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Sports, genre et developpement durable : l’heritage d’une distribution « sexospecifique » des pratiques


A Attikpa
S Wabi
EJ Abalot
AJ Fagbohoun

Abstract

Cette étude comparative des pratiques sportives issues des exercices corporels et jeux traditionnels, procède en réalité d’une contribution aux réflexions actuelles donnant à mieux comprendre et à relativiser les outils de réflexions qui ont structuré les parcours
sociaux sportifs en Afrique Noire francophone et plus particulièrement ceux des femmes à travers des aires culturelles différentes. Réunissant dans cette perspective, plusieurs études de cas, la démarche tente d’approfondir trois dimensions-clés qui interrogent successivement les inégalités d’accès au sport, la mixité dans les rapports sociaux avec le corps et les pratiques corporelles dans les micros sociétés africaines qui sont plutôt les conservatoires de la suprématie d’une féminité des plus traditionnelles. Sur ces aspects, les critères d’inclusion et / ou d’exclusion définis par les références à la normalité, les fonctions physiques, biologiques et mentales actuelles ou potentielles, les métamorphoses de la proximité indépendamment de l’environnement socioculturel immédiat et enfin, l’ouverture des pratiques sportives vers de nouvelles populations en situation de confrontation à la différence que Goffman (1973) nomme des sujets « discrédités », constituent sans doute, quelques variables que cette étude a retenues pour rendre plus lisibles l’ensemble des problématiques qui utilisent le corps comme matériau de réflexion pour un développement durable. Au-delà des rapports de discrimination positive que les hommes et les femmes (le genre), entretiennent dans le champ sportif et derrière l’apparence d’une dislocation des hiérarchies transmises aux micros sociétés africaines (sans technique complexe d’utilisation du corps), doit émerger une représentation collective moins stigmatisante de la distribution sexuée des usages corporels.

Mots clés : Corps, sports, genre, micro sociétés, développement.

ABSTRACT

This comparative study of sports practices from physical exercises and traditional games, actually makes a contribution to current thinking giving understanding and perspective reflections tools that structured sports social courses in Francophone Black Africa, particularly those of women through different cultural areas. Meeting in this regard, several case studies, the approach tries to deepen three key dimensions which question successively access to sport inequality, diversity in social relations with the body and bodily practices in micro African companies that are rather conservatories the supremacy of a more traditional femininity. On these aspects, the criteria for inclusion and / or exclusion defined by reference to normality, physical, biological, and current or potential mental functions, transformations proximity regardless of the immediate socio-cultural environment and finally, opening of sports practices to new populations in situation of confrontation with the difference that Goffman (1975) calls the topics "discredited" are probably a few variables that this study used to make them more readable all the problems that use the body as a reflecting material for sustainable development. In addition to reports of positive discrimination that men and women (gender), maintain the sports field and behind the appearance of a dislocation of hierarchies transmitted in microphones African societies (without technical body of the use of complex ) must emerge a collective representation less stigmatizing the sexual distribution of body uses.

Key words: Body, sports, kind, small society, development.


Journal Identifiers


eISSN: 2413-354X
print ISSN: 1727-8651