Layla Tahiri Elousrouti1
Laboratoire d´Anatomie et de Cytologie Pathologiques, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Maroc; Laboratoire de Recherche Biomédicale et Translationnelle, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, Maroc
Rafik Bentayeb
Laboratoire d´Anatomie et de Cytologie Pathologiques, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Maroc
Amal Douida
Laboratoire d´Anatomie et de Cytologie Pathologiques, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Maroc
Hakima Abid
Service de Gastro-entéro-hépatologie, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Fès, Maroc
Mohamed Abraki
Service de Gastro-entéro-hépatologie, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Fès, Maroc
Adil Ibrahimi
Service de Gastro-entéro-hépatologie, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Fès, Maroc
Sara Elloudi
Service de Dermatologie, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Fès, Maroc
Hanane Baybay
Service de Dermatologie, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Fès, Maroc
Fatimazahra Elmernissi
Service de Dermatologie, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Fès, Maroc
Youssef Alaoui Lamrani
Service de Radiologie, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Fès, Maroc
Nawal Hammas
Laboratoire de Recherche Biomédicale et Translationnelle, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, Maroc
Hinde Elfatemi
Laboratoire d´Anatomie et de Cytologie Pathologiques, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Maroc; Laboratoire de Recherche Biomédicale et Translationnelle, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, Maroc
Laila Chbani
Laboratoire d´Anatomie et de Cytologie Pathologiques, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, Maroc; Laboratoire de Recherche Biomédicale et Translationnelle, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, Maroc
Abstract
Les carcinomes annexiels sont rares et représentent moins de 1% des carcinomes cutanées. Le carcinome scléreux des glandes sudorales a été décrit pour la première fois en 1982 par Goldstein et al. Nous rapportons un nouveau cas de localisation inhabituelle péri. Il s´agit d´une patiente de 33 ans, présentait une lésion cutanée péri-anale, d´aspect rétracté. L´analyse histologique de la biopsie cutanée péri-lésionnelle, l´immunohistochimie, la négativité des investigations cliniques, radiologiques et endoscopiques nous ont permis de poser le diagnostic du carcinome scléreux eccrine. Il s´agit d´une entité rare, de localisation habituelle faciale, d´évolution lente mais agressive. Elle pose le problème de diagnostic différentiel avec des tumeurs bénignes et malignes d´où l´enjeu pour le pathologiste de savoir évoquer ce carcinome devant toute lésion cutanée d´aspect scléreux et infiltrant, d´évolution lente et dans un contexte de conservation de l´état général et d´absence d´histoire néoplasique, et de ne pas hésiter à demander de nouvelles biopsies profondes si doute.