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Mortalite hospitaliere des adolescents
Abstract
Cette étude vise à déterminer la mortalité hospitalière des adolescents afin d’apprécier la condition sanitaire des adolescents au Togo.
Méthode : Par une étude rétrospective de 4170 dossiers d’hospitalisations, sur deux périodes de 24 mois chacune, soit 3264 en 1996-1997 et 1446 en 2006-2007, nous avons évalué les pathologies et leur évolution, les limites et difficultés de la prise en charge hospitalière des adolescents de 10-14 ans et de 15-19 ans.
Résultats : Le taux d’hospitalisation des adolescents a été de 8,85% sur les deux périodes. Les deux tiers de l’effectif étaient des jeunes de 15-19 ans. Les services de gynéco-obstétrique (43%) et de pédiatrie (25%) ont été les plus fréquentés par les adolescents. Ont prédominé, les pathologies liées à la sexualité (40,98%), essentiellement chez l’adolescente de 15-19 ans (98,55%) et les maladies infectieuses
(23,08%), surtout chez les jeunes de 10-14 ans (68,26%). Le taux de mortalité a été de 5,58%, avec une surmortalité des adolescents de 15-19 ans (68,9%) et surtout des filles (sex ratio: 0,62). Les pathologies
infectieuses (33%), gynéco-obstétricales (14,4%), neurologiques (14%) et hématologiques (9,1%) ont été les plus meurtrières. Les réponses des services de santé aux besoins de santé des adolescents sont apparues inadéquates. Seuls les services de pédiatrie des centres hospitaliers universitaires disposent d’un environnement propice à une prise en charge multidisciplinaire des adolescents.
Conclusion : Cette étude, par le fort taux de mortalité hospitalière des adolescents, a révélé l’ampleur des problèmes de santé de l’adolescent. Elle invite à une recherche sur les stratégies que doit développer la
pédiatrie africaine pour une mise en oeuvre de la médecine des adolescents.
Méthode : Par une étude rétrospective de 4170 dossiers d’hospitalisations, sur deux périodes de 24 mois chacune, soit 3264 en 1996-1997 et 1446 en 2006-2007, nous avons évalué les pathologies et leur évolution, les limites et difficultés de la prise en charge hospitalière des adolescents de 10-14 ans et de 15-19 ans.
Résultats : Le taux d’hospitalisation des adolescents a été de 8,85% sur les deux périodes. Les deux tiers de l’effectif étaient des jeunes de 15-19 ans. Les services de gynéco-obstétrique (43%) et de pédiatrie (25%) ont été les plus fréquentés par les adolescents. Ont prédominé, les pathologies liées à la sexualité (40,98%), essentiellement chez l’adolescente de 15-19 ans (98,55%) et les maladies infectieuses
(23,08%), surtout chez les jeunes de 10-14 ans (68,26%). Le taux de mortalité a été de 5,58%, avec une surmortalité des adolescents de 15-19 ans (68,9%) et surtout des filles (sex ratio: 0,62). Les pathologies
infectieuses (33%), gynéco-obstétricales (14,4%), neurologiques (14%) et hématologiques (9,1%) ont été les plus meurtrières. Les réponses des services de santé aux besoins de santé des adolescents sont apparues inadéquates. Seuls les services de pédiatrie des centres hospitaliers universitaires disposent d’un environnement propice à une prise en charge multidisciplinaire des adolescents.
Conclusion : Cette étude, par le fort taux de mortalité hospitalière des adolescents, a révélé l’ampleur des problèmes de santé de l’adolescent. Elle invite à une recherche sur les stratégies que doit développer la
pédiatrie africaine pour une mise en oeuvre de la médecine des adolescents.