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Les dysthyroïdies chez l’hémodialysé chronique
Abstract
Introduction: Les dysthyroïdies chez l’hémodialysé chronique sont représentées par une hypothyroïdie: dite le syndrome de basse T3, actuellement nommée "le syndrome de la maladie euthyroïdienne". L’objectif de notre travail est de déterminer le profil thyroïdien de nos HDC afin de préciser la prévalence des différents troubles thyroïdiens dans notre population et de dégager les facteurs prédictifs, aussi on a précisé l’évolution sur une période de 3 ans.
Méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée en Mars 2007 concernant 68 patients adultes en hémodialyse périodique. Nous avons analysé les paramètres anthropométriques, cliniques et biologiques. Le dosage des hormones thyroïdiennes ((triiodothyronine libre) FT3, (thyroxine libre) FT4 et (thyréostimuline ultra-sensible) TSHus) s’est effectué selon la méthode radio-immunologique. Nous avons comparé 2 groupes de patients avec et sans dysthyroïdie (définie par un taux anormal de FT3 et/ou de FT4 et/ou de TSH) afin de dégager les facteurs de risque. On a réalisé une surveillance biologique des hormones thyroïdiennes pendant 3 ans afin de préciser l’incidence des différents troubles thyroïdiens dans la même population.
Résultats: Tous les patients sont en euthyroïdie clinique. On n’a noté aucun cas de goitre. Le profil thyroïdien est caractérisé par une hypothyroïdie biologique, la prévalence était de 28%. Nous n'avons pas trouvé des cas d'hyperthyroïdie. L'étude comparative des deux groupes de malades biologiquement euthyroïdiens et hypothyroïdiens a révèle le syndrome inflammatoire (p=0.001), l’âge avancé (p=0.003), et la durée prolongée en hémodialyse (p=0.04) comme des facteurs de risque liés à l’hypothyroïdie biologique. Deux HDC ont nécessité un traitement hormonal substitutif vu le contexte du diabète dans un cas et de la grossesse dans l’autre cas. Le suivi biologique pendant trois ans n’a révélé aucun cas incident et aucune aggravation.
Conclusion :L’hypothyroïdie biologique
est un trouble endocrinien fréquent en hémodialyse chronique. L’âge avancé et le syndrome inflammatoire semblent être des facteurs de risque.
Méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée en Mars 2007 concernant 68 patients adultes en hémodialyse périodique. Nous avons analysé les paramètres anthropométriques, cliniques et biologiques. Le dosage des hormones thyroïdiennes ((triiodothyronine libre) FT3, (thyroxine libre) FT4 et (thyréostimuline ultra-sensible) TSHus) s’est effectué selon la méthode radio-immunologique. Nous avons comparé 2 groupes de patients avec et sans dysthyroïdie (définie par un taux anormal de FT3 et/ou de FT4 et/ou de TSH) afin de dégager les facteurs de risque. On a réalisé une surveillance biologique des hormones thyroïdiennes pendant 3 ans afin de préciser l’incidence des différents troubles thyroïdiens dans la même population.
Résultats: Tous les patients sont en euthyroïdie clinique. On n’a noté aucun cas de goitre. Le profil thyroïdien est caractérisé par une hypothyroïdie biologique, la prévalence était de 28%. Nous n'avons pas trouvé des cas d'hyperthyroïdie. L'étude comparative des deux groupes de malades biologiquement euthyroïdiens et hypothyroïdiens a révèle le syndrome inflammatoire (p=0.001), l’âge avancé (p=0.003), et la durée prolongée en hémodialyse (p=0.04) comme des facteurs de risque liés à l’hypothyroïdie biologique. Deux HDC ont nécessité un traitement hormonal substitutif vu le contexte du diabète dans un cas et de la grossesse dans l’autre cas. Le suivi biologique pendant trois ans n’a révélé aucun cas incident et aucune aggravation.
Conclusion :L’hypothyroïdie biologique
est un trouble endocrinien fréquent en hémodialyse chronique. L’âge avancé et le syndrome inflammatoire semblent être des facteurs de risque.