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Endocardite infectieuse en milieu cardiologique Dakarois: étude descriptive à propos de 39 cas
Abstract
L’endocardite infectieuse est une complication fréquente des cardiopathies rhumatismales. L’objectif de ce travail était de faire une étude descriptive de l’endocardite infectieuse, en milieu hospitalier Dakarois. Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, réalisée à la clinique cardiologique de l’hôpital Aristide Le Dantec, durant la période allant de Janvier
2004 à Décembre 2008. Etaient inclus tous les patients hospitalisés et traités pour endocardite infectieuse certaine ou probable, selon les critères de Durack. Nous avons étudié les paramètres épidémiologiques, cliniques, biologiques et échocardiographiques. Le nombre total d’admissions dans le service durant la période d’étude était de 3746 patients, dont 870 pour valvulopathies rhumatismales. Nous avions enregistré 39 cas d’endocardite infectieuse soit une prévalence de 1,04% et 4,48% valvulopathies rhumatismales. L’âge moyen de nos
patients était de 24 plus ou moins 11,5 ans avec des extrêmes de 6 et 52 ans. Plus de la moitié des patients soit 58,9 % (23 patients) avaient moins de 25 ans. On notait une légère prédominance féminine avec un sex-ratio homes/femmes de 0,95. La porte d’entrée était essentiellement bucco-dentaire 40%. L’anémie était constante avec un taux d’hémoglobine moyen à 8,4g/dl. Les hémocultures étaient positives chez 6 patients et le Staphylococcus Aureus était le germe le plus retrouvé. L’électrocardiogramme avait montré des troubles du rythme et de la conduction respectivement dans 69,2 et 10,2% des cas. L’échographie cardiaque mettait en évidence des végétations chez tous les patients, une rupture de cordage dans 6 cas et un abcès chez trois patients. L’endocardite infectieuse constitue encore une réalité dans nos régions. Elle survient habituellement sur cardiopathie rhumatismale. Son diagnostic repose sur les hémocultures et l’échocardiographie.
2004 à Décembre 2008. Etaient inclus tous les patients hospitalisés et traités pour endocardite infectieuse certaine ou probable, selon les critères de Durack. Nous avons étudié les paramètres épidémiologiques, cliniques, biologiques et échocardiographiques. Le nombre total d’admissions dans le service durant la période d’étude était de 3746 patients, dont 870 pour valvulopathies rhumatismales. Nous avions enregistré 39 cas d’endocardite infectieuse soit une prévalence de 1,04% et 4,48% valvulopathies rhumatismales. L’âge moyen de nos
patients était de 24 plus ou moins 11,5 ans avec des extrêmes de 6 et 52 ans. Plus de la moitié des patients soit 58,9 % (23 patients) avaient moins de 25 ans. On notait une légère prédominance féminine avec un sex-ratio homes/femmes de 0,95. La porte d’entrée était essentiellement bucco-dentaire 40%. L’anémie était constante avec un taux d’hémoglobine moyen à 8,4g/dl. Les hémocultures étaient positives chez 6 patients et le Staphylococcus Aureus était le germe le plus retrouvé. L’électrocardiogramme avait montré des troubles du rythme et de la conduction respectivement dans 69,2 et 10,2% des cas. L’échographie cardiaque mettait en évidence des végétations chez tous les patients, une rupture de cordage dans 6 cas et un abcès chez trois patients. L’endocardite infectieuse constitue encore une réalité dans nos régions. Elle survient habituellement sur cardiopathie rhumatismale. Son diagnostic repose sur les hémocultures et l’échocardiographie.