Journal de la Recherche Scientifique de l’Université de Lomé https://www.ajol.info/index.php/jrsul <p>Le Journal de la Recherche Scientifique de l'Université de Lomé doit être abrégé sous la forme: J. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo). Les articles du Journal de la Recherche Scientifique de l'Université de Lomé (Togo) sont abstractés et indexés dans la base de données AJOL.</p> Les Presses de l’Université de Lomé en-US Journal de la Recherche Scientifique de l’Université de Lomé 1727-8651 Copyright : Direction de la Recherche Scientifique de l'Université du Bénin Productivité de la grande morelle (<i>Solanum macrocarpon</i>) dans son association culturale avec les plantes pesticides (<i>Ocimum basilicum</i> et <i>Chenopodium ambrosoides</i>) dans la région de la Kara au Togo https://www.ajol.info/index.php/jrsul/article/view/282571 <p>Le maraichage, une composante de l’agriculture urbaine et périurbaine, est en plein essor ces dernières décennies en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Togo. Les cultures maraichères sont sujettes aux nombreuses attaques des bioagresseurs. Cela conduit systématiquement à l’usage des pesticides de synthèse afin d’optimiser les rendements. Cette pratique crée des conséquences néfastes sur l’homme et son environnement. L’une des alternatives à l’utilisation abusive des pesticides de synthèse est l’usage des plantes pesticides dans le contrôle des insectes ravageurs des cultures. L’objectif de cette étude est de valoriser l’utilisation des plantes pesticides locales <em>Ocimum basilicum</em> et <em>Chenopodium </em><em>ambrosoides</em>, dans la gestion des insectes ravageurs de la grande morelle (<em>Solanum macrocarpon</em>). Les essais ont été réalisés sur le site expérimental de Tchitchao dans la région de la Kara au Togo. Trois types d’association culturale ont été mise en place (<em>O. basilicum</em>/grande morelle ;<em> C. </em><em>ambrosoides</em>/grande morelle ; <em>O. basilicum</em>/<em>C. </em><em>ambrosoides</em>/grande morelle) en comparaison avec une parcelle témoin (monoculture de grande morelle). Le dispositif expérimental est un bloc aléatoire complet avec trois répétitions. Les résultats obtenus ont montré que l’association culturale entre les plantes pesticides <em>O. basilicum</em>, <em>C. ambrosoides </em>et grande morelle, réduisent significativement la perforation des feuilles de la grande morelle par rapport au témoin ; mais des trois, c’est l’association entre <em>C. ambrosiodes</em> et grande morelle qui favorise moins de perforations des feuilles et un bon rendement. L’association <em>C. ambrosiodes</em> et grande morelle constitue donc une piste de solution durable dans la lutte contre les ravageurs de la grande morelle.</p> <p>Vegetable growing, a component of urban and periurban agriculture, has been booming in recent decades in West Africa, and particularly in Togo. Vegetable crops are subject to numerous attacks by pests and diseases. This systematically leads to the use of synthetic pesticides to optimise yields. This practice has harmful consequences for people and their environment. One of the alternatives to the excessive use of synthetic pesticides is the use of pesticidal plants to control crop pests. The aim of this study is to develop the use of local pesticide plants, <em>Ocimum basilicum</em> and <em>Chenopodium </em><em>ambrosoides</em>, in the management of insect pests of<br /><em>Solanum macrocarpon</em>. The trials were carried out at the Tchitchao experimental site in the Kara region of Togo. Three types of cropping association were set up (<em>O. </em><em>basilicum</em>/<em>S. macrocarpon</em>;<em> C. ambrosoides</em>/S<em>. </em><em>macrocarpon</em>; <em>O. basilicum</em>/<em>C. ambrosoides</em>/<em>S. </em><em>macrocarpon</em>) in comparison with a control plot (monoculture of <em>S. macrocarpon</em>). The