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Multiple circannual moult strategies: feather tract moult patterns for common birds of the central Fynbos region, South Africa Diversité de stratégies du cycle de mue: schémas de mue d’oiseaux communs de la région centrale du fynbos, Afrique du Sud
Abstract
When and where birds lose their feathers during the annual moult cycle is a fascinating subject, but there is little reported on patterns and strategies of moult for most African bird species. While there have been great advances in our understanding of primary feather moult strategies, information on further plumage moult is generally lacking. This work reports on patterns of body, tail and head moult for 19 commonly captured species from ringing sessions mostly from the Blue Hill Nature Reserve in the Kouga Mountains, Western Cape province, South Africa, and surrounding mountain ranges. This is a temperate, aseasonal rainfall region, with ringing locations situated in the Fynbos biome. We used logistic generalised additive models to explore and visualise the annual patterns of head, tail and body moult in the context of primary feather moult for adult, non-migratory species. While we expected, and found, a degree of synchrony with primary and other feather moult, several interesting species-specific alternative strategies were also observed, with periods of extended or staggered moult across the annual cycle. For all species the moult period followed published breeding periods and, for most, peaked in the late austral summer period. However, there were many variations in tract moult between species with respect to initiation, duration and synchrony with other tract moult, as well as for sex, for two of the four sexually dimorphic species with sufficient data to explore this parameter. Additional moult based on presence/absence is commonly recorded by ringers, and submitted to the South African Bird Ringing Unit (SAFRING), but this data has seldom been analysed. We encourage ringers to do this for species they commonly encounter, as further interesting facets of life-history strategies await to be discovered.
Quand et où les oiseaux perdent leurs plumes pendant le cycle annuel de la mue est un sujet fascinant, mais on connait peu sur les modèles et les stratégies de mue pour la plupart des espèces d’oiseaux africains. Si notre compréhension des stratégies de mue des plumes primaires a beaucoup progressé, les informations sur la mue du reste du plumage font généralement défaut. Dans cet article, nous rapportons les schémas de mue du corps, de la queue et de la tête pour 19 espèces couramment capturées lors de sessions de baguage, principalement dans la réserve naturelle de Blue Hill, dans les montagnes de Kouga, au Cap occidental, Afrique du Sud, et dans les chaînes de montagnes environnantes. Il s’agit d’une région tempérée sans saisonnalité pour la précipitation, où les sites de capture sont situés dans le biome du fynbos. Nous avons utilisé des modèles logistiques additifs généralisés pour explorer et visualiser les schémas annuels de la mue de la tête, de la queue et du corps dans le contexte de la mue des plumes primaires pour les adultes d’espèces non migratrices. Alors que nous nous attendions et avons confirmé un certain degré de synchronisation avec la mue des plumes primaires et des autres plumes, plusieurs stratégies alternatives intéressantes spécifiques aux espèces ont également été observées, avec des périodes de mue prolongées ou décalées au cours du cycle annuel. Pour toutes les espèces, la période de mue a suivi les périodes de reproduction publiées et, pour la plupart, a culminé à la fin de l’été austral. Cependant, on a constaté de nombreuses variations entre les espèces en ce qui concerne le début, la durée et la synchronisation avec la mue de différentes parties du corps, ainsi que pour le sexe pour deux des quatre espèces sexuellement dimorphes avec suffisamment de données pour explorer ce paramètre. La mue présence/absence de mue est couramment enregistrée par les bagueurs et soumise à SAFRING, mais ces données ont été peu analysées. Nous encourageons les bagueurs à le faire pour les espèces qu’ils rencontrent couramment, car d’autres informations intéressantes sur les stratégies de cycle de vie attendent d’être découvertes.