https://www.ajol.info/index.php/jab/issue/feedJournal of Applied Biosciences2022-09-27T09:52:27+00:00Dr. Maina Mwangimaina.mwangi@ku.ac.keOpen Journal Systems<p>The <em>Journal of Applied Biosciences</em> provides a forum for scholars and practitioners in all spheres of biological sciences to publish their research findings or theoretical concepts and ideas of a scientific nature. <br><br>Other websites related to this journal: <a href="http://m.elewa.org/Journals/about-jab/" target="_blank" rel="noopener">http://m.elewa.org/Journals/about-jab/</a></p>https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232458Caractérisation des exploitations d’élevage de dromadaires (<i>Camelus dromadaruis</i>) dans les régions Centre et Nord du Mali2022-09-27T06:05:14+00:00Alassane Babaalassane_1981@yahoo.frMohomoudou Moussabaalassane_1981@yahoo.frDoubangolo Coulibalybaalassane_1981@yahoo.fr Abdoul Kader Koné baalassane_1981@yahoo.frSidi Oumar Traorébaalassane_1981@yahoo.frMamadou Oumar Diawara baalassane_1981@yahoo.frBourama Sangarébaalassane_1981@yahoo.fr<p><em>Objectif : </em>Cette étude visait à mieux comprendre les caractéristiques des élevages de dromadaires et les pratiques d’exploitation des pasteurs et agro-pasteurs.</p> <p><em>Méthodologie et résultats : </em>La méthodologie retenue est basée sur des enquêtes sur la caractérisation des élevages de dromadaires et leur productivité dans un contexte de changement climatique. Les questionnaires ont été administrés auprès de 228 ménages dans quatre regions administratives du Mali. Les résultats montrent que l’élevage de dromadaires est pratiqué par des hommes (100% des élevages enquêtés). Au Centre du Mali, le dromadaire est élevé dans 86% des exploitations enquêtées pour des travaux champêtres. Alors qu’au Nord du pays, son élevage est dédié à la production de lait et de viande. La quantité de lait trait par jour par chamelle varie de 2,33 à 5,59 litres en saison des pluies, 2,67 à 5,02 litres en saison sèche froide et de 1,17 à 2,73 litres en saison sèche chaude. L’âge moyen d’entrée en reproduction des femelles est compris entre 4 et 6 ans. L’intervalle entre parturitions est de 2 ans.</p> <p><em>Conclusions et application des résultats : </em>Ces résultats permettront aux acteurs en charge de la promotion de l’élevage en général et de celui des dromadaires en particulier de concevoir des programmes et projets d’amélioration sur des systèmes d’élevage plus résilients face à la vari/bilité pluviométrique que connaissent les régions d’étude.</p> <p><strong>English title: Characterization of camel (<em>Camelus dromadaruis</em>) farms in the central and northern regions of Mali</strong></p> <p><strong> </strong><strong>ABSTRACT</strong></p> <p><em>Objective</em>: The aim of this study was to better understand the characteristics of dromedary farms and the farming practices of pastoralists and agro-pastoralists.</p> <p><em>Methodology and results: </em>The chosen methodology is based on surveys on the characterization of dromedary farms and their productivity in a context of climate change. The surveys were administered to 228 households in four administrative regions of Mali. The results show that dromedary breeding is practiced by older men (100 % of the farms surveyed). In central Mali, dromedaries are kept on 86% of the farms surveyed for field work. While in the north of the country, its livestock is dedicated to the production of milk and meat. The amount of milk milked per day per dromedary varies from 2.33 to 5.59 liters in the rainy season, 2.67 to 5.02 liters in the cold dry season and 1.17 to 2.73 liters in the hot dry season. The average age at which females start breeding is between 4 and 6 years. The interval between parturitions is 2 years.</p> <p><em>Conclusions and application of results: </em>These results will allow actors in charge of the promotion of livestock in general and dromedaries in particular to design programs and improvement projects on livestock systems more resilient to the rainfall variability experienced in the study regions.</p> <p><strong>Keywords : </strong><em>Camelus dromadaruis</em>, Pastoral breeding, Characterization, Climate change, Mali</p> <p> </p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0 https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232460Évaluation du comportement de l’Azobé, <i>Lophira alata</i> Banks ex C.F.Gaertn (Ochnaceae) en essai sylvicole dans le Parc National du Banco (Abidjan, Côte d’Ivoire)2022-09-27T06:06:40+00:00Trazié Rodrigue Tra Bilambertio10@yahoo.frYao Lambert Kouadiolambertio10@yahoo.frDanho Fursy-Rodelec Neubalambertio10@yahoo.fr<p><em>Objectif : </em>L’objectif de cette étude est d’évaluer le comportement de l’Azobé (<em>Lophira alata</em>) introduit dans le Parc National du Banco par la méthode de « plantations serrées sous forêt ».</p> <p><em>Méthodologie et résultats : </em>En effet, un inventaire systématique par transect linéaire de la population d’Azobé a été réalisé le long d’un layon de 3 km. Il a permis de recenser 280 pieds sur 28,5 ha soit une densité de 9,8 tiges/ha. Le diamètre moyen des tiges est de 42,2 cm. La structure de la population est en « J » inversé avec une majorité de tiges (98%) recensées dans les zones de terre ferme. La hauteur moyenne des fûts est de 11,67 m. L’étude indique en outre que 84% de la population d’Azobé dans le PNB est saine.