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Social Dynamics and Infant Feeding Practices in Northern Ghana
Abstract
Infant feeding practices have been identified as one of the major determinants of children's nutritional status and account to a large extent for the high rates of malnutrition among children in Ghana. The relationship between breastfeeding and especially exclusive breastfeeding and child health and birth spacing in developing countries is well documented. However for the age group 0-6 months, although breastfeeding is widely practiced in Ghana, studies indicate that only 8% of children under 4 months are exclusively breastfed and 45% are given some form of supplementary feeding by age three months. Despite efforts of Health Workers to increase the percentage of exclusively breastfed babies, not much success has been achieved, because feeding practices are often difficult to change as they are directly related to varied economic, socio-cultural and religious factors in the community and to various dynamics prevailing at the household level.
Employing mainly qualitative research methods, this paper examines infant feeding practices of women with children 0-6 months in two areas in the Bawku East District of Ghana and analyses the role of socio-cultural factors, household and gender dynamics as determinants of infant feeding practices and child nutrition. It argues that the existence of beliefs and value systems especially with regard to the cultural administration of water is central to conflicts with exclusive breastfeeding recommendations of WHO and UNICEF.
The paper recommends that policies that seek to improve infant and child health status in developing countries, must recognise and understand the broad complex of dynamics operating at the household and community level affecting feeding behaviour. It also requires that women's knowledge and perceptions on infant feeding are recognised and valued to ensure sustained changes.
Résumé
Les pratiques alimentaires de l'enfant ont été considérées comme l'un des principaux déterminants de leur statut nutritionnel. Elles expliquent dans une grande mesure, le taux important de malnutrition parmi les enfants ghanéens. La relation entre l'allaitement maternel, surtout l'allaitement maternel exclusif, la santé de l'enfant et l'espacement des naissances dans les pays en voie de développement est bien documentée. Cependant, bien que l'allaitement maternel pour le groupe d'âges 0-6 soit largement pratiqué au Ghana, des études montrent que seulement 8% des bébés de moins de 4 mois sont exclusivement nourris du lait maternel, 45% des bébés de trois mois reçoivent un supplément de nourriture autre que le lait maternel. Malgré les efforts faits par le personnel de la santé pour augmenter le pourcentage des bébés nourris exclusivement du lait maternel, la réussite n'a pas été satisfaisante, parce que les pratiques alimentaires restent souvent difficiles à changer. Ceci s'explique par le fait que les pratiques alimentaires sont directement liées à de divers facteurs économiques, socio-culturels et religieux dans la communauté. Elles sont aussi liées à plusieurs dynamiques au sein de la famille.
La communication, en s'appuyant principalement sur les méthodes de recherche qualitatives, fait l'examen des pratiques alimentaires infantiles chez les femmes dont les bébés sont âgés de 0-6 mois dans deux milieux du district de Bawku Est du Ghana. Elle analyse également le rôle que jouent les facteurs socio-culturels, les dynamiques de genre et le foyer dans le choix des pratiques d'allaitement et de nutrition de l'enfant. La communication avance l'argument que l'existence des systèmes de croyance et de valeur surtout la gestion culturelle de l'eau, constitue le point central des conflits qui rendaient les femmes réfractaires aux recommadations de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et de l'Unicef pour l'allaitement exclusif des enfants.
La communication propose que les politiques qui ont pour but d'améliorer l'état de santé du bébé et de l'enfant dans les pays en voie de développement, doivent prendre en compte et comprendre l'énorme complexité des facteurs qui influent sur le comportement alimentaire au niveau du foyer et de la communauté. La communication exige aussi que la connaissance et la perception des femmes en matière de nutrition des enfants soient reconnues et appréciées afin de garantir des changements durables.
Inst. Af. Stud Vol.19(2) 2003: 85-98
Employing mainly qualitative research methods, this paper examines infant feeding practices of women with children 0-6 months in two areas in the Bawku East District of Ghana and analyses the role of socio-cultural factors, household and gender dynamics as determinants of infant feeding practices and child nutrition. It argues that the existence of beliefs and value systems especially with regard to the cultural administration of water is central to conflicts with exclusive breastfeeding recommendations of WHO and UNICEF.
The paper recommends that policies that seek to improve infant and child health status in developing countries, must recognise and understand the broad complex of dynamics operating at the household and community level affecting feeding behaviour. It also requires that women's knowledge and perceptions on infant feeding are recognised and valued to ensure sustained changes.
Résumé
Les pratiques alimentaires de l'enfant ont été considérées comme l'un des principaux déterminants de leur statut nutritionnel. Elles expliquent dans une grande mesure, le taux important de malnutrition parmi les enfants ghanéens. La relation entre l'allaitement maternel, surtout l'allaitement maternel exclusif, la santé de l'enfant et l'espacement des naissances dans les pays en voie de développement est bien documentée. Cependant, bien que l'allaitement maternel pour le groupe d'âges 0-6 soit largement pratiqué au Ghana, des études montrent que seulement 8% des bébés de moins de 4 mois sont exclusivement nourris du lait maternel, 45% des bébés de trois mois reçoivent un supplément de nourriture autre que le lait maternel. Malgré les efforts faits par le personnel de la santé pour augmenter le pourcentage des bébés nourris exclusivement du lait maternel, la réussite n'a pas été satisfaisante, parce que les pratiques alimentaires restent souvent difficiles à changer. Ceci s'explique par le fait que les pratiques alimentaires sont directement liées à de divers facteurs économiques, socio-culturels et religieux dans la communauté. Elles sont aussi liées à plusieurs dynamiques au sein de la famille.
La communication, en s'appuyant principalement sur les méthodes de recherche qualitatives, fait l'examen des pratiques alimentaires infantiles chez les femmes dont les bébés sont âgés de 0-6 mois dans deux milieux du district de Bawku Est du Ghana. Elle analyse également le rôle que jouent les facteurs socio-culturels, les dynamiques de genre et le foyer dans le choix des pratiques d'allaitement et de nutrition de l'enfant. La communication avance l'argument que l'existence des systèmes de croyance et de valeur surtout la gestion culturelle de l'eau, constitue le point central des conflits qui rendaient les femmes réfractaires aux recommadations de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et de l'Unicef pour l'allaitement exclusif des enfants.
La communication propose que les politiques qui ont pour but d'améliorer l'état de santé du bébé et de l'enfant dans les pays en voie de développement, doivent prendre en compte et comprendre l'énorme complexité des facteurs qui influent sur le comportement alimentaire au niveau du foyer et de la communauté. La communication exige aussi que la connaissance et la perception des femmes en matière de nutrition des enfants soient reconnues et appréciées afin de garantir des changements durables.
Inst. Af. Stud Vol.19(2) 2003: 85-98