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Living together, feeding apart: the comparative foraging ecology of two African flycatcher species
Abstract
This study examined how habitat and resource conditions influence the foraging behaviour and ecology of the Pale (Pallid) Flycatcher Agricola pallidus and Marico Flycatcher Bradornis mariquensis, two perch-and-pounce insectivores that swoop on prey from elevated perches. These species were studied in the early 1980s at the Nylsvley Nature Reserve in Limpopo Province, South Africa, where Marico Flycatchers occupied fine-leafed, spinescent Vachellia (Acacia) tortilis-dominated woodland, while Pale Flycatchers were confined to Burkea africana-dominated mesophyll woodland. These two woodland types correspond to two contrasting savanna types across Africa more broadly: arid-eutrophic, fine-leafed savannas and mesic/moist-dystrophic, broad-leafed woodlands. Their juxtaposition at the Nylsvley Reserve provided an opportunity to explore the factors affecting the habitat preferences and foraging behaviour of these two species. Acacia woodlands had higher invertebrate abundance, at least on the ground, and lower groundcover than Burkea woodlands in both seasons, although the difference was less during the dry season. Throughout the year, Marico Flycatchers consistently foraged at a faster rate, pouncing more frequently and more successfully on prey than did Pale Flycatchers. They also spent less time searching from each perch and gave up sooner if they found nothing. The average time difference between successful and unsuccessful searches was only a few seconds for both species, however. Presumably because they occupied a less productive woodland, Pale Flycatchers had considerably larger home ranges and occurred at lower densities overall, and so experienced fewer intraspecific and interspecific interactions. In contrast, Marico Flycatchers faced more competition both intra- and interspecifically, especially in the dry season when prey was scarce; they lost most of their conflicts, all with larger birds. Habitat separation between these two flycatcher species is apparently maintained by the differences in habitat structure, resource availability and occasional interspecific interactions, in which Marico Flycatchers dominated Pale Flycatchers.
Vivre ensemble, manger à part: écologie comparative des stratégies d’alimentation chez deux espèces de gobemouches africains
Cette étude a examiné l’influence de l’habitat et des ressources sur le comportement de recherche de nourriture et l’écologie du Gobemouche pâle Agricola pallidus et du Gobemouche du Marico Bradornis mariquensis, deux insectivores qui se nourrissent en se précipitant sur leurs proies depuis des perchoirs élevés. Ces espèces ont été étudiées au début des années 1980 dans la réserve naturelle de Nylsvley, dans la province de Limpopo, en Afrique du Sud, où les Gobemouches du Marico occupaient des bois dominés par Vachellia (Acacia) tortilis, de feuilles fines et avec épines, tandis que les Gobemouches pâles étaient confinés aux bois mésophiles dominés par Burkea africana. Ces deux types de zones boisées correspondent aux deux types de savanes africaines: les savanes arides et eutrophes à feuilles fines et les zones boisées mésico-humides et dystrophiques à feuilles larges. Leur juxtaposition à Nylsvley a permis d’explorer les facteurs affectant les préférences d’habitat et le comportement d’alimentation de ces deux espèces. Les bois d’Acacia avaient une plus grande abondance d’invertébrés, au moins au sol, et une couverture végétale plus faible que les bois de Burkea pendant les deux saisons, bien que la différence soit moindre pendant la saison sèche. Tout au long de l’année, le Gobemouche du Marico a toujours cherché à se nourrir plus rapidement, se jetant plus fréquemment et avec plus de succès sur ses proies que le Gobemouche pâle. Ils ont également passé moins de temps à chercher à partir de chaque perchoir qu’ils abandonnaient plus tôt s’ils ne trouvaient rien. La différence de temps moyenne entre les recherches fructueuses et infructueuses n’était cependant que de quelques secondes pour les deux espèces. Probablement parce qu’ils occupaient un bois moins productif, les Gobemouches pâles avaient des domaines vitaux beaucoup plus vastes et se trouvaient à des densités plus faibles dans l’ensemble, et ils ont donc connu moins d’interactions intra- et interspécifiques. En revanche, les Gobemouches du Marico ont dû faire face à une plus grande compétition intra- et interspécifique, en particulier pendant la saison sèche, lorsque les proies étaient rares. Ils ont perdu la plupart des conflits avec d’autres espèces, toujours avec des oiseaux plus grands. La séparation des habitats entre ces deux espèces de gobemouches est apparemment maintenue par les différences dans la structure des habitats, la disponibilité des ressources et les interactions interspécifiques occasionnelles, dans lesquelles les Gobemouches du Marico ont dominé les Gobemouches pâles.