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Curiethérapie dans le traitement palliatif du cancer de l’oesophage
Abstract
concomitante avec ou sans chirurgie permet une amélioration de la survie [5]. Plus de 50% des patients atteints de cancer de l´oesophage ont une maladie inopérable au moment du diagnostic due à une tumeur localement avancée, des métastases ou un mauvais état général avec une médiane de survie globale de 2,5 à 9,9 mois [6]. La majorité de ces patients ont besoin de soins palliatifs pour soulager la dysphagie qui est présente chez plus de 70 % des patients et qui est responsable d'une dégradation importante de la qualité de vie [7]. À l´heure actuelle, plusieurs modalités de prise en charge sont disponibles pour le traitement palliatif de cette dysphagie. Les options de traitement les plus couramment utilisées comprennent le placement de stent métallique [8-10], le traitement au laser [11], et la curiethérapie avec ou sans radiothérapie externe et ou éventuellement une chimiothérapie [12-15]. Une méta-analyse a conclu qu'il n'y a pas de supériorité claire de l'une des
méthodes utilisées dans la palliation du cancer de l'oesophage, le choix de l'une de ces méthodes dépend de l'expérience du centre et de l'état du patient. Cette métaanalyse a aussi démontré que la pose d'une prothèse métallique expansible et la curiethérapie étaient les deux méthodes de référence, la première étant la plus rapide pour améliorer la dysphagie, mais la seconde constitue une réelle alternative pouvant améliorer la survie et la qualité de vie [16]. Un inconvénient du traitement au laser est la nécessité de répéter les séances afin d'obtenir et de maintenir le bénéfice [17, 18]. Dans notre centre la curiethérapie est souvent utilisée pour pallier à la dysphagie. Le but de notre travail est de déterminer l'efficacité et la tolérance de la curiethérapie dans le traitement palliatif du cancer de l'oesophage.