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Savoir-faire des populations locales des taxons du Jardin Botanique de Bingerville, Côte d’Ivoire
Abstract
Objectif : En vu de connaître l’usage des espèces végétales du Jardin Botanique de Bingerville par les populations locales, diverses activités de recherche ont été réalisées.
Méthodologies et résultats : Le recensement de la flore a été effectué et a permis d’enregistrer 419 taxons. A l’issue d’une enquête ethnobotanique menée dans la ville de Bingerville, il ressort que les plantes recensées sont essentiellement utilisées par l’homme dans l’alimentation, l’artisanat, le cosmétique, l’ornementation et la pharmacopée ; d’autres usages étant la pêche, l’ombrage, le textile, etc. Les plantes utilisées dans la pharmacopée africaine sont les plus nombreuses et représentent 35,41 %. Des plantes recensées. Le traitement d’une maladie peut nécessiter l’usage d’au moins un organe de la plante ou de la plante entière. Une recette peut aussi comprendre divers organes issus de plantes différentes. Les plantes ornementales regroupent 24,34 % de la flore du jardin. Ce sont généralement des plantes d’appartement utilisées pour la décoration de salle et de salon ; des plantes d’avenues pour orner les bordures de route et d’allées ; des plantes de jardin pour l’ombrage. Les plantes alimentaires regroupant 18,41 %. des plantes inventoriées, sont les moins nombreuses. Les feuilles, les fruits, les graines, les tiges et les tubercules sont majoritairement les plus consommés.
Conclusion et application : L’établissement de la flore du Jardin Botanique de Bingerville qui a longtemps été délaissé, a permis de faire valoir l’existence d’espèces utiles qui pourraient être revalorisées. D’autres espèces importantes pourraient être introduites pour enrichir le jardin afin d’assurer sa préservation et le bien être des populations de la ville de Bingerville.
Mots clés : Recensement, taxons, ethnobotanique, Jardin Botanique de Bingerville