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Les maîtres de l’idealisme allemand : Fichte, Schelling et Hegel


M. Abalo

Abstract

Après E. Kant, J.G. Fichte a senti très tôt le besoin de donner un nouvel élan à l’idéalisme transcendantal. Ce besoin se trouve être légitime pour la  Doctrine de la science parce que le système kantien, malgré sa ferme volonté de saisir et d’aborder le problème de la connaissance par sa déduction des  concepts purs, a connu des limites et est resté à mi-chemin entre la voie à se frayer entre les choses en soi et les phénomènes. La question que nous  tentons d’analyser est de savoir comment l’idéalisme allemand s’est constitué comme un mouvement de pensée après E. Kant. Il s’agit tout d’abord  d’explorer les présupposés théoriques suscités par l’idéalisme transcendantal ou critique d’E. Kant et de poser ensuite la question de l’idéalisme allemand  proprement dit à partir de ses grandes figures. Car élargi aux successeurs d’E. Kant, l’idéalisme transcendantal devient dès lors la nécessité  d’une entreprise subjective qui s’offre par la voie d’une abstraction lui conduisant à l’objectivité pure. La nécessité d’une hypothèse philosophique qu’il  convient de poser après le criticisme kantien est celle qui consiste à fournir à l’élan de l’idéalisme allemand les conditions pouvant permettre à la  postérité kantienne d’être sur de bonnes voies pour la connaissance philosophique en générale. L’objectif de cette recherche est de montrer comment les  successeurs d’E. Kant, en voulant s’inscrire dans la continuité de l’idéalisme transcendantal, se sont inscrits dans la rupture de Kant pour un idéalisme  plus élevé. Pour atteindre cet objectif, nous procédons par une analyse historique et phénoménologique des présupposés théoriques qui  sous-tendent la problématique de l’idéalisme allemand à la suite d’E. Kant. 


 


English title: Masters of German idealism: Fichte, Schelling and Hegel


After E. Kant, J.G. Fichte felt early on the need to give a new impetus to transcendental idealism. This need is legitimate for the Doctrine of Science  because the Kantian system, despite its firm commitment to grasp and address the problem of knowledge through its deduction of pure concepts, had  its limits and remained halfway between the path to be cleared between things in themselves and phenomena. Kantian transcendental idealism  experienced this limit, according to J.G. Fichte, because of the interest in the thing-in-itself as unknowable. The question we are trying to analyze is how  German idealism was constituted as a movement of thought after E. Kant. It is first of all a question of exploring the theoretical presuppositions aroused  by the transcendental or critical idealism of E. Kant and then pose the question of German idealism properly so called from its great figures. Because  extended to the successors of E. Kant, transcendental idealism therefore becomes the necessity of a subjective enterprise which offers itself by way of an  abstraction leading to pure objectivity. The need for a philosophical hypothesis that should be posed after the Kantian criticism is that which consists in  providing the momentum of German idealism with the conditions that can allow Kantian posterity to be on the right paths for knowledge. philosophy in  general. The objective of this research is to show how the successors of E. Kant, by wanting to be part of the continuity of transcendental idealism, are  part of Kant's break for a higher idealism. To achieve this objective, we proceed with a historical and phenomenological analysis of the theoretical  presuppositions that underlie the problematic of German idealism following E. Kant. 


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eISSN: 2413-354X
print ISSN: 1727-8651