Andy-Müller Luzolo Nzinga
Unité de Rééducation Uro-Gynécologique, Département de Médecine Physique et de Réadaptation, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo
Inès Bilo Mbaki
Unité de Rééducation Uro-Gynécologique, Département de Médecine Physique et de Réadaptation, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo
Pompon Kazadi Ilunga
Unité de Rééducation Uro-Gynécologique, Département de Médecine Physique et de Réadaptation, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo
François Njimbu Kapend
Unité de Rééducation Uro-Gynécologique, Département de Médecine Physique et de Réadaptation, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo
Nadine Mbanzulu Diyasilua
Ecole de Santé Publique, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo
Roger Mwimba Mbungu
Service d´Obstétrique, Département de Gynécologie et Obstétrique, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo
Mathieu Nkumu Loposso
Service d´Urologie, Département de Chirurgie, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo
Betty Miangindula Mabenza
Unité d´Activités Physiques Adaptées, Département de Médecine Physique et de Réadaptation, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo
Augustin Mboko Kipula
Unité de Rééducation Uro-Gynécologique, Département de Médecine Physique et de Réadaptation, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo
Honoré Nkakudulu Bikuku
Unité de Rééducation Uro-Gynécologique, Département de Médecine Physique et de Réadaptation, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo
Abstract
L´incontinence urinaire (IU) de la femme est une pathologie très fréquente dans la population. La carence des données épidémio-cliniques dans notre milieu nous a poussés à faire un état de lieu de cette affection et de sa prise en charge aux Cliniques Universitaires de Kinshasa. L´objectif de cette étude est de déterminer la prévalence et la prise en charge de l´incontinence urinaire de la femme en milieu clinique. Une étude descriptive a été réalisée aux Cliniques Universitaires de Kinshasa de janvier 2015 à décembre 2016. La fréquence annuelle de l´IU était de 1,3% (soit 23/1813 patientes). Nous n´avons retenu que 15 cas dont les dossiers étaient exploitables, et leur âge moyen était de 49,2±20,5 ans avec des extrêmes de 15 à 98 ans. L´IU a concerné les multipares (53,4%), les paucipares (26,7%), les primipares (6,7%) et les nullipares (13,3%), et la date médiane de survenue de l´IU était de 3 mois. L´IU par urgenturie était présente chez 33,3% des patientes et celle à l´effort chez 13,3%. Parmi les diagnostics associés à l´IU, nous avons plus retrouvé les infections uro-génitales (46,7%), la cystocèle (20%) et les algies pelviennes chroniques (20%). Ces patientes ont bénéficié de l´antibiothérapie (60%), des anticholinergiques (20%), de la rééducation pelvipérinéale (20%) ainsi que du traitement chirurgical. L´IU est sous-évaluée aux Cliniques Universitaires de Kinshasa. Les types d´IU les plus diagnostiqués sont les IU à l´effort et par urgenturie. La prise en charge est pluridisciplinaire.