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Conduites a risque, etat de sante et annees d’exposition aux pesticides chez 431 producteurs de Coton au Togo
Abstract
En 2003, une étude menée chez les producteurs de coton de la préfecture de Sotouboua au Togo avait motivé la mise en place de mesures correctives. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact de ces
mesures sur le comportement et l’état de santé de ces producteurs de coton au fil des années, cinq ans après. Il s’est donc agi d’une étude transversale portant sur 431 producteurs de coton répartis en trois
groupes (I, II et III) correspondant à l’exposition aux pesticides respectivement sur 1 et 2 ans, 3 et 4 ans et, sur 5 ans et plus.
L’étude a révélé une régression progressive d’utilisation d’organochlorés (respectivement 82.1% ; 61.4% ; 23.1% : p <5%) au profit des combinaisons organophosphorés-pyréthrinoïdes et des pyréthrinoïdes purs et une absence totale d’EPI. La quasi-totalité des producteurs exposés ont présenté des signes dermatologiques (respectivement 76.6% ; 88.8% ; 90.6% : PI-III<5%) et neurologiques (respectivement 48.9% ; 57.4% ; 52.9% : p>5%). Les manifestations chroniques ont été surtout neurologiques (respectivement 36.2% ; 37.9% ; 12.4% : PII-III<5%).
Pour une meilleure prévention du risque chimique, il faut promouvoir les méthodes de cultures biologiques. A défaut de l’éviction de l’utilisation des pesticides, il faut poursuivre et intensifier les actions de prévention mises en place, impliquer tous les acteurs à tous les niveaux.
mesures sur le comportement et l’état de santé de ces producteurs de coton au fil des années, cinq ans après. Il s’est donc agi d’une étude transversale portant sur 431 producteurs de coton répartis en trois
groupes (I, II et III) correspondant à l’exposition aux pesticides respectivement sur 1 et 2 ans, 3 et 4 ans et, sur 5 ans et plus.
L’étude a révélé une régression progressive d’utilisation d’organochlorés (respectivement 82.1% ; 61.4% ; 23.1% : p <5%) au profit des combinaisons organophosphorés-pyréthrinoïdes et des pyréthrinoïdes purs et une absence totale d’EPI. La quasi-totalité des producteurs exposés ont présenté des signes dermatologiques (respectivement 76.6% ; 88.8% ; 90.6% : PI-III<5%) et neurologiques (respectivement 48.9% ; 57.4% ; 52.9% : p>5%). Les manifestations chroniques ont été surtout neurologiques (respectivement 36.2% ; 37.9% ; 12.4% : PII-III<5%).
Pour une meilleure prévention du risque chimique, il faut promouvoir les méthodes de cultures biologiques. A défaut de l’éviction de l’utilisation des pesticides, il faut poursuivre et intensifier les actions de prévention mises en place, impliquer tous les acteurs à tous les niveaux.
