Serge Clotaire Billong
Département de Santé Publique, Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I, Yaoundé, Cameroun; Groupe Technique Central, Comité Nationale de Lutte Contre le SIDA, Yaoundé, Cameroun; Groupe de Travail National pour la Prévention et la Surveillance de la Pharma-corésistance du VIH, Ministère de la Santé Publique, Yaoundé, Cameroun
Joseph Fokam
Département de Santé Publique, Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I, Yaoundé, Cameroun; Groupe de Travail National pour la Prévention et la Surveillance de la Pharma-corésistance du VIH, Ministère de la Santé Publique, Yaoundé, Cameroun; Centre International de Référence Chantal BIYA pour la Recherche sur la Prévention et la Prise en Charge du VIH/SIDA, Yaoundé, Cameroun; Faculty of Health Sciences, University of Buea, Buea, Cameroon
Calixte Ida Penda
Hôpital de Jour, Hôpital Laquintinie de Douala, Douala, Cameroun; Faculté de Médecine et des sciences pharmaceutiques, Université de Douala, Douala, Cameroun
Ernest Anaba Mvilongo
Groupe Technique Central, Comité Nationale de Lutte Contre le SIDA, Yaoundé, Cameroun
Raoul Fodjo
Groupe Technique Central, Comité Nationale de Lutte Contre le SIDA, Yaoundé, Cameroun
Arlette Messeh
Groupe Technique Central, Comité Nationale de Lutte Contre le SIDA, Yaoundé, Cameroun
Jean de Dieu Anoubissie
Groupe Technique Central, Comité Nationale de Lutte Contre le SIDA, Yaoundé, Cameroun
Cyprien Kegne
Groupe Technique Central, Comité Nationale de Lutte Contre le SIDA, Yaoundé, Cameroun
Gildas Nguekam
Division de la Recherche Opérationnelle en Santé, Ministère de la Santé Publique, Yaoundé, Cameroun
Yannick Aimé Batamack
Groupe Technique Central, Comité Nationale de Lutte Contre le SIDA, Yaoundé, Cameroun
Edson Joan Billong
Faculté de Médecine, Université d’Antananarivo, Antananarivo, Madagascar
Pamela Reine Moutapam
Groupe Technique Central, Comité Nationale de Lutte Contre le SIDA, Yaoundé, Cameroun
Alexis Ndjolo
Département de Santé Publique, Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I, Yaoundé, Cameroun; Département de Santé Publique, Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I, Yaoundé, Cameroun
Leonard Bonono
Groupe Technique Central, Comité Nationale de Lutte Contre le SIDA, Yaoundé, Cameroun
Jean Bosco Elat
Groupe Technique Central, Comité Nationale de Lutte Contre le SIDA, Yaoundé, Cameroun; 0George Town University, Yaoundé, Cameroun
Anne Cécilé Zoung-Kanyi Bissek
Département de Santé Publique, Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I, Yaoundé, Cameroun; Groupe de Travail National pour la Prévention et la Surveillance de la Pharma-corésistance du VIH, Ministère de la Santé Publique, Yaoundé, Cameroun; Division de la Recherche Opérationnelle en Santé, Ministère de la Santé Publique, Yaoundé, Cameroun
Abstract
Introduction: depuis le lancement en 2015 de la stratégie « Traitement pour tous » au Cameroun, un plan d´accélération du traitement antirétroviral (TARV) est mis en œuvre avec des progrès remarquables. Ces efforts s´accompagnent d´un risque d´émergence de la pharma-corésistance du VIH. L´Organisation Mondiale de la Santé (OMS) propose ainsi la surveillance des indicateurs d´alerte précoce (IAP) de la pharma-corésistance du VIH. L'objectif de cette étude était d'évaluer sur le plan national les IAP de la pharma-corésistance du VIH au Cameroun. Méthodes: une étude rétrospective a été menée en décembre 2017 dans les 10 régions du Cameroun; elle a évalué les six IAPs recommandés par l´OMS sur 68 sites de prise en charge du VIH sélectionnés de façon aléatoire. La période de rapportage s´étendait de Juillet 2016 à Juin 2017. Résultats: les scores à l´échelle nationale étaient: retrait des médicaments dans les délais (IAP1): 66%; rétention sous TARV 12 mois après l´initiation (IAP2): 66%; rupture de stocks d´ARVs sur une période de 12 mois (IAP3): 53%; couverture en réalisation des tests de charge virale (CV) (IAP4): 10%; suppression de la CV à 12 mois de TARV (IAP5): 73% et pratiques de dispensation du TARV (IAP6): 100%. Les scores régionaux étaient similaires. Conclusion: la performance des IAP au Cameroun est faible et nécessite des interventions urgentes, prioritairement la couverture des tests de CV, la gestion optimale des ARV et l´adhérence des patients.