</p> <p><em>Conclusion et application des résultats : </em>Ce travail montre que l’A Azobé se comporte bien en plantations serrées sous forêt. Cette méthode d’intervention sylvicole pourrait donc être envisage pour l’enrichissement des forêts dégradées en Côte d’Ivoire.</p> <p> </p> <p><strong>English title: Evaluation of the behavior of Azobé, <em>Lophira alata </em>Banks ex C.F.Gaertn (Ochnaceae) in a silvicultural trial in the Banco National Park (Abidjan, Ivory Coast)</strong></p> <p><strong>ABSTRACT</strong></p> <p><em>Objective : </em>The Banco National Park is a protected forest located from the city of Abidjan. Several silvicultural interventions were carried out there in the 1930s with a view to contributing to its development and the restoration of its cover. This work focuses on the behavior of the Azobé (<em>Lophira alata</em>) introduced into the Banco National Park by the method of "tight plantations under forest".</p> <p><em>Methodology and results: </em>Indeed, a systematic inventory by linear transect of the Azobé population was carried out along a 3 km layon. It made it possible to identify 280 plants over 28.5 ha, i.e. a density of 9.8 stems/ha. The average diameter of the rods is 42.2 cm. The structure of the population is inverted "J" with a majority of stems (98%) identified in areas of dry land. The average height of the barrels is 11.67 m. The study further indicates that 84% of the population of Azobé in the GNP is healthy.</p> <p><em>Conclusion and application of results</em>: This work shows that Azobé behaves well in tight plantations under forest. This method of silvicultural intervention could therefore be considered for the enrichment of degraded forests in Côte d'Ivoire.</p> <p><strong> </strong><strong>Keywords : </strong><em>Lophira Alata</em>, Structure, Status, quality of trees, Silviculture, Banco National Park</p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0 https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232461Détermination d’une hauteur optimale de recépage pour la régénération des vergers de colatier (<i>Cola nitida </i> [Vent.] Schott. & Endl.) en Côte d’Ivoire.2022-09-27T06:07:54+00:00Drolet Jean-Marc Sérysery.jeanmarc@yahoo.frYaya Ouattarasery.jeanmarc@yahoo.frJésus Amoa Amoasery.jeanmarc@yahoo.frNadré Gbédiésery.jeanmarc@yahoo.frEhouman Jean Brice Ohoueusery.jeanmarc@yahoo.frKarine Gbasery.jeanmarc@yahoo.frBouadou Bonssonsery.jeanmarc@yahoo.frHyacinthe Légnatésery.jeanmarc@yahoo.frAlphonse Bouetsery.jeanmarc@yahoo.fr<p><em>Objectif </em>: Déterminer la hauteur optimale de recépage est une étape importante dans le processus de régénération des vieux vergers de colatiers (<em>Cola nitida </em>[Vent.] Schott. & Endl.) en Côte d’Ivoire.</p> <p><em>Méthodologie et Résultats : </em>Un essai de.de trois hauteurs de recepage à blanc (1 m ; 1,6 m et 2,2 m) et un témoin non recépé ont été mis en place à Zro-Troya et San-Pedro selon un dispositif en blocs de Fisher. Le temps d’apparition des rejets après recepage, le taux de reprise, l’état sanitaire avant et après recépage, les paramètres de croissance des rejets et le rendement des rejets sélectionnés jusqu’à 3 ans ont été notés. Comme résultats, une reprise rapide des rachées inférieure à 2 mois et une émission élevée de rejets ont été constatées. À Zro-troya, on note 88,6% de taux de reprise pour 24,5 rejets en moyenne par rachée et à San-Pedro 68,9% de taux de reprise pour 20,6 rejets en moyenne par rachée. Une corrélation positive a été établie entre la hauteur de recépage et le taux de reprise des souches de colatier.</p> <p><em>Conclusion et application des résultats </em>Les résultats de cette étude ont montré que les arbres recepés à 2,2 m de hauteur ont donné les meilleurs taux de reprises (100 % à Zro-Troya et 93,3±24% à San-Pedro) et des valeurs élevées sur les paramètres de croissances et de productions. A cette hauteur de coupe, les floraisons sont rapides (20 et 21 mois après recépage) et la production précoce (24 et 25 mois après recépage). Cette production précoce demeure toutefois inférieure à celle des arbres témoins non recépés trois ans après le recépage. Le recepage à blanc réduit aussi la pression parasitaire chez le colatier notamment la maladie de balai de sorcière et les plantes parasites du genre Loranthus. Le suivi de la production des arbres recépés au-delà de 3 ans est nécessaire en vue d’identifier le pic de production en comparaison des arbres témoins. Une étude économique devra être envisagée pour estimer sa rentabilité. Ces résultats intéressants laissent entrevoir la possibilité d’initier le surgreffage des vieux vergers de colatier.</p> <p> </p> <p><strong>English title: Determination of an optimal coppicing height for the regeneration of kola tree orchards (<em>Cola nitida </em>[Vent.] Schott. & Endl.) in Côte d'Ivoire.