toujours des religions indigènes et leur personnel comme des sujets malfaisants et anachroniques dont on peut se passer ; et ceux enclins à confirmer et à s’approprier les aspects des RTAs dans le développement et la transformation de leurs propres croyances et pratiques religieuses.