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Refugee health problems in the central African subregion: The role of traditional medicine
Abstract
This review focuses on the role that African Traditional Medicine can play in addressing the health problems of refugees in the central sub-region with focus on Cameroon. This paper is based on a review of literature on the influx of refugees and their well-being. Over 400 000 refugees live in Cameroon particularly in the Far North (Nigerians) and in the Eastern (Central Africans Refugees) Regions of Cameroon. About 80 per cent of the refugees arriving in Cameroon suffer from serious ailments such as malaria, diarrhea, anemia and respiratory tract infections, while more than 20 per cent of children are severely malnourished. To curb these diseases UNHCR and NGOs provide medications to refugees which often arrive late; some of which at times expire in stock or some different distribution centres run out of stock. An aid could come from Traditional Medicine Practitioners who have been very effective in management of disease conditions in refugee camps in some countries in the world. The Cameroon Traditional Medicine if well-developed will do same to act as first-aid before the arrival of conventional medicine or complement western medicine to manage patients who do not accept western medicine because of cultural believes.
Cette revue met l’accent sur le rôle que peut jouer la Médecine Traditionnelle africaine sur l’amélioration de la santé des refugiées dans la sous-région, en se focalisant sur le Cameroun. Cet article est basé sur une revue de la littérature de l’afflux des réfugiés et leur bien-être. Plus de 400 000 réfugiées vivent au Cameroun, en particulier dans l’Extrême-Nord (Nigérians) et dans les régions de l’Est (Réfugiés centrafricains). Environ 80 % des refugiés qui arrivent au Cameroun souffrent de maladies graves telles que le paludisme, la diarrhée, l’anémie et les infections des voies respiratoires, tandis que 20 % des enfants souffrent de malnutrition grave. Pour lutter contre ces maladies, le HCR et les ONG fournissent aux réfugiés des médicaments qui malheureusement arrivent parfois en retard, certains d’entre eux expirent en stock et certains centres de distribution sont à court de stocks. Les praticiens de la Médecine Traditionnelle qui ont l’expérience de la gestion des maladies dans les camps des réfugiés de par le monde pourraient apporter une aide précieuse. La Médecine Traditionnelle camerounaise, si elle est bien développée fera pareil pour les soins de premiers secours avant l’arrivée de la Médecine Conventionnelle ou complètera la médecine occidentale pour traiter les patients refusent cette dernière pour des raisons culturelles.