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The right to cultural difference or eurocentrism? An approach to Wole Soyinka’s Death and the king’s horseman


E Siro

Abstract

Eurocentrism has made Europeans have the strong desire to impose western culture on Africans. However, culture is fundamental for the survival and development of any nation, for it is this culture which determines the values and customs of any people through their beliefs and behaviours, art and philosophy that may be proper to them. Culture may vary from one people to another. Therefore can culture be made universal? Can a people impose its culture on another? Should culture be the social element of civilisation which makes the difference among nations through time and space? If a nation deliberately imposes its culture on another, does this help the latter to develop? In effect, in Wole Soyinka’s Death and the King’s Horseman, the British colonial administration in the Yoruba city of Oyo in 1946 was supposed to protect the Yoruba culture and values which were strictly observed by the natives. Unfortunately, cultural imperialism made the Europeans undertake the destruction of the Oyo people’s important beliefs and practices which it pretended to protect in order to reign. This results in serious indignation and disappointment among the Nigerian peoples. This article aims to analyse and denounce European’s cultural imperialism on African civilisation and a call for the recognition of the right to cultural difference.
Keys words: Eurocentrism, cultural difference, values and customs, culture, beliefs and practices, cultural imperialism, civilisation, historiography, orientalism, universalism, progress.

L’Eurocentrisme a poussé les Européens à imposer la culture occidentale aux Africains. Par contre la culture est fondamentale pour la survie de tout peuple, car c’est elle qui détermine les valeurs et coutumes de tout peuple à travers leurs croyances et comportement, art et philosophie qui peuvent être propres à eux. La culture peut varier d’un peuple à l’autre. Ainsi, pourra-t-elle être universelle ? Peut-on l’imposer à un peuple ? Constitue-t-elle l’élément social de la civilisation qui fait la différence entre les peuples à travers le temps et l’espace ? Si une nation impose délibérément sa culture à une autre, est-ce que cela pourra aider cette dernière à se développer ? En effet, dans l’oeuvre théâtrale Death and the King’s Horseman de Wolé Soyinka, l’administration coloniale britannique au Nigeria, dans les années 46 était supposée protéger les valeurs traditionnelles et culturelles des peuples d’Oyo qui sont rigoureusement respectées par ces derniers. Malheureusement, l’impérialisme européen a poussé ces derniers à entreprendre la destruction d’importantes croyances et pratiques de ces peuples d’Oyo que l’administration coloniale prétendait protéger, ceci en vue de régner. Cela a suscité une sérieuse indignation et déception parmi les Africains. Cet article vise à analyser et dénoncer l’impérialisme culturel des Européens sur les Africains et un appel
à la reconnaissance du droit à la différence culturelle.
Mots clés : Eurocentrisme, différence culturelle, valeurs et coutumes, culture, croyances et pratiques, impérialisme culturel, civilisation, historiographie, orientalisme, universalisme, progrès


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eISSN: 2413-354X
print ISSN: 1727-8651