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Falsified drugs in the democratic republic of the Congo : still a long way to go
Abstract
Falsified medicines pose a significant threat to public health, particularly in low- and middle-income countries. The use of falsified pharmaceuticals can lead to poisoning, untreated illness, premature death, and treatment failure. They can also hinder the achievement of sustainable development goals. Particularly in the DRC, the level of knowledge about this problem is low. Therefore, the objective of this paper is to determine the extent of the problem of substandard and falsified medicines in the country. It is based on a retrospective review of drug alerts and scientific publications, based on a search of the Scopus, Google Scholar, PubMed databases and the Congolese Ministry of Health alerts issued between 2000 and 2021. It was found that four classes of drugs, namely: antimalarials, antibiotics, anti- inflammatories and antivirals, were the most falsified/counterfeited in the studies conducted. This highlights the need to overcome obstacles in the fight against falsified medicines in the DRC, including a lack of reliable and scalable technology to detect counterfeits before they reach patients, lack of consensus on definitions, weak national leadership and accountability systems, and manufacturing and regulatory challenges.
French title: Les faux médicaments en République démocratique du Congo : encore un long chemin à parcourir
Les médicaments falsifiés constituent une menace importante pour la santé publique, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. L›utilisation de produits pharmaceutiques falsifiés peut entraîner des empoisonnements, des maladies non traitées, des décès prématurés et des échecs de traitement. Ils peuvent, par ailleurs, entraver la réalisation des objectifs de développement durable. S’agissant particulièrement de la RDC, le niveau de connaissance de ce problème est faible. Dès lors, l’objectif de ce papier est de déterminer l›ampleur de la problématique des médicaments de qualité inférieure et falsifiés dans le pays. Sa conception repose sur une revue rétrospective des alertes médicamenteuses et des publications scientifiques, sur la base d’une recherche dans les bases de données Scopus, Google Scholar, PubMed et les alertes du ministère congolais de la santé émises entre 2000 et 2021. Il en ressort que quatre classes de médicaments, à savoir : les antipaludéens, les antibiotiques, les anti-inflammatoires et les antiviraux, ont été les plus falsifiés/contrefaits dans les études menées. D’où la nécessité de surmonter les obstacles dans sa lutte contre les médicaments falsifiés en RDC, notamment un manque de technologie fiable et évolutive pour détecter les contrefaçons avant qu’elles n’atteignent les patients, l’absence de consensus sur les définitions, la faiblesse des systèmes de leadership et de responsabilisation au niveau national, et les défis de fabrication et de réglementation.