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Bacterial count and methicillin-resistant Staphylococcus aureus contamination of classroom and toilet door handles in a tertiary institution, Cameroon: Need for infection control in the non-hospital environment
Abstract
High bacterial load and the presence of methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) on high-touch surfaces in congregate settings like schools is a major public health problem. This study sought to determine the bacterial load, prevalence, and antimicrobial-resistant patterns of MRSA on classroom and toilet door handles at the University of Buea. A total of 306 swabs were collected from surfaces of classroom and toilet door handles in this cross-sectional study. Bacterial count, isolation, identification, and antibiotic susceptibility testing of MRSA were performed following standard microbiological methods. Staphylococcus aureus and MRSA were confirmed by PCR, using the nuc and mecA genes, respectively. Bacterial contamination of sampled surfaces was 100%, with bacterial counts ranging from 4.1 x 104 - 7.2 x 107cfu/swab for classrooms and 1.2 x 104 - 4.82 x 108 cfu/swab for toilets. There was a significant difference (p=0.004) between Staphylococcus aureus contamination of classroom door handles (77.6 %, 152/196) and toilets (90.9 %, 100/110). The difference between MRSA contamination for classroom (7.7%, 15/196) and toilet (21.8%, 24/110) surfaces was also significant (p=0.003). Similarly, MRSA contamination rates for staff toilets (10.4%, 5/48) and student toilets (30.6%, 19/62) showed a significant difference (p=0.003). The MRSA were resistant to penicillin (100%), ceftriaxone (100%), tetracycline (94.9%), clindamycin (87.2%) and gentamycin (76.9%). There was high susceptibility to amikacin (100%), kanamycin (97.4%) and vancomycin (94.9%). All 39 MRSA were multidrug resistant, and a total of 11 antibiotypes were identified. Results of this study expand our knowledge of the environmental reservoirs of MRSA and highlight the need to implement infection control measures in the study site.
La charge bactérienne élevée et la présence de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) sur les surfaces à fort contact dans les lieux de rassemblement tels que les écoles constituent un problème majeur de santé publique. Cette étude visait à déterminer la charge bactérienne, la prévalence et les profils de résistance aux antimicrobiens du SARM sur les poignées de porte des salles de classe et des toilettes à l’université de Buea. Au total, 306 écouvillons ont été prélevés sur les surfaces des poignées de porte des salles de classe et des toilettes dans le cadre de cette étude transversale. La numération bactérienne, l’isolement, l’identification et l’antibiogramme des SARM ont été réalisés selon des méthodes microbiologiques standard. La presence de S. aureus et de SARM a été confirmée par PCR, en utilisant les gènes nuc et mecA, respectivement. La contamination bactérienne des surfaces échantillonnées était de 100 %, avec des numérations bactériennes allant de 4,1 x 104 - 7,2 x 107cfu/swab pour les salles de classe et de 1,2 x 104 - 4,82 x 108 cfu/swab pour les toilettes. Il existe une différence significative (p=0,004) entre la contamination par Staphylococcus aureus des poignées de porte des salles de classe (77,6 %, 152/ 196) et des toilettes (90,9 %, 100/110). La différence entre la contamination par le SARM des surfaces des salles de classe (7,7 %, 15/196) et des toilettes (21,8 %, 24/110) était également significative (p=0,003). De même, les taux de contamination par les SARM des toilettes du personnel (10,4 %, 5/48) et des toilettes des étudiants (30,6 %, 19/62) ont montré une différence significative (p=0,003). Les SARM étaient résistants à la pénicilline (100 %), à la ceftriaxone (100 %), à la tétracycline (94,9 %), à la clindamycine (87,2 %) et à la gentamycine (76,9 %). La sensibilité à l’amikacine (100 %), à la kanamycine (97,4 %) et à la vancomycine (94,9 %) était élevée. Les 39 SARM étaient multirésistants et 11 antibiotypes au total ont été identifiés. Les résultats de cette étude élargissent nos connaissances sur les réservoirs environnementaux de SARM et soulignent la nécessité de mettre en œuvre des mesures de contrôle des infections sur le site de l’étude.