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La cardiothyréose au centre hospitalier universitaire de Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
Abstract
Introduction: La cardiothyréose est une affection fréquente et grave à l’ouest du Burkina Faso. Notre objectif était d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives des cardiothyréoses au centre hospitalier universitaire de Bobo-Dioulasso.
Méthodes: Etude prospective de 12 mois pourtant sur des cas de cardiothyréose colligés dans les services de cardiologie et de médecine interne.
Résultats: Quatorze (14) cas de cardiothyréose ont été colligés soit 33,3% des patients hospitalisés pour hyperthyroïdies. L’âge moyen des patients était de 53,57 ans ± 9,97. Les femmes au foyer (71,40%) aux conditions socio-économiques défavorables étaient les plus touchées. Parmi nos cas 21,42% des patients avaient déjà un antécédent d’hyperthyroïdie et l’HTA était le facteur de risque cardiovasculaire majeur (64,28%). Tous les patients présentaient une insuffisance cardiaque associée à un trouble du rythme (57,14%), essentiellement à type de fibrillation auriculaire (42,9%), une insuffisance coronarienne (7,14%) et un trouble de la conduction (7,14%). Le goitre multi-nodulaire a été l’entité étiopathogénique la plus fréquente (57,10%). Les antithyroïdiens de synthèse, les mesures hygiéno-diététiques et un traitement spécifique de l’insuffisance cardiaque ont été constamment utilisés pendant une durée d’hospitalisation moyenne de 23,57 jours ± 7,54. Si l’évolution immédiate peut être satisfaisante avec une euthyroïdie à 28,5% à moyen terme, les ruptures thérapeutiques peuvent être mortelles (un patient soit 7,14%) chez des patients généralement âgés majoritairement de sexe féminin avec un niveau socio-économique bas.
Conclusion: Le traitement de la cardiothyréose est efficace d’où l’intérêt d’une politique sanitaire pour une prise en charge adéquate.
Méthodes: Etude prospective de 12 mois pourtant sur des cas de cardiothyréose colligés dans les services de cardiologie et de médecine interne.
Résultats: Quatorze (14) cas de cardiothyréose ont été colligés soit 33,3% des patients hospitalisés pour hyperthyroïdies. L’âge moyen des patients était de 53,57 ans ± 9,97. Les femmes au foyer (71,40%) aux conditions socio-économiques défavorables étaient les plus touchées. Parmi nos cas 21,42% des patients avaient déjà un antécédent d’hyperthyroïdie et l’HTA était le facteur de risque cardiovasculaire majeur (64,28%). Tous les patients présentaient une insuffisance cardiaque associée à un trouble du rythme (57,14%), essentiellement à type de fibrillation auriculaire (42,9%), une insuffisance coronarienne (7,14%) et un trouble de la conduction (7,14%). Le goitre multi-nodulaire a été l’entité étiopathogénique la plus fréquente (57,10%). Les antithyroïdiens de synthèse, les mesures hygiéno-diététiques et un traitement spécifique de l’insuffisance cardiaque ont été constamment utilisés pendant une durée d’hospitalisation moyenne de 23,57 jours ± 7,54. Si l’évolution immédiate peut être satisfaisante avec une euthyroïdie à 28,5% à moyen terme, les ruptures thérapeutiques peuvent être mortelles (un patient soit 7,14%) chez des patients généralement âgés majoritairement de sexe féminin avec un niveau socio-économique bas.
Conclusion: Le traitement de la cardiothyréose est efficace d’où l’intérêt d’une politique sanitaire pour une prise en charge adéquate.