</strong></p> <p><strong>ABSTRACT</strong></p> <p><em>Objective: </em>Determining an ideal coppicing height is an important step in the process of regenerating old kola orchards (<em>Cola nitida </em>[Vent.] Schott. & Endl.) in Côte d'Ivoire.</p> <p><em>Methodology and Results: </em>Two trials of three heights of coppicing (1 m; 1.6 m and 2.2 m) and a control not coppiced were set up at Zro-Troya and San-Pedro according to a Fisher block device. The time of appearance of new shoots after coppicing, the recovery rate, the health status before and after coppicing, the growth parameters of new shoots and the yield of selected shoots up to 3 years were noted. As results, a rapid recovery of the stump less than 2 months and a high emission of new shoots was observed. At Zro-troya, there is an 88.6% recovery rate for an average of 24.5 shoots per stump and at San-Pedro a 68.9% recovery rate for an average of 20.6 shoots per stump. A positive correlation was established between the height of coppicing and the recovery rate of kola trees.</p> <p><em>Conclusion and application of results: </em>The results of this study showed that trees coppiced at 2.2 m in height gave the best recovery rates (100% at Zro-Troya and 93.3±24% at San-Pedro) and high values on growth and production parameters. At this cutting height, flowering is rapid (20 and 21 months after coppicing) and production early (24 and 25 months after coppicing). However, this early production remains lower than that of control trees not coppiced three years after coppicing. Coppicing also reduces parasitic pressure in the kola tree, in particular witches' broom disease and parasitic plants of the Loranthus genus. Monitoring the production of trees coppiced beyond 3 years is necessary in order to identify the production peak in comparison with control trees. An economic study should be considered to estimate its profitability. These interesting results suggest the possibility of initiating top-grafting of old kola orchards.</p> <p><strong>Keywords : </strong>Coppicing, <em>Cola nitida</em>, cutting height, growth, yield, shoots</p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0 https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232468Effet de la durée du rouissage des racines de manioc (<i>Manihot esculenta</i> Crantz) à pulpe jaune sur la variation de leur teneur en β –carotène2022-09-27T06:08:44+00:00Jethro Masika Tutondelejethromasika@gmail.comSaburi Dorcas Kukwabantujethromasika@gmail.comDiambi Priscille Nsombijethromasika@gmail.comZeyimo Tony Bakelanajethromasika@gmail.comNzola Meso Timothée Mahungu jethromasika@gmail.com<p><em>Objectifs : </em>Le présent travail a été mené en 2021 au Centre de Recherches de l’INERA – Mvuazi dans la province du Kongo Central (RDC) et porte sur l’effet de la durée du rouissage sur la variation de la teneur en β-Carotène (TCC) de racines de manioc à pulpe jaune. L’objectif poursuivi par ce travail était d’évaluer le comportement de quelques variétés de manioc à pulpe jaune pendant le rouissage afin de définir une durée de rouissage complet convenable pour éviter les pertes en β-Carotène liées au rouissage. Au total six (6) variétés de manioc à pulpe jaune ont été utilisées dont les variétés GKA013/172, GKA015/042, VIMPI, KINDISA, LUMONU et MUKOLESHI.</p> <p><em>Méthodologie et résultats : </em>Le rouissage était réalisé sur une période de 3 jours avec une température ambiante moyenne d’environ 21°C et les analyses ont été effectuées dans le laboratoire HarvestPlus du centre de recherches de l’INERA - Mvuazi. Les analyses ont portées sur la variation de la teneur en TCC ainsi que sur la dégradation de la matière sèche. Les résultats ainsi obtenus ont montré qu’il y a de pertes en β-Carotène au cours du rouissage. Cependant, les quantités en β-Carotène perdues pendant le rouissage diffèrent selon les variétés et ne varient pas de façon proportionnelle avec les jours du rouissage. Quant à la teneur en matière sèche, les résultats obtenus ont montré que pendant le rouissage il y a une diminution de la quantité en matière sèche. Cependant, la perte en matière sèche diffère selon les variétés, mais elle est proportionnelle aux jours du rouissage, c’est-à-dire elle augmente avec les jours du rouissage.</p> <p><em>Conclusion et Application des résultats : </em>La teneur en β-Carotène dans les racines de manioc jaune diminue avec la durée du rouissage, mais cette diminution de la teneur en β-Carotène dans les racines de manioc jaune pendant le rouissage diffère selon les variétés. La détermination de la durée du rouissage convenable pour une bonne rétention en TCC est donc difficile compte tenu de variations qui ne sont pas proportionnelles à la durée du rouissage. La technique de fabrication de la farine panifiable de manioc jaune serait peut-être la meilleure solution pour retenir une quantité maximale de β-Carotène.