Main Article Content
Modeling human agency in land change in Madagascar: A review and prospectus
Abstract
Preserving Earth’s biodiversity is one of the central challenges
to global sustainability, and the task is complicated in
developing countries by the need to avoid further compromising
the ability of resource - dependent people to secure their
livelihoods. The challenge is all the more daunting given the
scarcity of resources available to the effort, necessitating reliable analyses of the role of human agency and the effects of
various policy prescriptions. New sources of data and computational tools available to researchers over the past two decades have enabled the development of quantitative models of human agency in land change, including a special class known
as spatially explicit models. This article explores advances in
understanding human agency in land change in Madagascar
in order to synthesize lessons learned and identify remaining
challenges. It concentrates on the findings of a number of recent spatially explicit modeling efforts, identifying progress in accounting for human presence in the landscape. Other quantitative and qualitative studies point to the importance of a broad array of additional factors, particularly those reflecting interactions among agents. Bringing together the various perspectives on human agency in land change in Madagascar should enable them to better contribute to the formulation of policy that can balance protection of the island’s biodiversity with securing the livelihoods of the Malagasy people.
La conservation de la biodiversité est l’une des pièces maîtresses
de l’utilisation pérenne des ressources de la planète et la tâche
est d’autant plus complexe dans les pays en voie de développement dans lesquels les moyens de subsistance des populations rurales sont étroitement liés à leur capacité d’accéder aux ressources naturelles. La tâche est aussi ardue que les ressources financières disponibles sont limitées, de sorte qu’il est important de bien comprendre comment s’articule l’organisation humaine autour des politiques et programmes de conservation mis en oeuvre (l’expression ‘organisation humaine’ qui traduit ‘human agency’ est employée ici pour désigner les activités physiques des hommes – comme les défrichements pour
cultiver le riz – mais englobe aussi des dimensions éthiques,
culturelles et légales qui pourraient être à l’origine de l’absence
d’action – comme la menace de répressions du défrichement
pour la culture du riz – étant entendu que l’organisation s’entend
au niveau individuel mais aussi collectif en pouvant résulter d’une
action ayant un impact réel sur le paysage ou de l’absence d’une
telle action.) Grâce à de nouvelles sources d’informations mais
aussi de nouveaux outils et procédés informatiques développés
au cours des vingt dernières années, il a été possible d’élaborer
des modèles quantitatifs portant sur l’organisation humaine
dans les dynamiques des paysages en incluant une catégorie
particulière dénommée ‘spatially explicit’, à savoir un modèle
explicitement spatial. Cet article aborde les progrès réalisés pour
mieux appréhender l’organisation humaine dans la dynamique
des paysages à Madagascar, récapitule l’apprentissage en la matière et formule les nouveaux défis à relever dans ce domaine.
Il apparaît clairement que pour comprendre le rôle de
l’organisation humaine dans la dynamique des paysages, il faut
commencer par aborder la présence et la distribution des gens
dans l’espace. Les modèles existants ont nettement mis en relation la ‘pression démographique’ et la déforestation anthropique et cela depuis les travaux de Green et Sussman publiés en 1990. Cependant, les conclusions tranchées de l’époque ne sont pas aussi fiables qu’elles prétendaient l’être et plus particulièrement en ce qui concerne la relation de cause à effet entre la croissance démographique et les défrichements, de sorte que nous présentons quelques recommandations méthodologiques inspirées d’autres approches analytiques.
to global sustainability, and the task is complicated in
developing countries by the need to avoid further compromising
the ability of resource - dependent people to secure their
livelihoods. The challenge is all the more daunting given the
scarcity of resources available to the effort, necessitating reliable analyses of the role of human agency and the effects of
various policy prescriptions. New sources of data and computational tools available to researchers over the past two decades have enabled the development of quantitative models of human agency in land change, including a special class known
as spatially explicit models. This article explores advances in
understanding human agency in land change in Madagascar
in order to synthesize lessons learned and identify remaining
challenges. It concentrates on the findings of a number of recent spatially explicit modeling efforts, identifying progress in accounting for human presence in the landscape. Other quantitative and qualitative studies point to the importance of a broad array of additional factors, particularly those reflecting interactions among agents. Bringing together the various perspectives on human agency in land change in Madagascar should enable them to better contribute to the formulation of policy that can balance protection of the island’s biodiversity with securing the livelihoods of the Malagasy people.
La conservation de la biodiversité est l’une des pièces maîtresses
de l’utilisation pérenne des ressources de la planète et la tâche
est d’autant plus complexe dans les pays en voie de développement dans lesquels les moyens de subsistance des populations rurales sont étroitement liés à leur capacité d’accéder aux ressources naturelles. La tâche est aussi ardue que les ressources financières disponibles sont limitées, de sorte qu’il est important de bien comprendre comment s’articule l’organisation humaine autour des politiques et programmes de conservation mis en oeuvre (l’expression ‘organisation humaine’ qui traduit ‘human agency’ est employée ici pour désigner les activités physiques des hommes – comme les défrichements pour
cultiver le riz – mais englobe aussi des dimensions éthiques,
culturelles et légales qui pourraient être à l’origine de l’absence
d’action – comme la menace de répressions du défrichement
pour la culture du riz – étant entendu que l’organisation s’entend
au niveau individuel mais aussi collectif en pouvant résulter d’une
action ayant un impact réel sur le paysage ou de l’absence d’une
telle action.) Grâce à de nouvelles sources d’informations mais
aussi de nouveaux outils et procédés informatiques développés
au cours des vingt dernières années, il a été possible d’élaborer
des modèles quantitatifs portant sur l’organisation humaine
dans les dynamiques des paysages en incluant une catégorie
particulière dénommée ‘spatially explicit’, à savoir un modèle
explicitement spatial. Cet article aborde les progrès réalisés pour
mieux appréhender l’organisation humaine dans la dynamique
des paysages à Madagascar, récapitule l’apprentissage en la matière et formule les nouveaux défis à relever dans ce domaine.
Il apparaît clairement que pour comprendre le rôle de
l’organisation humaine dans la dynamique des paysages, il faut
commencer par aborder la présence et la distribution des gens
dans l’espace. Les modèles existants ont nettement mis en relation la ‘pression démographique’ et la déforestation anthropique et cela depuis les travaux de Green et Sussman publiés en 1990. Cependant, les conclusions tranchées de l’époque ne sont pas aussi fiables qu’elles prétendaient l’être et plus particulièrement en ce qui concerne la relation de cause à effet entre la croissance démographique et les défrichements, de sorte que nous présentons quelques recommandations méthodologiques inspirées d’autres approches analytiques.