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La pathologie rachidienne comporte l’atteinte degenerative, infectieuse, inflammatoire et tumorale.


K Assogba
S Brah
D Kombate
K Apetse
R Barque-Barry
AAK Balogou
KE Grunitzky

Abstract

L’objectif de ce travail a été de décrire le profil épidémiologique des différentes pathologies rachidiennes observées en consultation de neurologie.
Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective menée de janvier 2011 à décembre 2013. Les patients de rhumatologie sont reçus par défaut en neurologie. Cette étude a
concerné les patients admis pour un syndrome rachidien. Les informations recueillies ont concerné les données démographiques, les signes d’examen physique, la durée d’évolution de la maladie, les antécédents personnels, le bilan para clinique et le traitement.
Résultats : Nous avons colligé 4078 cas avec 62,4% femmes et 37,6% hommes. La fréquence a été de 32,7%(4078/12480) avec une incidence de 1359,33 cas/an. La tranche d’âge de 41-60 ans était la plus touchée avec 49,5%. Les professions les plus impliquées étaient le ménage, 20,2%, le commerce 19,8% et les fonctions administratives avec 15,9%. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre la pathologie rachidienne et la profession des patients, P>0,5. La lombalgie commune 46,8% et la lomboradiculalgie, 33,6% ont été les symptômes les plus fréquents. Certains patients ressentaient la douleur depuis plus de six mois dans 40%, 35,3% entre 3 et 6 mois, et 24,2% depuis moins de deux mois. L’origine était dégénérative dans 81,7%. Le traitement inflammatoire et /ou antalgique associé aux neuroleptiques a été efficace à plus de 80%.
Conclusion : La pathologie rachidienne dégénérative est le premier motif de consultation des affections rhumatologiques colligées en consultation de neurologie. Cette étude pourra servir de bases de données pour l’implantation d’une unité de rhumatologie au CHU Campus.

Mots clés : épidémiologie, pathologie dégénérative du rachis.


Journal Identifiers


eISSN: 2413-354X
print ISSN: 1727-8651