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Polykystose rénale autosomique dominante au Sénégal : expérience du service de néphrologie de Ziguinchor au sud du pays Polykystose rénale autosomique dominante au Sénégal : expérience du service de néphrologie de Ziguinchor au sud du pays
Abstract
Introduction : La polykystose rénale autosomique dominante (PKRAD) est la plus fréquente des néphropathies héréditaires dans le monde. Le but de notre travail était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, et évolutifs des cas de PKRAD au service de néphrologie du centre hospitalier régional de Ziguinchor.
Méthodologie : Il s’agissait d’une étude rétrospective transversale monocentrique s’étendant sur 06 ans. Ont été inclus dans l’étude, tous les patients hospitalisés ou reçus en consultations dans le service de néphrologie pour une PKRAD et âgés de plus de 15 ans.
Résultats : Douze cas de PKRAD ont été colligés soit une prévalence de 1,23%. L’âge moyen était de 46,33 ans. Il y’avait une prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,33. Une histoire familiale de PKRAD était trouvée chez 1 patient soit 8,3%. L’hypertension artérielle était présente chez 6 patients soit 50% de nos patients. La douleur lombaire était présente chez 5 patients soit 41,6% suivis des gros reins palpables chez 3 patients soit 25%. Sept patients soit 58,3% avaient une insuffisance rénale chronique. Les kystes extrarénaux se trouvaient essentiellement au niveau du foie chez 1 patient soit 8,3%. Trois patients (25%) avaient bénéficié d’un traitement de suppléance rénale à type d’hémodialyse. L’évolution été marquée par la survenue d’un décès par urémie chronique soit 8,3%.
Conclusion : La PKRAD n’est pas rare chez les noirs africains. Elle serait probablement sous diagnostiqué.
Introduction: Autosomal dominant polycystic kidney disease (ADPKD) is the most frequent hereditary kidney disease in the world. the aim of our work was to describe the epidemiological, clinical, paraclinical, and evolutionary aspects of ADPKD cases in the nephrology department of the regional hospital center of Ziguinchor.
Methodology:This was a monocentric transversal retrospective study carried out over 06 years. Were included in the study, all patients hospitalized or received in consultations in the nephrology department for ADPKD and aged over 15 years.
Results:Twelve cases of ADPKD were collected, i.e. a prevalence of 1.23%. The average age was 46.33 years old. There was a female predominance with a sex ratio of 0.33. A family past history of ADPKD was found in 1 patient or 8.3%. High blood pressure was present in 6 patients or 50% of our patients. Lumbar pain was present in 5 patients or 41.6% followed by large palpable kidneys in 3 patients or 25%. Seven patients or 58.3% had chronic renal failure. The extrarenal cysts were mainly found in the liver in 1 patient, i.e. 8.3%. Three patients (25%) had benefited from renal replacement therapy such as hemodialysis. The evolution was marked by the occurrence of one death from chronic uremia, i.e. 8.3%.
Conclusion: ADPKD is not uncommon in black Africans. She would probably be underdiagnosed.