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Infections urinaires communautaires et acquises au Centre Hospitalier Universitaire Campus de Lomé: bacteries en cause
Abstract
Introduction: Les infections urinaires sont des infections communes généralement retrouvées chez tous les individus. D’apparences banales, elles peuvent se compliquer avec risque de mortalité importante.
Objectifs: déterminer les germes responsables d’infections urinaires communautaires et celles acquises en milieu hospitalier.
Matériel et Méthode: il s’agit d’une étude descriptive transversale à visée rétrospective allant d’août 2010 à janvier 2012 à l’unité de Bactériologie du Centre hospitalier Campus. Etaient considérés comme décrivant une infection communautaire tout patient non hospitalisé et ceux hospitalisés, une infection acquise à l’hôpital. Les prélèvements souillés n’ont pas été inclus. L’analyse des échantillons s’est fait selon les procédures standardisées nationales et les identifications ont été faites sur milieu chromogène et dans certains cas sur galerie API. Les résultats ont été analysés par tranche d’âge ≤15 ans, 16-25, 26-45 et >45 ans.
Résultats: 1039 patients ont été inclus ; 77,96% (n=810) patients externes et 22,04%.(n= 229) patients internes. Le sex ratio H/F était de 1,03 pour les externes et de 1,20 pour les hospitalisés. Chez les externes, les bactéries ont été plus identifiés au sein de la tranche d’âge des 26-45 ans (42,31% ; n=33). Escherichia coli était la plus retrouvée avec 42,30% (n=33) suivie de Klebsiella 33,33% (n=26) et des Staphylocoques 15,38% (n=12). En infections communautaires, un fort taux de positivité a été retrouvé au sein des patients de plus de 45 ans avec 63,33% (n=19). Klebsiella spp. était identifiée chez 40% (n=12) et était suivi d’Escherichia coli 36,66% (n=11).
Conclusion: les infections urinaires communautaires sont causées par Escherichia coli tandis que Klebsiella spp. est le germe le plus fréquent dans les infections nosocomiales. Une bonne stratégie de lutte contre les infections nosocomiales associée à une étude sur leur sensibilité est nécessaire.
Mots clés: infections urinaires communautaires, nosocomiales, uropathogènes, Lomé
English Title: Community-acquired and nosocomial urinary tract infections at University Hospital Center Lome Campus: bacteria involved
English Abstract
Introduction: Urinary tract infections are infections commonly found in all individuals one time of their life. They are easy to treat but they can be complicated with a high risk of mortality.
Objectives: to determine bacteria responsible for community-acquired urinary tract infections and those acquired in the hospital.
Material and Method: This is a cross-sectional descriptive study retrospective from August 2010 to January 2012 at the Bacteriology Unit of the Campus Hospital Center. Hospitalized patients were considered to have hospital-acquired infection and a community-acquired infection was for any non-hospitalized patient. Samples which contained more than one bacterium were not included. The samples were analyzed according to the national standard procedures and the identifications are made on chromogenic medium and in some cases on API gallery. The results were analyzed by age group ≤15 years, 16-25, 26-45 and> 45 years old.
Results: 1039 patients were included; 77.96% (n = 810) outpatients and 22.04% (n = 229) internal patients. The sex ratio H / F was 1.03 for the outpatients and 1.20 for the hospitalized. Among the externs, the bacteria were more identified in the 26-45 age group (42.31%, n = 33). Escherichia coli was the most recovered with 42.30% (n = 33) followed by Klebsiella 33.33% (n = 26) and Staphylococci 15.38% (n = 12). In community infections, a high rate of positivity was found in patients over 45 years of age with 63.33% (n = 19). Klebsiella spp. was identified in 40% (n = 12) followed by Escherichia coli 36.66% (n = 11).
Conclusion: Escherichia coli dominates community infections and Klebsiella spp is
found in nosocomial infections. A good strategy to fight nosocomial infections associated with a study on their sensitivity is necessary.
Keywords: urinary tract infections, nosocomials, community- acquired, uropathogenic, Lomé