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Aspects epidemiologiques et virologiques des diarrhees a rotavirus chez les enfants de 0 a 5 ans a Lome de 2007 a 2010
Abstract
Objectif : Contribuer à la surveillance épidémiologique des diarrhées à Rotavirus au Togo Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive transversale menée au Laboratoire National de Référence des Rotavirus du
CHU Tokoin sur des échantillons de selles d’enfants de 0 à 5 ans hospitalisés dans le service de pédiatrie du même CHU. Les techniques d’Elisa, d’électrophorèse et de la RT PCR ont été utilisées.
Résultats: Un total de 438 échantillons ont été collectés. Parmi eux, 172 échantillons étaient positifs au test ELISA soit une fréquence de 39,3%. Parmi les cas de diarrhée à Rotavirus, les enfants de 7 à 11 mois
et ceux de 12 à 24 mois étaient les plus touchées avec des fréquences respectives de 57,6% et 31,97%. L’électrophorèse par PAGE a permis de retrouver 43,3% de profils longs et 56,7% de profils courts. Le
génotypage a permis d’identifier au niveau du génotype G une prédominance de G1 (23,3%), G2 (18,7%) et G3 (31,3%) mais il a également révélé une émergence des génotypes G9 (4%) et G12 (10,7%). En ce qui concerne le génotype P, il a été identifié des souches P[4], P[6], P[8], P[6]P[8], P[4]P[6] et P[4]P[8] avec une prédominance de P[6] soit 65% des souches. La combinaison génotypique la plus fréquente était G3P[6] soit 27,14% des souches.
Conclusion : les résultats obtenus dans cette étude plaident en faveur de la prise en compte des caractéristiques génotypiques des rotavirus pour le choix des vaccins dans la lutte contre les diarrhées virales chez l’enfant.
CHU Tokoin sur des échantillons de selles d’enfants de 0 à 5 ans hospitalisés dans le service de pédiatrie du même CHU. Les techniques d’Elisa, d’électrophorèse et de la RT PCR ont été utilisées.
Résultats: Un total de 438 échantillons ont été collectés. Parmi eux, 172 échantillons étaient positifs au test ELISA soit une fréquence de 39,3%. Parmi les cas de diarrhée à Rotavirus, les enfants de 7 à 11 mois
et ceux de 12 à 24 mois étaient les plus touchées avec des fréquences respectives de 57,6% et 31,97%. L’électrophorèse par PAGE a permis de retrouver 43,3% de profils longs et 56,7% de profils courts. Le
génotypage a permis d’identifier au niveau du génotype G une prédominance de G1 (23,3%), G2 (18,7%) et G3 (31,3%) mais il a également révélé une émergence des génotypes G9 (4%) et G12 (10,7%). En ce qui concerne le génotype P, il a été identifié des souches P[4], P[6], P[8], P[6]P[8], P[4]P[6] et P[4]P[8] avec une prédominance de P[6] soit 65% des souches. La combinaison génotypique la plus fréquente était G3P[6] soit 27,14% des souches.
Conclusion : les résultats obtenus dans cette étude plaident en faveur de la prise en compte des caractéristiques génotypiques des rotavirus pour le choix des vaccins dans la lutte contre les diarrhées virales chez l’enfant.