</p> <p> </p> <p><strong>English title: Effect of yellow cassava pulp retting time on the variation of </strong><strong>β</strong><strong>-carotene content of yellow pulp cassava (<em>Manihot esculenta </em>Crantz)</strong></p> <p><strong>ABSTRACT</strong></p> <p><em>Objective: </em>The present work was carried out in 2021 at the Research Center of INERA – Mvuazi in the province of Kongo Central (DRC) and focuses on the effect of the duration of retting on the variation of β-Carotene (TCC) content of yellow pulp cassava. The objective pursued by this work was to evaluate the behaviour of some yellow pulp cassava varieties during retting in order to define a suitable retting duration to avoid β-Carotene losses linked to retting. Six (6) yellow cassava varieties (GKA013/172, GKA015/042, VIMPI, KINDISA, LUMONU and MUKOLESHI) were used for this study.</p> <p><em>Methodology and results: </em>The retting was carried out over a period of 3 days with an average ambient temperature of around 21°C and the analyses were carried out in the HarvestPlus laboratory of the Research Center of INERA - Mvuazi. The analyses focused on the variation of the TCC content as well as on the degradation of the dry matter. The results obtained showed that there are losses in β-Carotene during retting. However, the quantities of β-Carotene lost during retting differ according to the varieties and do not vary proportionally with the days of retting. Concerning the rate of dry matter, the results obtained showed that during retting there is a decrease in the amount of dry matter. However, the loss in dry matter differs according to the varieties, but it is proportional to the days of retting, i.e. it increases with the days of retting.</p> <p><em>Conclusion and Application of results: </em>The β-Carotene content in yellow cassava roots decreases with duration of retting, but this decrease in β-Carotene content in yellow cassava roots during retting differs among varieties. Determining the appropriate retting time for good TCC retention is therefore difficult since those variations are not proportional to the retting time. The technique of manufacturing unfermented yellow cassava flour might be the best solution to retain a maximum amount of β-Carotene.</p> <p><strong>Keywords: </strong>Yellow cassava, Retting, β-Carotene, Dry matter, INERA – Mvuazi</p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0 https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232531Avifaune du lac de Buyo (Parc national de Taï, Sud- Ouest Côte d’Ivoire)2022-09-27T06:10:24+00:00Ahou Prisca-Nadège N’Goranhyaokokore@yahoo.frKonan Martin Brouhyaokokore@yahoo.frPierre Kouakou Kouadiohyaokokore@yahoo.frHilaire K. Yaokokore-Beïbrohyaokokore@yahoo.fr<p><em>Objectifs </em>: En vue de déterminer la composition spécifique de l’avifaune du lac de Buyo dans sa partie intégrée au Parc national de Taï (PNT), un inventaire ornithologique a été réalisé de février 2018 à janvier 2020.</p> <p><em>Méthodologie et résultats </em>: Le parcours itinérant par embarcation motorisée à une vitesse lente et constante sur le plan d’eau, ponctué de brefs arrêts pour l’identification et le comptage des Oiseaux a été la principale méthode utilisée. Il a permis d’inventorier 143 espèces d’Oiseaux réparties dans 18 ordres et 48 familles. Soixante-quatre espèces sont nouvellement mentionnées pour le Parc national de Taï. Ce peuplement est dominé par les espèces résidentes (64,74 %), les espèces des milieux humides (31,47 %) et les espèces des milieux ouverts (30,07 %).</p> <p><em>Conclusion et application </em>: Cette première étude ornithologique sur le lac de Buyo dans le Nord du Parc national de Taï (PNT) apporte de nouvelles connaissances sur l’avifaune de ce patrimoine mondial. Elle montre le caractère complémentaire de l’avifaune du site et celle du reste du Parc. Cette étude initie la prise en compte de cette avifaune dans la gestion du site en particulier et du PNT en général. Elle pourrait permettre également de mesurer l’impact des mesures de protection sur l’avifaune aquatique à travers une étude comparée de l’avifaune dudit site et de celle de la partie non protégée du lac de Buyo.</p> <p><strong> </strong><strong>English title: Avifauna of Buyo Lake (Taï National Park, South-West Côte d’Ivoire)</strong></p> <p><em>Objectives</em>: In order to determine the specific composition of the avifauna of Buyo Lake in its part integrated into the Taï National Park, an ornithological inventory was carried out from February 2018 to January 2020.</p> <p><em>Methodology and results</em>: The main method used was an itinerant journey by motorized boat at a slow and constant speed of the water, punctuated by short stops for bird identification and counting. It allowed the inventory of 143 species of birds distributed in 18 orders and 48 families. Sixty-four species are newly mentioned in the Taï National Park. Settlement is dominated by resident species (64.74%), wetland species (31.47%) and open land species (30.07%).</p> <p><em>Conclusion and application</em>: This first ornithological study on Buyo Lake in the north of the Taï National Park (TNP) brings new knowledge on the avifauna of this World Heritage site. It shows the complementary nature of the avifauna of the site and that of the rest of the Park. This study initiates the consideration of this avifauna in the management of the site in particular and TNP in general. It could also make it possible to measure the impact of protection measures on the aquatic avifauna through a comparative study of the avifauna of the site and that of the unprotected part of Buyo Lake.