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Potential release sites and strategies for a Bearded Vulture Gypaetus barbatus reintroduction in South Africa
Abstract
The southern African population of Bearded Vultures Gypaetus barbatus has declined rapidly and it is threatened with extinction. In response to this decline and the additional threats of wind farm developments in the core of the species’ range, it has been proposed to establish a reintroduced population within their historic South African range as insurance against regional extinction. To facilitate such a reintroduction, we used Maximum Entropy Modelling based on suitable nesting habitat to identify and define five potential reintroduction sites. We then compared the suitability of these sites based on the quantification of various threats and benefits within each site. The two highest-ranking sites were located mostly in the Eastern Cape Province of South Africa. We then compared different release strategies, using a Population Viability Analysis, to determine which approach would be most likely to be successful (defined as >34 individuals after 30 years). These models suggest that establishing a captive breeding programme and releasing captive-bred young would lower failure rates to 25.5–49.8%, compared with the direct releases of wild taken fledglings, without a supporting captive breeding programme (78.3–95.7%). Our models also suggest that even in the presence of high mortality rates at the reintroduction site, such a reintroduction would still be a worthwhile project, because it reduces the probability of extinction of the southern African population by approximately 30% over a 50-year period.
French Title:Sites de lâchers potentiels et stratégies pour la réintroduction du gypaète barbu en Afrique du Sud
La population de gypaètes barbus Gypaetus barbatus d’Afrique australe a rapidement diminué et est menacée d’extinction. En réponse à ce déclin et aux menaces supplémentaires liées au développement de parcs éoliens au coeur de l’aire de répartition de l’espèce, il a été proposé d’établir une population réintroduite au sein de l’aire de répartition historique de l’espèce en Afrique du Sud comme assurance contre l’extinction régionale. Pour faciliter une telle réintroduction, nous avons utilisé une modélisation de l’entropie maximale basée sur un habitat de nidification approprié pour identifier et définir cinq sites de réintroduction potentiels. Nous avons ensuite comparé l’adéquation de ces sites en nous basant sur la quantification des diverses menaces et des avantages de chaque site. Les deux sites les mieux classés étaient situés pour la plupart dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud. Nous avons ensuite comparé différentes stratégies de réintroduction, en utilisant une analyse de viabilité de la population, afin de déterminer quelle approche aurait le plus de chances de réussir (définie comme >34 individus après 30 ans). Ces modèles suggèrent que la mise en place d’un programme d’élevage en captivité et le lâcher de jeunes élevés en captivité réduirait les taux d’échec à 25.5–49.8% par rapport aux lâchers directs de jeune oiseaux capturés dans la nature, sans programme de soutien à l’élevage en captivité (78.3–95.7%). Nos modèles suggèrent également que même en présence de taux de mortalité élevés sur le site de réintroduction, une telle réintroduction serait toujours un projet intéressant, car elle réduit la probabilité d’extinction de la population d’Afrique australe d’environ 30% sur une période de 50 ans.
Keywords: captive breeding, ex situ conservation, habitat suitability analysis, population viability analysis, vulture crisis