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Resistance aux antibiotiques des bacteries isolees en 2009 au laboratoire de bacteriologie du Chu-Tokoin Lome-Togo
Abstract
Objectif : Contribuer à la surveillance de la résistance bactérienne aux antibiotiques au Togo en étudiant la résistance aux antibiotiques des bactéries.
Méthode Il s’agit d’une étude descriptive transversale portant sur les comptes rendus des antibiogrammes réalisés du 1er janvier au 31 décembre 2009 au Laboratoire de Bactériologie du CHU-Tokoin.
Résultats : Au total 1274 espèces bactériennes ont été isolées avec Escherichia coli en tête (20,7%). L’analyse des comptes rendus des antibiogrammes a révélé que 17,6% des Entérobactéries sont des
souches productrices de BLSE et sont aussi plus résistantes aux autres antibiotiques dont les fluoroquinolones. Les fluoroquinolones sont actives seulement sur 48% des souches de E. coli qui est le germe le plus isolé des urines et des prélèvements vaginaux. La méticillino-résistance touche 24% des souches de Staphylococcus aureus qui est le germe le plus isolé des pus et des spermes. Les différences de résistance aux antibiotiques observées entre les souches hospitalières et les souches de ville, ne sont
significatives que quelques fois où les souches hospitalières sont plus résistantes aux antibiotiques que les souches de ville (Streptocoques A, C et G, E. coli, Pseudomonas aeruginosa, Acinetobacter spp).
Certaines molécules d’antibiotiques notamment le cotrimoxazole, les cyclines paraissent quasiment inutilisables dans la prise en charge des infections bactériennes de tout genre (résistance allant de 70 à
100%).
Conclusion : L’acquisition de résistance aux antibiotiques par les différents germes est inquiétante et en nette augmentation. Des stratégies de meilleure utilisation des antibiotiques devront être mises en place
pour surveiller et lutter efficacement contre la résistance bactérienne aux antibiotiques.
Méthode Il s’agit d’une étude descriptive transversale portant sur les comptes rendus des antibiogrammes réalisés du 1er janvier au 31 décembre 2009 au Laboratoire de Bactériologie du CHU-Tokoin.
Résultats : Au total 1274 espèces bactériennes ont été isolées avec Escherichia coli en tête (20,7%). L’analyse des comptes rendus des antibiogrammes a révélé que 17,6% des Entérobactéries sont des
souches productrices de BLSE et sont aussi plus résistantes aux autres antibiotiques dont les fluoroquinolones. Les fluoroquinolones sont actives seulement sur 48% des souches de E. coli qui est le germe le plus isolé des urines et des prélèvements vaginaux. La méticillino-résistance touche 24% des souches de Staphylococcus aureus qui est le germe le plus isolé des pus et des spermes. Les différences de résistance aux antibiotiques observées entre les souches hospitalières et les souches de ville, ne sont
significatives que quelques fois où les souches hospitalières sont plus résistantes aux antibiotiques que les souches de ville (Streptocoques A, C et G, E. coli, Pseudomonas aeruginosa, Acinetobacter spp).
Certaines molécules d’antibiotiques notamment le cotrimoxazole, les cyclines paraissent quasiment inutilisables dans la prise en charge des infections bactériennes de tout genre (résistance allant de 70 à
100%).
Conclusion : L’acquisition de résistance aux antibiotiques par les différents germes est inquiétante et en nette augmentation. Des stratégies de meilleure utilisation des antibiotiques devront être mises en place
pour surveiller et lutter efficacement contre la résistance bactérienne aux antibiotiques.
