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La tuberculose des amygdales palatines
Abstract
Introduction
La localisation tuberculeuse des amygdales palatines est très rare même dans un pays d’endémie tuberculeuse. Le diagnostic peut être suspecté cliniquement dans un contexte évocateur, mais il ne peut être certifié qu’au stade histologique. Patients et methodes Cinq cas de tuberculose des amygdales palatine ont été diagnostiqués sur une période de 5 ans et inclus dans une étude rétrospective. Nous avons recensé trois hommes et deux femmes (âge moyen de 28 ans). La dysphagie haute était le maître symptôme. L’examen a objectivé une hypertrophie amygdalienne chez tous les patients avec des ulcérations chez trois d’entre eux.
Une biopsie a été effectuée chez trois patients et une amygdalectomie a été réalisée chez les deux autres. L’étude anatomopathologique a posé le diagnostic chez tous les patients. Un traitement médical antituberculeux selon un régime court allant de 6 à 9 mois a été instauré. Dans tous les cas, l’évolution à long terme a été favorable avec un recul moyen de 13 mois. Conclusion
La tuberculose amygdalienne est rare. Son diagnostic repose essentiellement sur le résultat natomopathologique de la biopsie où
de l’amygdalectomie. L’évolution sous traitement anti-bacillaire est souvent favorable, la récidive est exceptionnelle.
La localisation tuberculeuse des amygdales palatines est très rare même dans un pays d’endémie tuberculeuse. Le diagnostic peut être suspecté cliniquement dans un contexte évocateur, mais il ne peut être certifié qu’au stade histologique. Patients et methodes Cinq cas de tuberculose des amygdales palatine ont été diagnostiqués sur une période de 5 ans et inclus dans une étude rétrospective. Nous avons recensé trois hommes et deux femmes (âge moyen de 28 ans). La dysphagie haute était le maître symptôme. L’examen a objectivé une hypertrophie amygdalienne chez tous les patients avec des ulcérations chez trois d’entre eux.
Une biopsie a été effectuée chez trois patients et une amygdalectomie a été réalisée chez les deux autres. L’étude anatomopathologique a posé le diagnostic chez tous les patients. Un traitement médical antituberculeux selon un régime court allant de 6 à 9 mois a été instauré. Dans tous les cas, l’évolution à long terme a été favorable avec un recul moyen de 13 mois. Conclusion
La tuberculose amygdalienne est rare. Son diagnostic repose essentiellement sur le résultat natomopathologique de la biopsie où
de l’amygdalectomie. L’évolution sous traitement anti-bacillaire est souvent favorable, la récidive est exceptionnelle.