</p> <p><strong>Keywords </strong>: Avifauna, biodiversity, conservation, Taï National Park, Buyo Lake, Côte d'Ivoire.</p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0 https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232538Effect of acute exposure to cotton insecticide PYRO FTE 472 EC (Chlorpyrifos 400 g/l and Cypermethrin 72 g/l) in African catfish <i>Clarias gariepinus</i> embryos2022-09-27T06:20:46+00:00Prudencio Agbohessiagbohessip@yahoo.frEdéya Orobiyi Rodrigue Pelebeagbohessip@yahoo.frMahugnon Houndjiagbohessip@yahoo.frAlexis Bienvenu agbohessip@yahoo.frIbrahim Imorou Tokoagbohessip@yahoo.fr<p><em>Objective: </em>This study aims to determine the acute toxicity of binary insecticide Pyro FTE 472 EC (Chlorpyrifos 400 g/l; Cypermethrin 72 g/l) on the egg and embryo of African catfish <em>Clarias gariepinus</em>.</p> <p><em>Methodology and Results</em>: The fertilized eggs were exposed to six concentrations (T0: 0; T1: 20; T2: 70; T3: 120; T4: 170 and T5: 220 ppm) of Pyro in troughs placed in aquariums to determine the effects on survival, hatching, and development. The arithmetic method of Karber was used to calculate LC50 values. Results showed that eggs/embryos mortality significantly increased with increasing Pyro concentrations. The 24h-LC50 and 48h-LC50 values of Pyro for eggs/embryos were 102.26 and 90.40 ppm, respectively. Paradoxically, hatching success increased significantly from T1 to T3. Rates of tailless and short-tail embryos and immobility and agglutination of embryos increased with increasing Pyro concentrations.</p> <p><em>Conclusions and application of findings</em>: The present study revealed that Pyro FTE 472 EC, a binary pesticide used extensively in the fields against insect pests of cotton plants during the flooding period of reproduction of <em>C. gariepinus </em>could harm the development of this specie. A reduction in the quantity of this biocide in the cotton fields is essential in order not to reach the lethal doses for the eggs/embryos of <em>C. gariepinus</em>. This study, first report, indicates thus for biomonitoring the limit values of Pyro in aquatic biotopes to preserve the eggs/embryos of <em>C. gariepinus </em>in particular and of other fish in general.</p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0 https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232533Variation saisonnière du régime alimentaire de la carpe (<i>Cyprinus carpio</i>) au niveau du lac barrage Ghrib (Ain Defla) Algérie.2022-09-27T06:12:19+00:00M Attalmeriem_attal@yahoo.frD Bouchelouchemeriem_attal@yahoo.frM Bahameriem_attal@yahoo.frA Arabmeriem_attal@yahoo.fr<p><em>Objectifs : </em>Les informations sur l’activité trophique de la carpe sont rares en Algérie. Dans notre étude, nous présentons les résultats d'un suivi d'un an dans un écosystème lacustre pour (i) caractériser son activité trophique saisonnière et (ii) determiner les paramètres physico-chimiques des eaux du barrage affectant cette activité.</p> <p><em>Méthodologie et résultats </em>: l’étude a été réalisée sur un échantillon de 369 individus <em>Cyprinus carpio </em>récoltes entre mai 2013 et avril 2014 dans l’écosystème du lac de barrage du Ghrib, prélèvement ont été choisies sur le pourtour du barrage afin de déterminer les paramètres physicochimiques de l'eau. Ainsi le coefficient de vacuité et le coefficient d’occurrence, expliquant l’activité trophique de <em>C.carpio</em>. Les résultats ont été analysés par les méthodes l’analyse canonique des correspondances (ACC), l’eau du barrage considéré peu pollué. Le bol alimentaire de <em>C.carpio </em>est varié et diversifier, favorise les chironomids, suivi par les végétaux, les crustacés, puis les insectes et en fin les oligochètes.</p> <p><em>Conclusions et application des résultats </em>: La carpe est un poisson omnivore. L’évolution activité trophique des deux sexes ne représente pas une différence significative. Dans ce barrage <em>C.carpio </em>se caractérise par une activité trophique intense en été et l’automne, ce qui correspond avec le nouveau cycle des activités biologiques et très faible au printemps ce qui correspond avec la période de ponte de la carpe commune. Le coefficient de vacuité, augmente entre le printemps et l’été, il atteint le maximum au mois de juin, puis il diminue progressivement entre l’automne et l’hiver cette période nécessite des apports importants en nutriments nécessaires au développement et utilisées pour la reproduction et le nouveau cycle des activités biologique. Le coefficient d’occurrence montre la variété du bol alimentaire de <em>C.carpio</em>. L’analyse canonique des correspondances (ACC) permet la caractérisation de l’influence des paramètres physico-chimiques de l’eau du barrage, et spécialement le rôle des éléments nutritifs sur la variété du bol alimentaire saisonnier de <em>C. carpio</em>.</p> <p><strong>English title: Seasonal variation in diet of carp (<em>Cyprinus carpio</em>) in Ghrib dam lake (Ain Defla), Algeria.