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La Représentation féminine de la culture et de la tradition dans C’est le soleil qui m’a brûlée et Comment cuisiner son mari à l’africaine de Calixthe Beyala
Abstract
La littérature dépeint les femmes en images misérables en raison de mythes culturels et traditionnels. Certaines représentations de la culture dans certains romans mènent à la conviction, par les lectrices, que ce qu’elles lisent est une réflexion de la réalité. Ainsi, les femmes se sentent découragées et elles n’assistent pas au développement de leur société au moment où la participation des femmes dans le processus de développement est non seulement une question de droits de l'homme, mais aussi une contribution cruciale pour la résolution des besoins pressants ignorés dans la société. Un point de vue différent est nécessaire pour changer les stéréotypes négatifs sur les femmes. Un modèle pour l'autonomisation des femmes peut être trouvé dans la littérature par les femmes africaines, y compris, la romancière Calixthe Beyala. Ce qui est plus frappant dans les romans de Beyala est, entre autres, la présence d'un personnage féminin qui réussit à s’exprimer dans un environnement guidé par des règles patriarcales oppressives. Cette façon d'écrire est la représentation féminine de la culture et de la tradition. Ce document soutient que la représentation féminine de la culture est une mesure cruciale pour la redéfinition de l’espace pour illustrer l’influence et l’agence d’une femme.
Mots-clés : Calixthe Beyala, représentation féminine, culture, tradition, redéfinition