experimental design was a complete randomized block with three replications. The results obtained showed that the cultural association between the pesticide plants<em> O. </em><em>basilicum</em>, <em>C. ambrosoides</em> and<em> S. macrocarpon </em>significantly reduced leaf perforation on greater nightshade compared with the control; but of the three associations, it was the cultural association between <em>C. </em><em>ambrosoides</em> and <em>S. macrocarpon</em> that significantly reduced leaf perforation and gave most high yield. The combination of <em>C. ambrosiodes</em> and <em>S. macrocarpon</em> is therefore a possible sustainable solution for controlling <em>S. macrocarpon</em> pests.</p> EM Bokobana A Bere NA. Nadio L. Kolani K. Koba Copyright (c) 2024 2024-11-12 2024-11-12 26 2 1 9 10.4314/jrsul.v26i2.29 Typologies et aptitudes agronomiques des sols des micro-bassins versants des communes de Koumbia et de Satiri, dans la zone soudanienne du Burkina Faso https://www.ajol.info/index.php/jrsul/article/view/282574 <p>Au Burkina Faso les micro-bassins sont des zones à fortes potentialités agricoles. La présente étude vise à déterminer les différents types de sols et d’évaluer leurs potentialités agronomiques dans les microbassins des communes de Koumbia et de Satiri, respectivement dans les provinces du Tuy et du Houet au Burkina Faso. La description des sols a été faite suivant les normes FAO en vigueur et leurs niveaux de fertilité, selon la grille d’appréciation du Bureau National des Sols. Les résultats ont montré que dans la commune de Satiri, les micro-bassins sont dominés par des sols ferrugineux tropicaux lessivés à concrétions (28,99%), lessivés indurés peu profonds (26,16%) et les sols ferrugineux tropicaux lessivés indurés superficiels (22,80%). Dans la commune de Koumbia, huit (08) types de sols ont été identifiés dont les sols ferrugineux tropicaux lessivés indurés superficiels (28,60%), ferrugineux tropicaux lessivés indurés peu profonds (23,95%) et les sols hydromorphes peu humifères à pseudogley de surface (24,84%). La quasi-totalité des sols identifiés à Satiri ont montré un niveau de fertilité « moyen » ; tandis qu’à Koumbia, 65,49% des sols ont un niveau de fertilité « moyen » et 30,28%, un niveau de fertilité « très bas ». Ces résultats augurent des perspectives de mise en place des stratégies de gestion durable de la fertilité des sols à l’échelle des micro-bassins versants.</p> <p> </p> <p>In Burkina Faso, micro-watersheds are areas with high agricultural potential. The aim of this study is to determine the different types of soil and assess their agronomic suitability in the micro-basins of the communes of Koumbia and Satiri, respectively in the Tuy and Houet provinces of Burkina Faso. Soils were described according to current FAO standards, and their fertility levels according to the assessment scale of the National Soil Office. The results showed that in the commune of Satiri, the micro-basins are dominated by concretion leached tropical ferruginous soils (28.99%), shallow indurated leached soils (26.16%) and superficial indurated leached tropical ferruginous soils (22.80%). In the district of Koumbia, eight (08) soil types were identified, including superficial indurated leached tropical ferruginous soils (28.60%), shallow indurated leached tropical ferruginous soils (23.95%) and lowhumus hydromorphic soils with surface pseudogley (24.84%). Almost all the soils identified in Satiri showed an "medium" fertility level; while in Koumbia, 65.49% of soils had an "medium" fertility level and 30.28%, a "very low " fertility level. These results suggest that sustainable soil fertility management strategies can be implemented at the micro-watershed level.