</strong></p> <p><strong>ABSTRACT</strong></p> <p><em>Objective: </em>Information on the trophic activity of carp is rare in Algeria. In our study, we present the results of a one-year monitoring in a lake ecosystem to (i) characterize its seasonal trophic activity and (ii) determine the physico-chemical parameters of the dam waters affecting this activity.</p> <p><em>Methodology and results : </em>The study was carried out on a sample of 369 <em>Cyprinus carpio </em>sampling between May 2013 and April 2014 in the ecosystem of the Ghrib dam lake, samples were chosen around the perimeter of the dam in order to determine the physicochemical parameters of the water. Therefore, the emptiness coefficient and the occurrence coefficient, explain the trophic activity of <em>C.carpio</em>. The results were analyzed by the methods of the canonical correspondence analysis (CCA), the water of the dam considered not very polluted. The food bowls of <em>C.carpio </em>is varied and diversified, favoring chironomids, followed by plants, crustaceans, then insects and oligochaetes.</p> <p><em>Conclusions and application of results: </em>Carp is an omnivorous fish. Evolution trophic activity of the two sexes does not represent a significant difference. In this dam <em>C.carpio </em>is characterized by an intense trophic activity in autumn, which corresponds with the new cycle of biological activities and very weak in summer which corresponds with the period of biological rest of the common carp. The coefficient of emptiness, increases between spring and summer, it waits for the maximum in the month of June, then it gradually decreases between autumn and winter this period requires significant in takes of nutrients necessary for development and used for reproduction the new activity biological.The occurrence coefficient shows the varied of food bowl by <em>C.carpio</em>. Analysis canonical correspondences (ACC) allows the characterization of the influence of physico-chemical parameters of the dam water, and especially the role of nutrients on the variety of the seasonal food bowl of <em>C. carpio</em>.</p> <p><strong>Keywords : </strong>Saisons, Cyprinids, activité trophic, dam, Algeria.</p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0 https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232534Soil Properties under different tillage methods in the cotton-growing area of northern Benin2022-09-27T05:40:52+00:00Nodiet Melody Dahoudanodiet@gmail.comBarnabé Koessi Lié Zokpododanodiet@gmail.comEphrème Dossavi Dayoudanodiet@gmail.comNougbognon Abraham Tossoudanodiet@gmail.com<p><em>Objectives</em>: The pattern of land use inevitably has an impact on soil quality. To assess the impact of tillage methods on the physicochemical and biological properties of soils, four tillage methods were tested in the cotton-growing area of northern Benin.</p> <p><em>Methodology and results</em>: These were manual tillage (Lm), conventional tillage (TC), surface tillage without soil turning (TMs) and deep tillage without soil turning (TMp). A Random Complete Blocks Design constituted of the four tillage methods and three replications was implemented on Bensékou, Kokey and Banigouré sites. The experiment was repeated over three years. The linear mixed-effects model was used to compare the effect of tillage patterns on physicochemical and biological parameters in 0 - 10 cm and 10 - 20 cm soil horizons. The results showed that all tillage methods decreased the water, carbon and nitrogen content, bulk density, available water content and macrofauna biomass (p ˂ 0.05) in 0 - 10 cm layer. In 10 - 20 cm horizon, only TC improved significantly the available water content and nitrogen content (p < 0.001).</p> <p><em>Conclusions and applications of findings</em>: From this study, TC beneficially impacts soil fertility better than TMp and TMs. Subject to a study on the impacts of these tillage methods on productivity of cotton plant, it is, therefore, recommended for three successive agricultural campaigns, conventional tillage in view of the good soil preparation for the cotton cultivation.</p> <p> </p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0 https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232535Caractérisation socio-économiques de la transformation artisanale et évaluation de l’état sanitaire des poisons <i>Oreochromis niloticus</i> (Linnaeus, 1758), <i>Chrysichthys nigrodigitatus</i> (Lacépède, 1803) fumés, séchés sur le marché de Béoumi, Côte 2022-09-27T05:47:36+00:00Aya Pauline Miessankpaulinen3@gmail.comKalpy Julien Coulibaly kpaulinen3@gmail.comKouamé Parfait Yoboué kpaulinen3@gmail.comGouli Gooré Bikpaulinen3@gmail.com<p><em>Objectif </em>: Cette étude vise à évaluer la qualité sanitaire de deux espèces de poissons d’eau douce (<em>Oreochromis niloticus </em>et <em>Chrysichthys nigrodigitatus</em>) fumés et séchés en zone rurale. Elle permet de contribuer à l’amélioration de la transformation artisanale et de la conservation des produits consommés.