Main Article Content
Place des intoxications aigues accidentelles dans les urgences pediatriques a Atakpame au Togo
Abstract
Objectif : Déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, thérapeu-tiques et évolutives des intoxications aiguës accidentelles dans un hôpital régional en zone rurale au Togo où comme dans les
pays en voie de développement certaines pratiques traditionnelles peuvent être néfastes.
Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude de dossiers de 134 enfants des deux sexes âgés de 0 à 15 ans, hospitalisés pour intoxications aiguës accidentelles au cours des années 1994 à 2003 au CHR d’Atakpamé (un hôpital régional) au Togo.
Résultats : Les intoxications aiguës accidentelles représentaient 1,08% des hospitalisations et 3% des urgences pédiatriques. Près de 2 enfants sur 3 (62,68%) étaient âgés de moins de 5 ans (âge moyen 4,52
ans ±3,34). Le sex ratio est de 1,31. L’alcool éthylique occupait la première place (41,79%) suivi par le pétrole (20,89). L’intoxication par le pétrole prédominait entre 1et 2 ans et celle de l’alcool entre 3 et 5
ans. L’intoxication par les caustiques était la plus grave. Les pesticides étaient retrouvés dans 8,96% des cas.
Certains enfants ont reçu à domicile avant leur admission à l’hôpital de l’huile rouge (13,43%) du lait (5,22%) ou du miel (2,24%). Le traitement hospitalier comprenait l’élimination du toxique par les vomissements provoqués et la diurèse forcée dans un quart des cas (24,62%), les gestes de réanimation (aspiration des voies aériennes supérieures, oxygénothérapie) chez un malade sur cinq (23,13%), un traitement symptomatique chez deux tiers des enfants (67,91%). Le taux de guérison était de 97,01% au décours d’un séjour moyen de 2,64 jours. Le taux de létalité était faible (0, 74%).
Conclusion : Les intoxications aiguës accidentelles demeurent toujours un réel problème de santé publique notamment en milieu rural ; elles sont dominées par les accidents domestiques dont l’issue est souvent fatale. leur prévention efficace devra passer par une approche à la fois médiatique, épidémiologique et communautaire.
pays en voie de développement certaines pratiques traditionnelles peuvent être néfastes.
Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude de dossiers de 134 enfants des deux sexes âgés de 0 à 15 ans, hospitalisés pour intoxications aiguës accidentelles au cours des années 1994 à 2003 au CHR d’Atakpamé (un hôpital régional) au Togo.
Résultats : Les intoxications aiguës accidentelles représentaient 1,08% des hospitalisations et 3% des urgences pédiatriques. Près de 2 enfants sur 3 (62,68%) étaient âgés de moins de 5 ans (âge moyen 4,52
ans ±3,34). Le sex ratio est de 1,31. L’alcool éthylique occupait la première place (41,79%) suivi par le pétrole (20,89). L’intoxication par le pétrole prédominait entre 1et 2 ans et celle de l’alcool entre 3 et 5
ans. L’intoxication par les caustiques était la plus grave. Les pesticides étaient retrouvés dans 8,96% des cas.
Certains enfants ont reçu à domicile avant leur admission à l’hôpital de l’huile rouge (13,43%) du lait (5,22%) ou du miel (2,24%). Le traitement hospitalier comprenait l’élimination du toxique par les vomissements provoqués et la diurèse forcée dans un quart des cas (24,62%), les gestes de réanimation (aspiration des voies aériennes supérieures, oxygénothérapie) chez un malade sur cinq (23,13%), un traitement symptomatique chez deux tiers des enfants (67,91%). Le taux de guérison était de 97,01% au décours d’un séjour moyen de 2,64 jours. Le taux de létalité était faible (0, 74%).
Conclusion : Les intoxications aiguës accidentelles demeurent toujours un réel problème de santé publique notamment en milieu rural ; elles sont dominées par les accidents domestiques dont l’issue est souvent fatale. leur prévention efficace devra passer par une approche à la fois médiatique, épidémiologique et communautaire.