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Productivité de la grande morelle (Solanum macrocarpon) dans son association culturale avec les plantes pesticides (Ocimum basilicum et Chenopodium ambrosoides) dans la région de la Kara au Togo Productivity of Solanum Macrocarpon in association with pesticidal plants (Ocimum Basilicum and Chenopodium Ambrosoides) in Kara region of Togo
Abstract
Le maraichage, une composante de l’agriculture urbaine et périurbaine, est en plein essor ces dernières décennies en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Togo. Les cultures maraichères sont sujettes aux nombreuses attaques des bioagresseurs. Cela conduit systématiquement à l’usage des pesticides de synthèse afin d’optimiser les rendements. Cette pratique crée des conséquences néfastes sur l’homme et son environnement. L’une des alternatives à l’utilisation abusive des pesticides de synthèse est l’usage des plantes pesticides dans le contrôle des insectes ravageurs des cultures. L’objectif de cette étude est de valoriser l’utilisation des plantes pesticides locales Ocimum basilicum et Chenopodium ambrosoides, dans la gestion des insectes ravageurs de la grande morelle (Solanum macrocarpon). Les essais ont été réalisés sur le site expérimental de Tchitchao dans la région de la Kara au Togo. Trois types d’association culturale ont été mise en place (O. basilicum/grande morelle ; C. ambrosoides/grande morelle ; O. basilicum/C. ambrosoides/grande morelle) en comparaison avec une parcelle témoin (monoculture de grande morelle). Le dispositif expérimental est un bloc aléatoire complet avec trois répétitions. Les résultats obtenus ont montré que l’association culturale entre les plantes pesticides O. basilicum, C. ambrosoides et grande morelle, réduisent significativement la perforation des feuilles de la grande morelle par rapport au témoin ; mais des trois, c’est l’association entre C. ambrosiodes et grande morelle qui favorise moins de perforations des feuilles et un bon rendement. L’association C. ambrosiodes et grande morelle constitue donc une piste de solution durable dans la lutte contre les ravageurs de la grande morelle.
Vegetable growing, a component of urban and periurban agriculture, has been booming in recent decades in West Africa, and particularly in Togo. Vegetable crops are subject to numerous attacks by pests and diseases. This systematically leads to the use of synthetic pesticides to optimise yields. This practice has harmful consequences for people and their environment. One of the alternatives to the excessive use of synthetic pesticides is the use of pesticidal plants to control crop pests. The aim of this study is to develop the use of local pesticide plants, Ocimum basilicum and Chenopodium ambrosoides, in the management of insect pests of
Solanum macrocarpon. The trials were carried out at the Tchitchao experimental site in the Kara region of Togo. Three types of cropping association were set up (O. basilicum/S. macrocarpon; C. ambrosoides/S. macrocarpon; O. basilicum/C. ambrosoides/S. macrocarpon) in comparison with a control plot (monoculture of S. macrocarpon). The experimental design was a complete randomized block with three replications. The results obtained showed that the cultural association between the pesticide plants O. basilicum, C. ambrosoides and S. macrocarpon significantly reduced leaf perforation on greater nightshade compared with the control; but of the three associations, it was the cultural association between C. ambrosoides and S. macrocarpon that significantly reduced leaf perforation and gave most high yield. The combination of C. ambrosiodes and S. macrocarpon is therefore a possible sustainable solution for controlling S. macrocarpon pests.