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Traitement chirurgical des gynécomasties
Abstract
La gynécomastie est la pathologie mammaire la plus
fréquente chez l’homme. EnAfrique et au Sénégal en
particulier, son traitement a fait l’objet de peu de publications.
Nous rapportons une étude rétrospective
de 13 cas de gynécomastie opérés de 2006 à 2010 à
l’Hôpital Le Dantec et dans certaines cliniques privées
de Dakar. La quasi-totalité des patients était
adressée par des médecins généralistes ou endocrinologues.
L’âge moyen était de 30ans. Dans 10 cas, la
gynécomastie évoluait depuis la puberté. La forme bilatérale
prédominait dans 9 cas. Tous les patients
avaient un bilan hormonal normal. L’échographie
mammaire et la mammographie n’avaient pas décelé
de signes suspects de malignité dans tous les cas où
elles étaient prescrites. La mastectomie sous-cutanée
était réalisée en première intention dans 11 cas, soit
par voie péri-aréolaire ou par voie sous-mammaire
prolongée d’une incision verticale. Deux patients
avaient bénéficié de lipo-aspiration seule. Peu de
complications étaient retrouvées : il s’agissait d’un
cas de sérome et d’un cas d’infection de la plaie opératoire.
Deux patients avaient bénéficié d’une mastectomie
sous-cutanée complémentaire pour résidu
glandulaire après lipo-aspiration.Aucun cas de décès
ou de nécrose de la plaque aréolo-mamelonnaire
n’avait été noté. Après un recul moyen de 7 mois,
aucun cas de récidive n’avait été noté. Le résultat esthétique
était jugé très bon dans 12 cas. Le traitement
des gynécomasties est le plus souvent chirurgical du
fait de nombreux échecs du traitement médical et des
répercussions psychologiques parfois importantes
chez les patients.
fréquente chez l’homme. EnAfrique et au Sénégal en
particulier, son traitement a fait l’objet de peu de publications.
Nous rapportons une étude rétrospective
de 13 cas de gynécomastie opérés de 2006 à 2010 à
l’Hôpital Le Dantec et dans certaines cliniques privées
de Dakar. La quasi-totalité des patients était
adressée par des médecins généralistes ou endocrinologues.
L’âge moyen était de 30ans. Dans 10 cas, la
gynécomastie évoluait depuis la puberté. La forme bilatérale
prédominait dans 9 cas. Tous les patients
avaient un bilan hormonal normal. L’échographie
mammaire et la mammographie n’avaient pas décelé
de signes suspects de malignité dans tous les cas où
elles étaient prescrites. La mastectomie sous-cutanée
était réalisée en première intention dans 11 cas, soit
par voie péri-aréolaire ou par voie sous-mammaire
prolongée d’une incision verticale. Deux patients
avaient bénéficié de lipo-aspiration seule. Peu de
complications étaient retrouvées : il s’agissait d’un
cas de sérome et d’un cas d’infection de la plaie opératoire.
Deux patients avaient bénéficié d’une mastectomie
sous-cutanée complémentaire pour résidu
glandulaire après lipo-aspiration.Aucun cas de décès
ou de nécrose de la plaque aréolo-mamelonnaire
n’avait été noté. Après un recul moyen de 7 mois,
aucun cas de récidive n’avait été noté. Le résultat esthétique
était jugé très bon dans 12 cas. Le traitement
des gynécomasties est le plus souvent chirurgical du
fait de nombreux échecs du traitement médical et des
répercussions psychologiques parfois importantes
chez les patients.