</p> <p><em>Méthodologie et Résultats </em>: De février 2019 à janvier 2020, 300 spécimens de poissons fumés et séchés ont été collectés au hasard auprès de quarante vendeuses. Les analyses microbiologiques portant sur la recherche et le dénombrement des germes de contamination et les germes potentiellement pathogènes (la flore aérobie mésophile, les coliformes totaux et thermotolérants, les levures, les moisissures, les bactéries anaérobies sulfito-réductrices, les <em>Escherichia coli</em>, les <em>Staphylococcus aureus </em>et les <em>Salmonella </em>spp) ont été recherchés selon les norms conventionnelles. De même, les paramètres physico-chimiques qui déterminent la durée de conservation des poissons tels que l’activité de l’eau (Aw) et les matières grasses totales ont été recherchées sur les mêmes échantillons au regard des normes conventionnelles. Les analyses microbiologiques ont révélé que la majorité des échantillons analysés n’a pas été contaminée par les bactéries potentiellement pathogènes et est généralement de qualité microbiologique acceptable. En outre, une comparaison de ces paramètres indique que les poissons fumés et séchés de <em>Oreochromis niloticus </em>sont meilleurs du point de vue qualité que ceux de <em>Chrysichthys nigrodigitatus</em>.</p> <p><em>Conclusion et application des résultats </em>: Il ressort de cette étude que les produits de pêche transformés peuvent être consommés sans danger dans cette localité. Tout de même l’organisation des séances de formation et de sensibilisation des productrices sur l’hygiène des procédés de transformation et de conservation s’avère nécessaire.</p> <p> </p> <p><strong>English title: Socio-economic characterization of artisanal processing and assessment of the hygienic status of smoked and dried fish (<em>Oreochromis niloticus </em>(Linnaeus, 1758), <em>Chrysichthys nigrodigitatus </em>(Lacépède, 1803)) in the Béoumi market (Ivory Coast).</strong></p> <p><strong>ABSTRACT</strong></p> <p><em>Objective</em>: This study aims to evaluate the sanitary quality of two species of freshwater fish (<em>Oreochromis niloticus </em>and <em>Chrysichthys nigrodigitatus</em>) smoked and dried in rural areas. It will contribute to the improvement of artisanal processing and the conservation of consumed products.</p> <p><em>Methodology and Results</em>: From February 2019 to January 2020, 300 smoked and dried fish specimens were randomly collected from forty vendors. Microbiological analyses were carried out for the detection and enumeration of contaminants and potential pathogens (aerobic mesophilic flora, total and thermotolerant coliforms, yeasts, moulds, anaerobic sulphite-reducing bacteria, <em>Escherichia coli</em>, <em>Staphylococcus aureus </em>and <em>Salmonella </em>spp) In the same way, the physico-chemical parameters that determine the shelf life of the fish such as water activity (Aw) and total fat were tested on the same samples with regard to the conventional standards. Similarly, physico-chemical parameters that determine the shelf life of fish such as water activity (Aw) and total fat were tested on the same samples according to conventional standards. Microbiological analyses revealed that the majority of the samples analysed were not contaminated with potentially pathogenic bacteria and were generally of acceptable microbiological quality. Furthermore, a comparison of these parameters indicates that smoked and dried fish of Oreochromis niloticus are better in quality than those of <em>Chrysichthys nigrodigitatus</em>.</p> <p><em>Conclusion and application of results</em>: This study shows that processed fishery products are safe to consume in this locality. Nevertheless, it is necessary to organize training and awareness-raising sessions for women producers on the hygiene of processing and preservation.</p> <p><strong>Keywords</strong>: Sanitary quality, smoked fish, dried fish, Beoumi, Ivory Coast.</p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0 https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232536Perception des producteurs sur les insectes ravageurs du mil au Burkina Faso : place de la mineuse de l’épi de mil, <i>Heliocheilus albipunctella</i> De Joannis (Lepidoptera : Noctuidae).2022-09-27T05:53:39+00:00Aboubacar Bolybolyaboubacar@gmail.comAntoine Waongobolyaboubacar@gmail.comAdama Kaborébolyaboubacar@gmail.comFousséni Traorebolyaboubacar@gmail.comMalick N. Babolyaboubacar@gmail.comAntoine Sanonbolyaboubacar@gmail.com<p><em>Objectif </em>: l’étude visait à recueillir la perception des producteurs du mil sur les principaux insects ravageurs du mil, la place de la mineuse de l’épi de mil (MEM) et son incidence dans les zones Sahélienne, Nord et Sud Soudanienne du Burkina Faso.</p> <p><em>Méthodologie et résultats </em>: les producteurs ont d’abord été soumis à une enquête de perception lors d’entretiens individuels. Ensuite, les paramètres agronomiques des variétés et les dégâts causés par la MEM ont été évalués dans les champs paysans. Les résultats obtenus ont montré que la culture du mil est une activité masculine à plus de 83%. Parmi les insectes inféodés au mil, la MEM est connue par plus de 90% des enquêtés et perçue comme le principal insecte ravageur du mil dans toutes les zones. Plus de 78% des producteurs sont parvenus à décrire les dégâts liés aux larves de ce ravageur. Ces dégâts, aggravés par les poches de sécheresse, ont été perçus comme importants en zone Sahélienne et Nord soudanienne avec plus de 14 cm de longueur de galerie par épi. Face à ces dégâts, plus de 91% des enquêtés n’emploient aucune méthode de lutte.