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The Political Economy Of Pro-Poor Development: The Case Of Ghana’s Poverty Reduction Strategies
Abstract
The paper interrogates the pro-poor growth concept as a new global development construction using Ghana as case study. The basic argument of the paper is that to attain pro-poor growth, not only sustainable growth, but human rights and social inclusion must be at the heart of all development policies. The eradication of poverty, and hence also sustainable growth, can only be achieved through the engagement of poor people in the development processes which affect their lives. This makes domestic policy ownership central and critical to pro-development.
The paper, which analyzes the Ghana government’s policy interventions regarding poverty alleviation and livelihood empowerment strategies, is to help generate ideas about the contribution which institutional analysis can make to our understanding of the circumstances under which growth (and pro-poor growth in particular) occurs. The central hypothesis underpinning the paper is that pro-poor growth depends critically on the interactions of formal and informal political, social, and cultural institutions with
economic institutions. Jointly, these interactions constitute an institutional matrix which may either augment or constrict pro-poor growth. Accordingly, the paper explores different aspects of economic, political and social institutions—and their interactions—so as to deepen our thinking on pro-poor development. A major contribution of the paper to the pro-poor development literature is that pro-poor development cannot be accomplished in conditions of mass estrangement, of lack of accountability, participation, and transparency.
Résumé
Cet article remet en question le concept de croissance pro-pauvres comme nouvelle construction de développement mondiale dont le Ghana est l'étude de cas. Comme argumentation fondamentale, l'article prétend que pour atteindre la croissance propauvres, non seulement la croissance durable, mais aussi les droits de l'homme et l'inclusion sociale doivent toutes être au centre des politiques de développement. L'éradication de la pauvreté, donc la croissance durable ne peut être acquis que par
l'engagement des populations pauvres dans les processus de développement qui touchent les vies. Ce qui rend l'appropriation des politiques internes un élément clé et critique du développement pro-pauvres Cet article, qui soumet à l'analyse les interventions politiques du gouvernement ghanéen en matière des stratégies d'allégement de pauvreté et d'amélioration de subsistance, vise à générer des idées sur l'apport potentiel d'une analyse institutionnelle à notre appréciation
des circonstances favorisant la croissance, et particulièrement la croissance pro-pauvres. L'article repose sur une hypothèse fondamentale : la croissance pro-pauvres depend de façon critique des interfaces entre les institutions politiques, sociales et culturelles formelles et informelles d'une part, et les institutions économiques d'autre part. Ensemble, ces interfaces constituent une matrice institutionnelle qui soit augmente, soit
restreint la croissance pro-pauvres. Par conséquent, l'article procède à une analyse des divers aspects des institutions économiques, politiques et sociales – et leurs interfaces – en vue d'approfondir notre pensée vis-à-vis le développement pro-pauvres. Cet article représente un apport important à la littérature pro-pauvres : le développement pro-pauvre ne peut être atteint dans des conditions de rupture généralisée, de l'absence de
responsabilité, de participation et de transparence.