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Délire dermatozoïque: À propos d’un cas
Abstract
Le délire dermatozoïque est un délire particulier survenant chez les personnes âgées et caractérisé par la présence d'un délire hallucinatoire
essentiellement cénesthésique, avec la conviction d'être infesté par des petites bêtes. Ce délire aboutit à des lésions de grattage pouvant être
graves, mais sans aucune étiologie organique, et leurrant souvent le dermatologue. Notre observation est originale, par le fait que le patient a été adressé par un ophtalmologue, et faisant étendre le champ du diagnostic à plusieurs spécialités, s'occupant des patients âgés. il s'agit d'un patient âgé de 67 ans, ayant présenté da façon concomitante à une intervention chirurgicale et au mariage de son dernier fils, un délire hallucinatoire avec une conviction d'être attaqué par des moustiques lui suçant le sang. Des lésions d'excoriation cutanée ont été secondaires à ce délire, et ont été à l'origine d'une consultation psychiatrique. L'évolution après six mois de traitement a été marquée par l'enkystement du délire et l'amélioration des lésions cutanées. Réputé rare, le délire dermatozoïque pourrait être déroutant si on ne fait pas le diagnostic positif. Tout clinicien peut être confronté dans sa pratique à ce type de syndrome. Sa compréhension facilite une prise en charge adéquate, basée essentiellement sur un soutien psychologique et un traitement neuroleptique.
essentiellement cénesthésique, avec la conviction d'être infesté par des petites bêtes. Ce délire aboutit à des lésions de grattage pouvant être
graves, mais sans aucune étiologie organique, et leurrant souvent le dermatologue. Notre observation est originale, par le fait que le patient a été adressé par un ophtalmologue, et faisant étendre le champ du diagnostic à plusieurs spécialités, s'occupant des patients âgés. il s'agit d'un patient âgé de 67 ans, ayant présenté da façon concomitante à une intervention chirurgicale et au mariage de son dernier fils, un délire hallucinatoire avec une conviction d'être attaqué par des moustiques lui suçant le sang. Des lésions d'excoriation cutanée ont été secondaires à ce délire, et ont été à l'origine d'une consultation psychiatrique. L'évolution après six mois de traitement a été marquée par l'enkystement du délire et l'amélioration des lésions cutanées. Réputé rare, le délire dermatozoïque pourrait être déroutant si on ne fait pas le diagnostic positif. Tout clinicien peut être confronté dans sa pratique à ce type de syndrome. Sa compréhension facilite une prise en charge adéquate, basée essentiellement sur un soutien psychologique et un traitement neuroleptique.