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Highly variable breeding phenology in an arid region colonial cooperative breeder, the Sociable Weaver Philetairus socius
Abstract
Describing breeding phenology (the timings of reproductive events) is central for studying individual fitness and population dynamics. While fundamental differences in breeding strategies between different biomes (e.g. tropics and temperate regions) have long been identified, detailed descriptions based on long-term studies of individually marked birds are biased towards the bird populations in North America and Europe. As a result, crucial information on bird breeding phenology remains scarce in bird diversity hotspots such as southern Africa, an area that is also highly threatened by climate change. In most arid regions of the Southern Hemisphere, especially in southern Africa and Australia, rainfall patterns are often erratic, leading to variation in the duration of the conditions suitable for breeding within and between years. These dynamic environmental conditions select for flexible and opportunistic breeding strategies. Consequently, breeding seasons vary from year to year in both length and intensity — from skipping breeding to prolonged breeding with multiple attempts per pair. Here, we report on the highly variable breeding cycle of the Sociable Weaver Philetairus socius, a colonial cooperatively breeding passerine from the arid savannahs of the Kalahari region of southern Africa. We monitored the reproduction of an individually marked population over 11 years. Breeding activity usually started at the end of winter, but varied greatly in the starting date as well as duration (from 4 to 11 months). The percentage of active nests also changed greatly within and between seasons. As a result, the number of clutches laid annually per female varied markedly between years, with some extreme cases, such as a single female that laid 8 clutches in a year, and others suspected to lay up to 13 clutches, which is one of the highest numbers reported for wild bird species.
Phénologie de reproduction très variable chez un oiseau nicheur colonial et coopératif des régions arides, le Républicain social Philetairus socius
La description de la phénologie de la reproduction (le calendrier des événements reproductifs) est essentielle pour l’étude de la condition physique des individus et de la dynamique des populations. Bien que des différences fondamentales dans les stratégies de reproduction entre les différents biomes (par exemple les tropiques et les régions tempérées) aient été identifiées depuis longtemps, les descriptions détaillées basées sur des études à long terme d’oiseaux marqués individuellement sont biaisées en faveur des populations d’oiseaux d’Amérique du Nord et d’Europe. Par conséquent, des informations cruciales sur la phénologie de la reproduction des oiseaux restent rares dans les points chauds de la diversité des oiseaux tels que l’Afrique australe, une région qui est également fortement menacée par le changement climatique. Dans la plupart des régions arides de l’hémisphère sud, notamment en Afrique australe et en Australie, la précipitation est souvent irrégulière, ce qui entraîne des variations dans la durée des conditions propices à la reproduction au cours d’une même année et d’une année à l’autre. Ces conditions environnementales dynamiques favorisent des stratégies de reproduction flexibles et opportunistes. Par conséquent, les saisons de reproduction varient d’une année à l’autre, tant en durée qu’en intensité, allant de l’absence de reproduction à une reproduction prolongée avec plusieurs tentatives par couple. Nous présentons ici le cycle de reproduction très variable du Républicain social Philetairus socius, un passereau colonial à reproduction coopérative des savanes arides de la région du Kalahari, en Afrique australe. Nous avons suivi la reproduction d’une population marquée individuellement pendant 11 ans. Le pourcentage de nids actifs a également beaucoup varié au cours d’une même saison et d’une saison à l’autre. En conséquence, le nombre de couvées annuelles par femelle variait considérablement d’une année à l’autre, avec des cas extrêmes tels qu’une seule femelle ayant pondu huit couvées en un an (et autres soupçonnées d’en avoir pondu jusqu’à 13), ce qui est l’un des nombres les plus élevés rapportés pour une espèce d’oiseau sauvage.