Etude sociologique sur les determinants de l’adoption des biopesticides en culture maraichere dans la region de la Kara au Togo Sociological study on the determinants of the adoption of biopesticides in market gardening in the Kara region In Togo

Abstract

L’utilisation abusive des pesticides chimiques prend de plus en plus de l’ampleur malgré les appels pour une adoption des pesticides biologiques. Malgré les conséquences négatives des pesticides chimiques sur la santé des producteurs et des consommateurs, l’alternative des biopesticides contre les ravageurs peine à être retenue comme pratique culturale des maraichers. Cette recherche a pour objectif d’analyser les contraintes socioéconomiques liées à l’adoption des biopesticides par les maraichers de la région de la Kara.
L’enquête a porté sur un échantillon de 191 maraichers dans la région de la Kara au nord du Togo. Plusieurs paramètres socioéconomiques expliquent cet état de fait. Les résultats montrent que le niveau d’instruction, le manque d’informations crédibles sur l’utilisation des biopesticides, le coût lié au traitement à base des biopesticides, la lenteur de l’efficacité des pesticides biologiques et l’accessibilité aux biopesticides sont les principaux déterminants de la non adoption des biopesticides.

The misuse of chemical pesticides is on the rise despite calls for the adoption of biological pesticides. Despite the negative consequences of chemical pesticides on the health of producers and consumers, the alternative of biopesticides against pests is struggling to be retained as a cultural practice for market gardeners. This research aims to analyze the socio-economic constraints related to the adoption of biopesticides by market gardeners in the Kara region.
The survey focused on a sample of 191 market gardeners in the Kara region in northern Togo. Several socioeconomic parameters explain this state of affairs. The results show that the level of education, the lack of credible information on the use of biopesticides, the cost linked to the treatment based on biopesticides, the slowness of the effectiveness of biological pesticides and the accessibility to biopesticides are the main determinants of the no adoption of biopesticides.