</p> <p><em>Conclusion et application des résultats </em>: Les producteurs de mil sont confrontés au problème des insectes ravageurs dont le principal est la MEM. L’évaluation de l’incidence a montré que les infestations de la MEM sont présentes dans les zones agroécologiques Sahélienne, Nord et Sud Soudanienne du Burkina Faso. Cette enquête sur la perception des producteurs de mil a contribué à mieux appréhender le problème de la MEM. Des actions pour renforcer les stratégies de gestion intégrée de ce ravageur au Burkina Faso s’imposent pour réduire son incidence.</p> <p><strong>English title: Farmers' perception of insect pests of millet in Burkina Faso: Evaluation of the damage by millet head miner, <em>Heliocheilus albipunctella </em>De Joannis (Lepidoptera: Noctuidae</strong></p> <p><strong>ABSTRACT</strong></p> <p><em>Objective: </em>the study aimed to collect the opinion of millet producers on the main insect pests of millet, specifically the millet head miner (MHM) and its incidence in the Sahelian, Northern and Southern Sudanian zones of Burkina Faso.</p> <p><em>Methodology and results: </em>The farmers’ perception was collected through a survey that consisted of individual interviews. In addition, the agronomic parameters of the varieties and the damage caused by millet head miner were evaluated. The results obtained showed that men cultivate more than 83% of millet. Among insect pests, millet head miner is known by more than 90% of respondents and is perceived as the main insect pest of millet in all zones. Over 78% of farmers were able to describe the damage caused by the larvae of this pest. This damage, aggravated by pockets of drought, was perceived as significant in the Sahelian and North Sudanian zones with more than 14 cm of gallery length per ear. Faced with this damage, more than 91% of the respondents did not use any control method.</p> <p><em>Conclusion and application of findings: </em>Millet producers face pest problems, the main one being MHM. The incidence assessment showed that infestations of MHM are present in the Sahelian, North and South Sudanian agro-ecological zones of Burkina Faso. This survey has contributed to a better understanding of MHM infestations. Actions to strengthen integrated management strategies for this pest in Burkina Faso are needed to reduce its incidence.</p> <p><strong>Keywords: </strong><em>Pennisetum glaucum</em>, farmers’ perception, Insect pests, millet head miner, Burkina Faso.</p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0 https://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/232539Uses of Non-Timber Forest Products exploited by the populations of Dibombari and Pouma, two localities of the Littoral region (Cameroon)2022-09-27T06:28:58+00:00Dongmo Jasmine Nguimfackr_priso@yahoo.frJacques Bruno Ngotta Biyonr_priso@yahoo.frPatrice Brice Mvogo Ottour_priso@yahoo.frEmmanuel Ebongo Lober_priso@yahoo.frSeraphine Ebenye Mokaker_priso@yahoo.frBell Danielle Magloirer_priso@yahoo.frMakembe Léa Doumber_priso@yahoo.frRichard Jules Prisor_priso@yahoo.fr<p><em>Objective</em>: In Cameroon, Non-Timber Forest Products (NTFPs) play an important part in the life of local communities, providing them with food and subsistence income. The objective of this study was to determine the uses of NTFPs exploited by the populations in two peri-urban localities of the Littoral region.</p> <p><em>Methodology and results</em>: The works consisted of ethnobotanical surveys of households in the localities of Dibombari and Pouma. The interviews were carried out with men and women, with a minimum age of 21 years old. The interviews were carried out with men and women, with a minimum age of 21 years old, and concerned the identification of NTFPs and their uses. At the end of these surveys, 96 species belonging to 87 genera and 44 families were identified, 70 species in Dibombari and 62 species in Pouma. <em>Gnetum africanum, Haumania danckelmaniana, Ageratum conyzoides, </em>were the commonest species in Dibombari, and <em>Ageratum conyzoides, Enantia chlorantha, and Spondias dulcis </em>in Pouma. Six types of uses were recorded, traditional medicine, food uses, Packaging, Artisanal, socio-cultural and firewoods. The parts of plant most cited were leaves (38.92%) and the whole plant (23.95%) in Dibombari, and fruits (27.41%) and leaves (24.78%) in Pouma.</p> <p><em>Conclusions and application of findings: </em>Types of uses of NTFPs providing species play an important role in their avaibility. Thus, it would be judicious initially, to recommend eth popularization of the techniques of conservation of the plants with multiple uses to ensure the avaibility of these NTFPs in the study areas. Sustainable agriculture and effective conservation should be considered to promote and sustain the exploitation of NTFPs in both localities. In addition, the domestication and maintenance of some species on farms should be considered by the population.</p>2022-08-31T00:00:00+00:00Copyright (c) 0