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Revisiting deforestation in Africa (1990–2010): One more lost generation
Abstract
This spotlight revisits the dynamics and prognosis outlined in the late 1980’s published in Déforestation en Afrique. This book on deforestation in Africa utilized available statistical data from the 1980’s and was a pioneering self - styled attempt to provide a holistic viewpoint of the ongoing trends pertaining to deforestation in Africa; of root causes and of the challenges facing the conservation community. Here, the same author searches for an explanation for the ‘commercial fiasco’ of that book and uses the recent Global Forest Resource Assessment (GFRA) published by the Food and Agriculture Organisation (FAO, 2010), concluding that (i) this overall prognosis turned out to be slightly pessimistic vs. the actual forest evolution as recorded by FAO, but that (ii) deforestation in Africa still continues at 0.5 % per annum, and (iii) success stories are few and Africa remains the continent where major deforestation continues apace. The analysis of ten African countries ‘at risk’ because of a combination of an economic slump coupled with a high deforestation rate confirms a likely relationship between these two factors. The lack of attention paid to deforestation in Africa raises concerns that “throwing money at the problem” – the best solution that the international community has found so far – may not be constructive in the least.
RÉSUMÉ
Un livre publié en 1991, écrit par l’auteur utilisait les données statistiques des années 80 sur les forêts Africaines, données telles que disponibles à l’époque. Ce livre représentait une première tentative, non sollicitée, de fournir un tableau holistique des tendances d’alors sur la déforestation en Afrique, de s’interroger sur les causes profondes de ce phénomène et sur les défis à relever dans ce domaine. Dans le présent article, l’auteur cherche les raisons du fiasco commercial du livre et effectue des calculs sur les données les plus récentes sur les forêts Africaines telles que publiées par l’Organisation des Nations-unies pour l’agriculture et l’alimentation (plus connue sous son sigle anglais FAO). Les principales conclusions de cette rapide analyse sont (i) les projections sur le futur des forêts Africaines effectuées dans le livre de 1991 se révèlent marginalement pessimistes par rapport à la réalité observée (sur la base des projections de 1991 et sur une base 100 en 1990, les forêts africaines restantes seraient dans une fourchette de 77,2 à 87,8 % , l’indice réel étant 89,9 % ), cependant, (ii) la déforestation continue en Afrique à un rythme de 0,5 % l’an, peu différent du taux de 0,56 % dans les années 90 et (iii) les réussites Africaines dans la lutte contre la déforestation sont peu nombreuses et ce continent reste le plus exposé à ce fléau dans le monde. Le livre de 1991 contenait également l’identification de dix pays Africains « à risque » à cause d’un cumul de stagnation économique et de fort taux de déforestation. L’observation des évolutions récentes confirme que ces pays sont « mal partis ». En conclusion, l’auteur regrette le manque d’attention à la déforestation en Afrique, au moment même où le monde célèbre « Rio + 20 » ; l’auteur craint également que la tactique habituelle de la communauté internationale « jeter de l’argent sur le problème » ne fonctionne pas, des causes fondamentales de la déforestation comme le manque de politiques publiques efficaces ou la corruption endémique réclamant plus que de l’argent pour être extirpées.