</p> KKA Kambou SA Hema M Traore B Koulibaly A Wetzer AA Sanon Copyright (c) 2024 2024-11-12 2024-11-12 26 2 11 23 10.4314/jrsul.v26i2.30 Dosage de composés polyphénoliques et activité antioxydante des extraits de feuilles de <i>Afzelia africana</i> et de <i>Pterocarpus erinaceus</i> utilisées par les éleveurs traditionnels de bétails au nord de la Côte d'Ivoire https://www.ajol.info/index.php/jrsul/article/view/282577 <p>L’élevage urbain et périurbain en Afrique rencontre de nombreux problèmes, notamment en saison sèche. Le but de cette étude était de déterminer la teneur en composés phénoliques et d’évaluer l’activité antioxydante des extraits de feuilles de <em>Afzelia africana</em> et de <em>Pterocarpus erinaceus</em> afin de justifier leurs utilisations dans le milieu de l’élevage traditionnel au Nord de la Côte d’Ivoire. La macération à l’eau distillée et à l’éthanol 70 % a été la méthode d’extraction utilisée. Les extraits obtenus ont fait l’objet d’analyse phytochimique par dosage au spectrophotomètre. L’activité antioxydante des extraits a été évaluée par deux méthodes complémentaires, la réduction du fer (FRAP) et le piégeage du radical libre DPPH. Il ressort des investigations que les extraits aqueux de <em>P. </em><em>erinaceus</em> et hydroalcoolique de <em>A. africana </em>possèdent les plus fortes teneurs en polyphénols totaux 268,7±6,4 mg EAG.g<sup>-1 </sup>et 242,7±8,0 mg EAG.g<sup>-1 </sup>respectivement. Les extraits aqueux de <em>P. </em><em>erinaceus</em> et de <em>A. africana</em> possèdent les meilleurs pourcentages de réduction du fer allant de 51,56 à 67,96 %. L’extrait hydroalcoolique de <em>A. africana</em> a enregistré un bon pouvoir inhibiteur du radical DPPH (CI<sub>50</sub> = 0,80±0,05 mg.ml<sup>-1</sup>), proche de celui de l’acide ascorbique (CI<sub>50</sub>=0,33±0,05 mg.ml<sup>-1</sup>). Les extraits étudiés sont donc de bons antioxydants. Ils peuvent donc être utilisés à des fins médicales, nutritionnelles et physiologiques des bovins. Cette étude justifierait l’engouement des éleveurs traditionnels à fournir des feuilles de <em>A. africana</em> et de<em> P. erinaceus</em> à leur bétail.</p> <p>Feeding, both qualitative and quantitative, constitutes a huge problem for traditional livestock farming, especially in dry season. The aim of this study was to determine phenolic compounds content and to evaluate the antioxidant activity of leaf extracts of <em>Afzelia </em><em>africana</em> and <em>Pterocarpus erinaceus</em> in order to justify their uses in traditional livestock farming in the North of Côte d’Ivoire. The extraction method used, consisted of maceration with distilled water and 70% of ethanol. The extracts obtained were subjected to phytochemical analysis by spectrophotometer dosing. The antioxidant activity of the extracts was evaluated by two complementary methods, iron reduction (FRAP) and DPPH free radical scavenging. It appears from investigations that the aqueous extracts of <em>P. erinaceus </em>and hydroalcoholic extracts of <em>A. africana</em> have the highest contents of total polyphenols 268.7±6.4 mg EAG.g<sup>-1 </sup>and 242.7±8.0 mg EAG.g<sup>-1</sup>, respectively. Aqueous extracts of <em>P. erinaceus</em> and <em>A. africana</em> have the best reduction percentages of ferric iron from 51.56 to 67.96%. Hydroalcoholic extract of <em>A. africana </em>recorded a good inhibitory power of the DPPH radical (IC50 = 0.80±0.05 mg.ml<sup>-1</sup>), close to that of ascorbic acid (IC50=0.33±0.05 mg.ml<sup>-1</sup>). The studied extracts are therefore good antioxidants. They can be used for medical, nutritional and physiological purposes but also as an alternative in cattle feeding. This study would justify the enthusiasm of traditional breeders to provide leaves of <em>A. africana</em> and <em>P. erinaceus</em> to their livestock.<br /><br /></p> M Kone T Kamagate OS Coulibaly ALC Kablan A Toure K Ouattara A. Coulibaly Copyright (c) 2024 2024-11-12 2024-11-12 26 2 25 35 10.4314/jrsul.v26i2.31